<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Amok:
et dans l'esprit Jibi, qui propulse ces forums vers des sphères que peu de sites en rapport avec le mac peuvent prétendre:
J'aime, O pale beauté, tes sourcils surbaissés
D'où semblent couler des ténèbres
Tes yeux, quoique très noirs (hum!), m'inspirent des pensées
Qui ne sont pas du tout funèbres
tes yeux qui sont d'accord avec tes noirs cheveux
Avec ta crinière élastique
tes yeux languissament me disent "si tu veux
Amant de la muse plastique
Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité
Et tous les gouts que tu professes
Tu pourras constater notre véracité
Depuis le nombril jusqu'aux fesses"
tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds
Deux larges médailles de bronze
Et sous un ventre uni, doux comme du velours
Bistré comme la peau d'un bonze
Une épaisse toison qui vraiment est la soeur
De cette énorme chevelure
Souple et frisée et qui t'égale en épaisseur
Nuit sans étoiles, nuit obscure...
Inutile de modérer: c'est du Beaudelaire! Passé ca, plus rien à dire! <HR></BLOCKQUOTE>
tiens ma vie serait plutôt contenue dans ce poème de l'ami Charles
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
<HR></BLOCKQUOTE>
enfin, bref, passons, tu as la réponse