Photoshop et données vectorielles ?

mac2luxe

Membre confirmé
23 Juillet 2005
50
0
51
Marseille
www.empreinte-std.com
Bonjour,
j'ai cherché mais sans trouver de solution ; lorsque l'on enregistre un fichier photoshop en "eps" sans l'aplatir au préalable, il est possible de conserver les données vectorielles des claques texte.
Je pensais qu'il en serait de même pour les calques "Objet dynamique vectoriel" mais à mon grand désarroi, ça ne fonctionne pas !

ma manip est la suivante,
je crée mon image dans photoshop avec du texte et des objets vectoriels directement collés depuis illustrator (un logo par exemple),
j'enregistre mon fichier sans l'aplatir en eps,
je l'importe dans Xpress, où je termine ma mise en page,
j'imprime mon fichier vers un fichier .ps,
je prends ce .ps que je distille dans acrobat,
là j'ouvre mon pdf, le texte de mes calques photoshop est bien vectoriel, nickel ! mais les autres éléments pourtant vectoriels eux aussi sont en pixel :mouais:

Comment faire pour conserver toutes les données vectorielles issues de photoshop ?
Pourquoi seuls les calques textes sont pris en compte ? :confused:

si quelqu'un sait… ben je voudrais bien savoir aussi, :D

big thanks :up:
 
les imports psd dans Xpress me font un peu peur, j'ai souvent eu "psd Import ne peut pas gérer ce type de fichier…" Les fichiers pdf que je génère sont ripés pour faire de l'impression offset, aussi je préfère éviter les problèmes. ;)
 
Bon, j'ai testé l'import PSD, et… c'est encore pire, même les calques textes finissent en pixel.

Sans surprise, puisqu'Xpress signale au moment de l'import, que "PSD import" ne sait pas traiter certains types de calque inclus dans le fichier, certainement les calques vectoriels.

Bon, c'est pas gagné ! :rose:
 
Photoshop et vectoriel sont deux mots qui ne vont pas bien ensemble !!!



lorsque l'on enregistre un fichier photoshop en "eps" sans l'aplatir au préalable, il est possible de conserver les données vectorielles des claques texte.
Pas tout à fait : l'EPS ne sait pas conserver pas les données vectorielles des calques de texte, il ne sait que vectoriser les textes et conserver ces vecteurs.



... je crée mon image dans photoshop avec du texte et des objets vectoriels directement collés depuis illustrator (un logo par exemple), ...
C'est plutôt l'inverse qu'il faut faire : importer du pixel dans un soft vectoriel, plutôt que d'importer du vectoriel dans un logiciel qui travaille principalement sur du pixel !

Donc, tu crées ton image dans Photoshop, puis tu l'importes dans XPress, et tu ajoutes ensuite dans XPress les objets vectoriels (depuis Illustrator) et les textes.



Bon, j'ai testé l'import PSD, et… c'est encore pire, même les calques textes finissent en pixel.
Normal, seul Photoshop sait traîter ses données vectorielles... donc quand un .PSD est importé dans un autre logiciel comme XPress ou InDesign ou Illustraor, ce logiciel ne sait pas quoi faire des données vectos Photoshop et se contente d'utiliser la couche de pixels correspondante. :(

Seuls l'EPS et le PDF sont plus ou moins capables de conserver des données vectorielles, mais pas toujours toutes...

... et les deux triturent les textes de façon assez barbare : l'EPS vectorise systématiquement le texte, et le PDF transforme le texte en masques transparents et ajoute en-dessous des aplats de couleurs pixellisés pour recréer la couleur originale du texte...
... et les 2 ne savent pas conserver en vectoriel un texte auquel un faux-gras a été appliqué, qui est alors toujours pixellisé !
 
... le Photoshop-PDF est ton seul salut...
Non, Abra, le Photoshop-PDF est un pis-aller, ou un "workaround" (pour les anglophiles)...

... mais le seul véritable salut est un changement de méthode de travail.



... en tout cas ça fonctionne impeccablement dans InDesign...
Ça c'est la théorie Adobe : tout en PDF et il n'y a jamais de problème... mais dans la réalité ça ne fonctionne pas toujours...

... et quand ça veut bien fonctionner, ça ne fonctionne pas toujours si impeccablement que tu le dis : j'ai vu des fois où ça décale les ombrés, ou ça oublie la couleur sur les jambages ascendants ou descendants des textes... sans compter les problèmes de trapping/défonce/surimpression...

... et quoi que tu fasses, ça ne sort jamais les faux-gras en vectoriel.

(ce qui est quand-même "amusant", c'est que tout le monde a reproché —et reproche encore— à Quark ses faux-gras et faux-italiques dans XPress... mais pourtant Adobe a réussi à reproduire la même erreur dans Photoshop... en plus de la connerie d'avoir mis des fonctions de texte pseudo-vectoriel dans un logiciel qui travaille essentiellement sur des pixels...)
 
... moi, je ne dirai qu'une seule chose : toujours aussi passionnant de vous lire, dommage que cela se raréfie ... Claude finira empaillé au musée de la typographie, en tout cas, c'est tout le mal que je lui souhaite ... merci à vous :D
 
Donc, tu crées ton image dans Photoshop, puis tu l'importes dans XPress, et tu ajoutes ensuite dans XPress les objets vectoriels (depuis Illustrator) et les textes.

La méthode décrite est un peu alambiquée certes :rolleyes:, je l'utilise suite à la rencontre de petits soucis.
Mes maquettes sont plutôt orientées imprimerie (13 ans de pré-presse), je travail "donc" avec Xpress et toujours dans le souci de voir mon travail mouliné par un RIP.

J'ai souvent lu et notamment sur MacGé, que le moyen le plus sûr de créer un pdf destiné à l'imprimerie était d'imprimer sa mise en page vers un fichier postscript (.ps) et de mouliner ce dernier dans le distiller d'Acrobat.
Aussi dans le but de donner des PDFs irréprochables, j'applique systématiquement cette méthode pour générer mes fichiers ;), seulement voilà dans certains cas cela me pose problème !! :mouais:

L'exemple que je rencontre le plus souvent, est celui des ombres portées des fichiers illustrator, qui ne supportent pas cette façon de faire. Elles pixelisent systématiquement, alternant de façon totalement aléatoire dans le fichier PDF final, entre bouillie de pixels et contour vectoriel, avec des découpes mal recollées au niveau des jonctions des zones transparentes et opaques. (Je précise que j'ai bien réglé l'aplatissement des transparences d'illustrator sur "haute résolution" :))

Cette fonction "conserver les données vectorielles" de photoshop est plutôt efficace dans ce cas précis : texte vectoriel et ombre portée générée dans photoshop, donc le PDF final est nickel :up: ! Du coup, je me demandais pourquoi les calques "objet dynamique vectoriel" ne conservaient pas eux aussi leurs attributs ? :confused:

Bon c'est vrai qu'il y a quelque temps, dès qu'il y avait une mise en page c'était pour Xpress, une photo à retoucher c'était du Photoshop, un logo à faire c'était de l'illustrator, maintenant les possibilités de chacun se superposent de plus en plus et du coup les bonnes vieilles méthodes de travail en prennent un coup !!
 
L'exemple que je rencontre le plus souvent, est celui des ombres portées des fichiers illustrator, qui ne supportent pas cette façon de faire. Elles pixelisent systématiquement, alternant de façon totalement aléatoire dans le fichier PDF final, entre bouillie de pixels et contour vectoriel, avec des découpes mal recollées au niveau des jonctions des zones transparentes et opaques.

Quel format d'échange utilises tu entre Illustrator et XPress ?
Si la réponse est "EPS" ne cherche pas plus loin.

Entre Illustrator et XPress le mieux est d'utiliser des PDF 1.3 (Acrobat 4) parce que c'est la garantie que l'aplatissement des transparences sera réalisé directement par Illustrator et que les données vectorielles seront conservées, autrement c'est l'inconnue…

:zen:
 
... pour moi, une ombre portée ne se fait pas dans Illustrator et une forme vectorielle ne se fait pas dans PhotoShop ... je fais mon vectoriel dans Illustrator, je l'importe dans mon fond que je traite dans PhotoShop, je fais les ombres portées et vire l'import vectoriel, importe mon fond + ombres dans Illustrator sur un calque de fond, exporte en EPS vers XPress où je travaille mon texte ... c'est la vieille école, d'anciennes habitudes ... avant qu'il n'y ai des ombres portées dans Illustrator, fallait bien se débrouiller aussi, ou bien ?

... mais on me dit dans l'écouteur que je me fais bien trop chier :D