Mon chat est mort, vive son clone!
La société, qui a déjà reçu quatre offres fermes, avait annoncé en février 2002 avoir réussi le premier clonage de chat domestique. Cet animal, surnommé "Cc" (pour "Carbon copy"), avait été créé par le transfert de l'ADN provenant d'une cellule de chatte adulte dans un ovule énucléé puis par l'implant de l'embryon dans une mère porteuse.
Pour cloner, la société doit en effet effectuer un prélèvement d'ADN dans la gueule ou l'estomac du chat vivant. S'il est mort, cette opération ne peut être réalisée qu'immédiatement après le décès.
Mais les scientifiques avertissent qu'elle a peu de chances de réaliser son rêve. "Le taux de succès est faible", explique David Magnus, co-directeur du service d'éthique bio-médicale à la prestigieuse Stanford University. "Il a fallu 270 tentatives pour créer la brebis Dolly", le premier animal cloné en 1996. Et pour chaque réussite, il y a de nombreuses naissances d'animaux difformes".
De plus, il est scientifiquement impossible de recréer une copie conforme comme le souhaitent les propriétaires d'animaux, le clonage ne permettant qu'une copie génétique.