Je me fais l'écho de la conjecture de
r e m y en tentant d'apporter un éclairage succinct de l'arrière-plan de ton problème.
Pour qu'un disque (quel qu'il soit : HDD, SSD, clé USB, carte SD...) soit utilisable par un ordinateur,
2 sortes d'informations logiques doivent y être inscrites à la fois :
- a) une table de partition : qui consiste en un jeu de descripteurs "géographiques" de l'espace total du disque (définition d'une série de blocs de 512 octets chacun numérotés de 0 à n > répartition des blocs en sections allant du bloc n° tant au bloc n° tant = partitions > enregistrement du format des systèmes de fichiers des partitions) plus du code exécutable permettant au Programme Interne d'un ordinateur d'accéder à ces descripteurs. Ce dispositif général réside sur les blocs de tête d'un disque, qui constitue son "secteur de boot".
Il existe 2 grands schémas de tables de partitions : le schéma MBR (Master Boot Record) classique pour les disques des PC, dispositif désuet mais toujours massivement employé ; et le schéma GPT (GUID Partition Table), moderne, exclusivement employé par les Macs Intel et partiellement par des PC récents.
- b) un format de partition : qui consiste en un jeu de fichiers "régionaux", constituant ensemble un "système de fichiers", gérant l'accès en lecture & écriture aux fichiers écrits sur les blocs d'une partition spécifique (parmi ces fichiers : un catalogue de localisation des fichiers). Le système de fichiers gestionnaire d'une partition réside sur les blocs d'en-tête de cette partition. Il y autant de systèmes de fichiers que de partitions d'un disque.
Il existe encore de nombreux formats concurrents de partitions, càd. types de systèmes de fichiers gestionnaires des opérations de lecture & écriture à des partitions de disque, le ntfs étant spécifique de Windows, le jhfs+ de Mac, mais plusieurs étant multi-plateformes, comme le FAT-32 ou l'exFAT.
=> ce petit éclairage ne tend qu'à une seule fin : attirer ton attention sur le fait que la
mise-en-forme logique d'un disque ne se réduit jamais à une question de «
formatage » (càd. définition d'un type de système de fichiers gestionnaires d'une seule partition, à partir duquel monte un volume utilisable) ; mais implique toujours un «
tablage » (càd. l'inscription sur les blocs de tête d'un disque d'une Table de Partition d'une espèce spécifique, interprétable par le Programme Interne d'un ordinateur).
=> en application de cet éclairage à ta clé USB : si la partition principale de ta clé a bien un format de système de fichiers
exFAT (voire
FAT-32) lisible par les 2 Systèmes d'exploitation (
OS X &
Windows) ; il y a tout lieu de penser que la Table de Partition générale du disque de ta clé est une
GPT --> seul le Programme Interne d'un Mac pourra décoder cette table et accéder au disque, tandis que le Programme Interne de la plupart des PC ne la reconnaîtra pas > càd. ne pourra pas exécuter le code d'accès au disque. Il ne s'agit donc pas pour toi de «
reformater » simplement la partition de ta clé > il s'agit pour toi de «
retabler » le disque global de ta clé en mode
MBR pour que le Programme Interne d'un PC puisse exécuter le code d'accès au disque.
Une table de partition
MBR est parfaitement lisible aussi par le Programme Interne d'un Mac (
EFI) aussi longtemps qu'il ne s'agit pas de démarrer un OS, mais que le disque ne sert qu'à du stockage de données.
Bref : tu attaches ta clé à ton Mac > «
Utilitaire de Disque» d'«
El Capitan» > sélection du disque global de ta clé > menu "
Effacer" > panneau tripartite :
Schéma de partition :
MBR >
Format de partition :
exFAT >
Nom du volume :
à ta guise. Ta clé sera ainsi utilisable en va-et-vient entre ton Mac et un PC.