résolution et format de fichiers

sharky

Membre actif
5 Mai 2000
909
4
pour ceux qui ont l'habitude de l'impression en rotative offset, à combien de DPI enregistré vous vos images. On m'a toujours conseillé 300. Sinon, la compression en tiff lzw ne pose pas de problèmes ?

Merci !
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par sharky:
pour ceux qui ont l'habitude de l'impression en rotative offset, à combien de DPI enregistré vous vos images. On m'a toujours conseillé 300. Sinon, la compression en tiff lzw ne pose pas de problèmes ?

Merci !
<HR></BLOCKQUOTE>

exact.. et la compression LZW marche très bien (c'est une compression non-destructive)

dans le cadre d'images devant etres imprimées a des formats supérieurs (affiches - panneaux) vaux mieux passer en 600 sinon c'est inutile.

ps : N'oublie pas de passer tes images en mode CMYK hein
wink.gif
 
Je descend jusqu'à 240 dpi quand c'est nécessaire (image trop petite, fichier trop lourd) et je ne dépasse jamais 300 dpi même pour une 4x3 (sachant que les fichiers que je fournis pour une 4x3 ne dépassent pas le format A3)
rolleyes.gif
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Vieux Mac-User:
Je descend jusqu'à 240 dpi quand c'est nécessaire (image trop petite, fichier trop lourd) et je ne dépasse jamais 300 dpi même pour une 4x3 (sachant que les fichiers que je fournis pour une 4x3 ne dépassent pas le format A3)
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<HR></BLOCKQUOTE>

Oui oui... en fait je parlais d'affiches sorties sur traceur jet d'encre grand format...
en clair tu fais un 40x60 pour un panneau devant etre imprimé a un format 1m20 x 1m70 et la l'imprimeur te demandera au moins du 600 dpi parce qu'il devra faire un x4..pour la sortie.

mais c vrai que dans le cadre d'un 4x3 vu que c'est la trame qui va changer (ou les gros points de trame
rolleyes.gif
) pas besoin d'aller aussi loin.

voila !
 
La règle académique, c'est d'avoir une résolution double de la linéature, c'est à dire 300 dpi pour une trame standart de 150. Dans la pratique, on peut employer des valeurs plus faibles, en fonction de la finesse des détails à restituer, et du type de papier employé. On peut considérer que les "effets d'escalier" disparaissent autour de 150 dpi, mais à cette résolution l'image manque de piqué. S'il s'agit, par exemple, d'un ciel nuageux, il n'y aura pas de différence visible entre du 150 et du 300 dpi. Si l'image est très fouillée, avec nombreux détails et des zones fortement contrastées, mieux vaut se rapprocher des 300. Et dans le cas d'une impression sur papier offset, il me semble que la qualité maximum est atteinte à partir de 200 dpi. Voilà pour ces conseils qui sont le fruit de mon expérience, et qui froisseront peut être les férus de théorie...
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par macintroll:
l'imprimeur te demandera au moins du 600 dpi parce qu'il devra faire un x4..pour la sortie.<HR></BLOCKQUOTE>

il peut toujours demander…!
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<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par fredj:
S'il s'agit, par exemple, d'un ciel nuageux, il n'y aura pas de différence visible entre du 150 et du 300 dpi.<HR></BLOCKQUOTE>

Mon ancien Shadowcaster (ombres dans XPress) était réglé sur 150 dpi et ça me convenait fort bien mais dans la nouvelle version, la résolution de sortie s'applique aussi aux images et donc je vais faire des ombres à 240 et 300 dpi !!! mes dossiers vont encore gonfler…
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Bon, tout ce qui suit à déjà été dit, mais je ne pense pas perdre mon temps en enfonçant de nouveau le clou.
Sur les traceurs jet d'encre grand format comme pour les imprimantes de bureau 144 dpi suffisent lorsque la taille mini du point d'impression est de 1/1440ème de pouce. Ceci évidemment pour un fichier image à sa taille réelle d'impression (donc 288dpi pour un fichier devant être imprimé à 200%, 432dpi pour 300% etc...). En effet, sur ces engins en mode qualité photo, la machine utilise une matrice de 10x10 points pour simuler 100 niveaux par couleur : la linéature est égale à la résolution de l'imprimante (1440) divisée par la racine carrée du nombre de teintes simulées par encre (100).Il est donc totalement inutile que la résolution de l'image soit supérieure, ça ne fait que ralentir l'impression.
La taille du pixel n'est pas le critère essentiel pour la qualité d'une image en demi-teintes, le nombre de niveaux, de couleurs, que peut afficher chaque pixel est beaucoup plus déterminant. Sur l'écran de l'ordinateur si la pixellisation d'une image apparaît très peu malgrè la faible résolution, c'est parce que chaque pixel peut afficher une teinte parmi des millions : les transitions sont ainsi très douces et l'effet mosaïque s'estompe. En revanche la même image imprimée au même format est beaucoup moins satisfaisante : abstraction faite de la question des domaines colorimétriques, c'est surtout parce que le nombre de couleurs que peut offrir un point se compte seulement par dizaines, il y a plus de différence entre deux pixels adjacents.

En offset, la résolution de l'image doit être du double de la linéature d'impression, soit 300dpi pour les linéatures de 150 lpi courantes dans l'édition et la presse magazine. Mais certaines impressions font appel à des linéatures supérieures (livre d'art, packaging de haut de gamme...). A l'inverse, l'affiche utilise fréquemment des linéatures plus basses, sa distance d'observation habituelle étant largement plus importante que celle d'un magazine.

Maintenant que ces règles sont établies et assimilées, on peut leur tordre le cou ! Comme le souligne fredj, la nature de l'image est aussi importante dans le choix de la résolution que les nécessités de la reproduction. Un high key ou le portrait d'un bébé sous boîte à lumière n'ont pas les mêmes besoins que celui d'un vieillard barbu en éclairage rasant.

Quant au LZW, son domaine de prédilection c'est l'image dans laquelle on peut trouver de grandes surfaces composées de pixels strictement identiques, comme dans une illustration vectorielle "bitmapisée" ou une image de synthèse en 3D. Sur une photo numérique le bénéfice n'est pas fameux, à moins qu'elle ait subi de gros tripatouillages au niveau des densités (commande "Niveaux" ou "Courbes" de Photoshop), en effet toute modification de l'histogramme d'une image tend à REDUIRE le nombre de niveaux ; c'est tout bénéf pour le LZW !

Les résolutions de l'ordre de 600 dpi sont en général réservées aux dessins au trait. Mais là encore, un dessin de Cocteau ou de Matisse n'a pas les mêmes besoins qu'une gravure de Gustave Doré !
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