Le tableau me fait penser à la phrase de
Tacite : «
ubi solitudinem faciunt, pacem appellant » (où ils ont fait un désert, ils disent qu'ils ont apporté la paix). Ta clé est on ne peut plus paisible, étant donné que son disque est un désert
(je ne devrais pas rire, mais c'est plus fort que moi)
Car le retour que tu obtiens :
consiste simplement dans une désignation du début et de la fin des blocs (bloc = alignement de 512 octets de 8 bits) du disque => début = bloc
0 > fin = bloc
61440000. Tu peux faire le compte :
61440000 x
512 octets =
31457280000 =
31.45 Go.
À part ce dénombrement numérique > rien.
Nada. Aucun contenu d'écritures. Zéro table de partition. Zéro secteur de partition. Pour faire encore la comparaison > voici ce que j'obtiens sur ma clé de 15 Go :
Bloc de code:
start size index contents
0 1 PMBR
1 1 Pri GPT header
2 32 Pri GPT table
34 6
40 409600 1 GPT part - C12A7328-F81F-11D2-BA4B-00A0C93EC93B
409640 30079920 2 GPT part - 48465300-0000-11AA-AA11-00306543ECAC
30489560 262151
30751711 32 Sec GPT table
30751743 1 Sec GPT header
=> tu remarques que, sur ma clé, le bloc
0 a pour contenu une
PMBR (
Protective_MBR = table de partition secondaire) > les blocs
1 >
32 ont pour contenu une
GPT (
GUID_Partition_Table = table de partition principale) > entre 2 secteurs de blocs libres 2
GPT part =
partitions GPT (la 1ère étant la partition
EFI d'en-tête > la 2è étant la partition principale, dont le système de fichiers
JHFS+ monte le volume
CLE) > ensuite sur les
32 derniers blocs se trouve le
backup (sauvegarde) de la
GPT de départ de disque.
Donc il y a bien un secteur d'amorçage (blocs
0 >
32) comportant 2 tables de partitions, dont la principale fait exister les partitions suivantes sur les blocs.
Chez toi : rien de rien. 0 table de partition > en conséquence 0 partitions > 0 volume montable. Tu n'as pas par hasard approché ta clé d'un aimant ? C'est comme si tout le paramétrage logique du disque avait été zappé
pfuiiit !
En résumé : je ne peux rien pour toi.
Si tu voulais
récupérer des données > il n'y a plus qu'à utiliser un logiciel de récupération (genre «
Data Rescue» ou «
Stella Mac Recovery»), parce qu'ils sont capables de lire les blocs bruts pour y détecter des séquences d'écriture, en l'absence de système de fichiers (u as une alternative gratuite, qui est l'exécutable
photorec utilisable en ligne de commande dans le «
Terminal» seulement). Sinon : tu n'as plus qu'à
ré-initialiser ta clé > ce qui ré-écrira une table de partition (ou 2 avec la
MBR secondaire) sur le secteur d'amorçage.