Rip DVD en un MP4 multi langues

mylon

Membre enregistré
13 Février 2011
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Bonjour,

Je suis à la recherche d'un logiciel qui me permettrait de ripper un DVD et de le convertir en un fichier MP4 multi langue (et en gardant tous les sous titres). Techniquement c'est possible car les fichiers MP4 que l'on télécharge sur l'App Store sont bien multi langue et avec plusieurs sous-titres. Cela fait déjà un moment que je cherche un logiciel pour faire ça mais souvent ils font plusieurs fichiers MP4 (un pour chaque langue). C'est n'est pas ce que je recherche...
Si jamais vous connaissez un logiciel pour faire cela, merci de bien vouloir me donner le nom.

Merci d'avance !
 
Si ça ne te dérange pas d'ajouter les pistes audio manuellement, essaie ceci:

  1. Télécharger GPAC pour Mac OS X.
  2. Installer GPAC en glissant Osmo4 vers le dossier Applications.
  3. Lancer le Terminal et taper:
    Bloc de code:
    /Applications/Osmo4.app/Contents/MacOS/MP4Box -add audio2.mp3 video.mp4
Cette commande ajoute une piste audio supplémentaire (audio2.mp3) à une vidéo existante (video.mp4).
 
Si jamais vous connaissez un logiciel pour faire cela, merci de bien vouloir me donner le nom.

MKVToolnix permet de créer et de gérer dans un MKV tous les fichiers audios, vidéos, sous-titres et chapitrage voulus.

Il suffit de lui fournir les éléments à ingérer. Le DVD doit donc être préalablement extrait…
 
Bonsoir. En guise de Noël :

Je vous conseille d'utiliser le logiciel gratuit Handbrake. Sophistiqué, mais pouvant être asservi à une tâche simple. Court tuto (J'ai choisi «Mystic River», multilingue, sous-titrage optionnel, dans ma collection de DVD) :

188001_original.jpg

Le DVD chargé sur le bureau et le Lecteur de DVD natif du Mac, automatique à se lancer, forcé à quitter, vous lancez Handbrake, sélectionnez le DVD comme 'Source' (Handbrake ne fait aucune difficulté à charger une ressource vidéo à partir d'un DVD), choisissez indifféremment à 'Output Settings' soit 'Mp4', soit 'Mkv' (je cours au plus pressé) et cliquez d'abord 'Video' dans la barre de menus centrale. Ce qui vous permez, puisque vous y tenez, de choisir 'MPEG-4' comme Video Codec. Tenons-nous en là pour l'exercice simplifié.

188208_original.jpg

Cliquez maintenant sur le menu 'Audio', de manière à choisir : 'Add all tracks' (ajouter toutes les pistes) et vous contemplez le résultat : vous avez à disposition 2 pistes en Anglais et 1 en Français (ce sont les ressources du DVD sans oubli ; mais vous pourriez en négliger).

188587_original.jpg

Cliquez enfin sur le menu 'Subtitles' (sous-titres). Là, sous l'intitulé 'Track' (piste), vous déroulez la première option intitulée 'none' (aucune), et sélectionnez la 1ère piste qui se démasque d'une liste, qui devient la 'Piste 0 = Anglais'. Répétez l'opération autant de fois qu'il y a de sous-titres possibles dans la liste pour ajouter une à une de nouvelles pistes de sous-titres disponibles ('Piste 2 = Français' etc.). Vous pouvez toutes les renseigner, pour retenir toutes les ressources du DVD. Ou en laisser de côté. Vous pouvez même rajouter des sous-tires externes (.str), mais là ça devient un peu plus sophistiqué que cet exercice élémentaire le demande. Ne cochez pas 'Burned in', à moins que vous ne vouliez 'hard-coder' un sous-titre sur une piste vidéo. Laissons ces raffinements.

Nous pouvons en rester là pour ce qui est de l'esprit de la manœuvre et cliquer en haut sur le bouton vert 'START'. Le travail d'encodage se lance et va nous prendre un peu plus d'une demi-heure (remarquable performance, pour un DVD de plus de 2H et de plus de 7 Go).

Lorsque votre fichier est terminé, il apparaît (sur votre Bureau par exemple) comme un fichier '.m4v'. C'est un conteneur plein de petits objets (comme la hotte du Père Noël). Petite vérification - lançons l'utilitaire 'Mkvtoolnix' :

189135_original.jpg

Dans la fenêtre de l'application 'Mkvmerge', qui va juste nous servir ici de révélateur du contenu du conteneur vidéo, nous voyons bien 1 piste vidéo et 3 pistes audio listées, ainsi que le chapitrage en 36 chapitres. Ça se présente bien. Vous avez votre 'Mp4', puisque c'est ce que vous vouliez.

Lançons enfin 'MPlayerX' par exemple (exemple assez ad hoc, je l'avoue, vérifiez donc avec quelques autres lecteurs). Eh bien! au menu 'AVST', sous-menu 'Choisir la piste audio', vous avez le choix des 3 pistes attendues, toutes opérationnelles (Eng.1, Eng.2, Fran.). Et au sous-menu 'Choisir les sous-titres', vous avez le choix de 'eng', 'fra', 'nld','ara' etc., ce qui vous permet de combiner par exemple audio 'Anglais' et sous-titrage 'Arabe' (lol) ou de les désactiver tout court, pour rester sur une piste audio simple.

Voilà ce que j'avais dans ma hotte de Noël (mais attention : Handbrake a de la réserve sous le capot...).
 
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Réactions: otgl
[Édit. Après encodage des ressources vidéo du DVD «Mystic River» (= dossier 'VIDEO_TS' contenant des fichiers '.VOB', '.IFO' et '.BUP') dans un 'Conteneur' .m4v (personnellement je préfère le .mkv) contenant des fichiers vidéo conformes au 'Codec' que vous avez retenu (ici : mp4), nous sommes passés des +7 Go de départ à 800 Mo au final.]
 
Merci à vous pour ces réponses. Je vais tout de suite tester avec cette méthode, ça me semble bien. Je préfère en MP4 car c'est pour l'AppleTV... Malheureusement les MKV ne sont pas supportés (sauf si elle est jailbreakée).

Merci encore
 
Merci macomaniac je sens que je vais revenir vers toi avec l'une ou l'autre question car j'ai du mal avec mes langues audio et sous-titres sous handbrake.
 
Bonjour, merci pour ce tutoriel que j'ai suivi point par point car très intéressé. Au bout du processus j'arrive avec un fichier m4v qui contient plusieurs pistes audio ainsi que plusieurs sous-titres. En tout cas, c'est ce que j'ai en ouvrant le fichier avec VLC puisqu'une fois dans le lecteur vidéo j'arrive à choisir la langue ainsi que les sous-titres. Par contre, j'ai voulu intégrer mon fichier dans iTunes et jusqu'ici aucun souci. Sauf que dans iTunes j'arrive à choisir la langue, mais pas les sous-titres qui disparaissent. Alors ma question est pourquoi le même fichier me permet d'accéder à des options de sous-titres dans VLC et me le refuse dans iTunes ? Merci pour votre aide.

ps : j'oubliais je suis sur itunes 11
 
Dernière édition:
Lol. Je pense que ce fil commence à avoir furieusement besoin de 'Modération' (ce disant, je ne suis en aucun cas moi-même un des 'Mods' de ce site). Aussi, je voudrais expliquer pourquoi par mes propres mots. Seulement en mode 'Témoignage perso'.

René Descartes énonce comme maxime éthique : «Changer mes désirs plutôt que l'ordre du monde». Par quoi il entend qu'à vouloir à toute force, pour des raisons qu'on s'imagine de 'commodité personnelle', remuer 'ciel et terre', on entre forcément en conflit avec toutes sortes de règles sociales, quand on n'est pas contraint d'utiliser des tactiques de succès lourdes et contraignantes. Ce qui fait qu'on se complique la vie dans la recherche des 'moyens', pour l'obtention de 'fins' qu'on rêvait 'commodes', si elles pouvaient se réaliser comme avec une baguette magique. C'est l'histoire d'Aladin et de la lampe censée recéler un 'Djinn' très puissant, pouvant exaucer n'importe quel vœu instantanément. Malheureusement, un forum en ligne bien conduit ne recèle pas de tels 'Djinns'. Bon, tout cela pour dire que rêver d'incorporer les ressources vidéo d'un DVD à la Bibliothèque d'iTunes, ce qui présente toutes les apparences d'une formidable 'commodité', revient dans les faits à se compliquer la vie à toutes sortes de niveaux, réglementaires autant que tactiques.

Autant le dire tout de suite, pour moi une telle question ne relève que d'un 'Cas d'École Hypothétique', en aucune façon d'un procédé pratique. Car je ne trouve pas cela du tout 'Pratique', justement, cartésiennement parlant.

La 'Commodité' envisagée, je l'imagine, est de pouvoir avoir une Bibliothèque iTunes 'Dans le Nuage', comme on dit, ce qui permettrait en situation 'nomade', de visionner sur iPad, par exemple, des vidéos tirées des ressources d'une DVD-thèque personnelle, chose envisagée comme 'légale' au fait que les dits DVD auraient été achetés une première fois et constitueraient donc une propriété personnelle, dont l'usage à titre personnel encore pourrait être 'démultiplié' sans entorse à la légalité.

Eh bien! Pour parvenir à une telle 'fin' jugée personnellement 'commode', il faut d'une part faire une 'Entorse à la Légalité' (qui consiste à casser les restrictions d'un DVD du commerce, afin de pouvoir en convertir les ressources audio-visuelles) ; et d'autre part, se lancer dans un véritable 'Parcours du Combattant' au plan tactique afin de parvenir à cette 'fin'.

Mon rôle n'est pas d'abonder dans le sens du premier point ('Illégalité' du procédé), car je ne suis pas un 'Modérateur', même si je suis capable de m'auto-modérer (lol) dans la poursuite de mes fins. Je voudrais simplement illustrer le deuxième point : à savoir, le 'Parcours du Combattant' qui attend celui qui, pour atteindre une fin jugée 'Commode' (les DVD perso dans-une-Bibliothèque-iTunes-dans-le-nuage) s'engage dans la 'tactique informatique' de la conversion desdits DVD.

Je reprends l'exemple de «Mystic River» tiré de ma DVD-thèque perso, en supposant que mon but est d'en intégrer au final les ressources audio-visuelles dans ma Bibliothèque iTunes (je n'utilise JAMAIS ce logiciel lol!, si bizarre que ça puisse sembler - donc pour moi c'est vraiment un 'cas d'école').

- 1° je vais devoir casser d'abord les restrictions du DVD. Car ne nous faisons pas d'illusions : si 'Handbrake' semble avaler sans difficultés les ressources des DVD qu'on charge dans le lecteur du Mac, ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas protégés, ni même parce que 'Handbrake' embarquerait ses propres outils de 'rippage', c'est indirectement parce que 'Handbrake' compte sur les services d'une Bibliothèque invisible mise à sa grâcieuse disposition par 'VLC', le 'mange-tout', dès lors que 'VLC' est déjà installé [passons...]. Mais, si j'ai besoin d'un traitement des ressources du DVD 'pré-handbrakien', si je puis dire, il va bien falloir que je recoure autrement à un 'cassage des protections', et c'est le cas pour ce que nous 'désirons'. Donc, par exemple, je vais soumettre «Mystic River» au traitement 'MTR4' ('Mac-the-Ripper 4'), afin de générer un 'DOSSIER_TS' libéré de restrictions d'usage. Cela va me prendre plus d'une heure!

2° Maintenant, il est bon de savoir tout de suite la chose suivante : les sous-titres (puisque c'est la question ici) embarqués dans les ressources d'un DVD n'ont pas la nature 'TEXTE', mais 'IMAGE'. Ce ne sont pas des .str, des .ssa, des .txt (etc.), mais des .vob-sub. Eh bien! Si 'Handbrake' (grâce à certaine Bibliothèque VLC) est très bien capable d'intégrer à un .M4V les sous-titres .vob-sub, soit en mode 'soft' (optionnel : plusieurs possibles), soit en mode 'hard' (incrusté : un seul alors), si on le demande spécifiquement, ce que 'VLC' ou 'MPlayerX' sauront reconnaître sans problème ; inutile d'espérer, pour l'incorporation en 'soft', qu'ils soient reconnus par 'iTunes'. 'iTunes' est bâti autour des mêmes ressources en reconnaissance que 'QuickTime'. Faites l'essai avec 'QuickTime' (X ou Pro 7) : le .M4V embarquant les .vob-sub optionnels reconnus par 'VLC' ou 'MPlayerX', s'il est lisible par 'QuickTime', manque de sous-titres optionnels, tout simplement parce que 'QuickTime' ne gère pas le format 'image' (BitMap) des sous-titres, mais seulement le format 'texte'. Eh bien! Pareil pour 'iTunes' : la petite icône d'option 'sous-titres' de la barre de contrôle (si on a coché dans les Préférences d'iTunes au préalable, menu 'Lecture' : «Afficher le sous-titre codé lorsque celui-ci est disponible») n'offre que des choix 'audio' en l'absence de tout sous-titrage reconnu. Affaire entendue : 'iTunes' ne gère que le format TEXTE des sous-titres. En résumé : 'iTunes' demande des sous-titres .str embarqués dans les ressources d'un .M4V, et aucunement des .vob-sub. [Preuve de la nature .vob-sub du sous-titrage embarqué par conversion en .M4V d'un VIDEO_TS sous 'Handbrake' : embarquez le conteneur dans les ressources de 'MKVTools' (pas de 'Mkvtoolnix' incapable de les reconnaître) et vous voyez s'afficher la liste des fichiers .vob-sub. Ne pas rêver : 'MKVTools' est incapable de les extraire, même s'il est capable de les identifier distinctement de la piste-vidéo, car il ne sait pas 'dissocier les couches-images' si je puis dire]. D'où :

- 3° Il me faut donc extraire pour conversion en .str les .vob-sub de mon DOSSIER_TS rippé du DVD. Or, ici, à la différence de 'Windows', 'Mac OS X' (signe de modération je trouve des forçats de la ligne de code) n'offre quasiment pas de logiciels capables de cette opération improbable. Sauf un sur le cas duquel je reviens et qui présente à son tour de grandes difficultés d'emploi.

--- 3° a) Je vais donc avoir (en me supposant non pas un quelconque 'switcheur', mais un 'mac-iste' pur et dur refusant énergiquement à avoir chez lui le moindre PC qui traîne pour ne pas polluer la vision ambiante) à avoir installé le système 'Windows' sur une partition 'BootCamp' de mon Mac, ou comme 'machine virtuelle' utilisant le moteur de 'Parallels Desktop' ou de 'Vmware Fusion'. Là, je pourrais recourir à un quelconque logiciel windows de type 'vob-to-str' afin d'opérer la tâche d'extraire le sous-titre .vob-sub de mon DOSSIER_TS en l'ayant converti au format texte (ce qui implique de subir les affres d'un usage de 'Windows').

--- 3° b) Si je refuse énergiquement le recours à 'Windows' (comme épreuve insoutenable), le seul moyen 'commode' (lol) dont je dispose sous Mac est d'utiliser le logiciel 'D-Subtitle' (développé par l'auteur du logiciel parallèle 'D-Vision'). Mais ce logiciel est PPC-only, et pas INTEL. Dooonc, moi qui tourne aujourd'hui sur un MacBookPro Intel, sous Mountain Lion 10.8.2 (où bien évidemment 'D-Subtitle' est inutilisable), je vais devoir revenir à un OS de Mac qui supportait 'Rosetta', la couche d'émulation invisible des applications PPC sous Intel. Càd. au plus beau des OS jamais produits par Apple à ce jour = «Snow Léopard 10.6.8». Pour le faire tourner sur mon MacBookPro, je vais donc utiliser comme moteur 'Parallels Desktop, et, sachant la restriction d'Apple qui ne permet la virtualisation de 'Snow Léopard' que dans sa version SERVEUR, je devrais donc avoir installé «Mac OS Snow Léopard Server 10.6.8». Dans l'espace de cette machine virtuelle, une fois lancée, je peux utiliser 'D-Subtitler' en lui demandant d'embarquer les ressources de mon DOSSIER_TS rippé que j'aurais déplacé sur le Bureau de l'OS virtuel.

- 4° 'D-Subtitler' va faire exactement ce que j'en attends [à la stricte condition, comme les logiciels Windows d'ailleurs, d'utiliser un DOSSIER_TS rippé, d'où les attendus que j'ai développés précédemment à la rubrique n° 1, car un DOSSIER_TS qui aurait conservé ses protections ne permet pas à 'D-Subtitler' de 'scanner' le sous-titre-image .vob-sub, et donc encore moins d'enclencher sa reconnaissance optique] : à savoir, la conversion-extraction de sous-titres .vob-sub en sous-titres .str. Mais il ne faut pas rêver ici. L'opération est strictement équivalente à celle d'un ROC (logiciel de 'Reconnaissance Optique de Caractères', dit OCR en Anglais), càd. la conversion d'un fichier image (comme une photo de texte) en fichier texte. Comme on sait, de nombreuses erreurs de reconnaissance peuvent se produire, et 'D-Subtitle' va sans arrêt réclamer, en cours de tâche, que l'usager établisse à la main la signification alphabétique (texte) de tel signe graphique (image) non identifié. Sachant de surcroît que 'D-Subtitle' ne peut traiter qu'un sous-titre image à la fois, pour le convertir en texte, quelqu'un qui veut la conversion-texte de tous les fichiers-image doit ré-itérer le procédé pour chacun. Eh bien! C'est long. Et cela demande une présence vigilante permanente de l'intéressé, pour renseigner à la main les équivalences-lettres des symboles-images non reconnus par le logiciel.

- 5° Bon! J'ai mon (ou mes) .str à présent. De retour sous Mountain Lion, en ayant refait passer mes fichiers sur le Bureau de 10.8.2, il me reste à lancer 'HandBrake', à lui faire importer la ressource de mon DOSSIER_TS rippé, et à ajouter l'importation d'une ressource de sous-titre .str externe (le ou les fichier .str produits par 'D-Subtitler'). Et surtout ne pas chercher à dérouler en concurrence sous-titres .vob-sub (= image bitmap) et sous-titres .str (= texte). Car la demande de conversion ne pourrait déboucher que sur une erreur logique. Je dois me restreindre à demander l'incorporation en 'Soft' (muxé) des seuls sous-titres .str. Une fois la tâche de conversion en un .M4V effectuée (même si 'HandBrake' est réputé pour sa puissance d'exécution qui en fait un logiciel extrêmement rapide, il faut encore ATTENDRE plus d'une demi-heure que ce soit fini), nous tenons enfin un .M4V (format 'aimé' -lol- de 'iTunes', car développé par Apple) qui, chargé dans la Bibliothèque 'iTunes', offre en lecture la possibilité ou non d'affichage des sous-titres, qui, de nature .str (= texte), sont reconnus.


Pfuiiiit! Puisque j'ai choisi de me situer sur le seule terrain de la 'tactique' (et pas de la 'réglementation'), eh bien! je trouve ce parcours du combattant particulièrement astreignant en terme de temps et de vigilance - en plus, rien que pour un seul fichier vidéo ici! Que dire si l'on envisage des conversions 'en masse'... Personnellement, je trouve que le jeu n'en vaut pas la chandelle, d'autant que lorsque je voyage je préfère toujours un bon livre à la perspective soûlante de regarder une vidéo. Donc j'en reviens à Descartes : «Mieux vaut changer mes désirs plutôt que l'ordre du Monde».
 
Dernière édition par un modérateur:
Merci macomaniac pour cette prose et pour la citation de Descartes que je vais suivre à la lettre !
 
… le jeu n’en vaut pas la chandelle…

Exact. Tout ça, pour un misérable DVD dont la qualité d’image, de son et de sous-titres est lamentable. Il est plus simple de télécharger un BRRIp (déjà en MP4) quelquefois accompagné de sous-titres en mode texte (ou que l’on trouve souvent aisément par ailleurs), mais qu’il faut malheureusement corriger (si on est soucieux d’orthographe et de typographie ; les sous-titres officiels étant aussi plein de fautes).

L’idéal serait que le choix de l’iTunes Store soit attractif et les tarifs décents, mais ce n’est pas demain la veille…

---------- Nouveau message ajouté à 18h19 ---------- Le message précédent a été envoyé à 17h46 ----------

« Mieux vaut changer mes désirs plutôt que l'ordre du Monde ».

Sauf que Descartes n’a eu de cesse, toute sa vie de changer, l’ordre du monde (intellectuellement) et que plus généralement, les hommes n’existeraient pas, si toute l’évolution biologique n’avait de cesse de changer le Monde et ne pas s’y conformer.
 
Joël Pierre écrit :

Sauf que Descartes n’a eu de cesse, toute sa vie de changer l’ordre du monde (intellectuellement) et que plus généralement, les hommes n’existeraient pas, si toute l’évolution biologique n’avait de cesse de changer le Monde et ne pas s’y conformer.

Correctif accordé, Joël Pierre !

Tout dépend de la 'Grille de Lecture' (ou 'codec') adoptée, càd. du point-de-vue selon lequel on interprète les choses.

Si j'adopte (comme je me suis restreint à le faire ici) un point de vue 'éthique', au sens d'Aristote (= l'ensemble des procédés dont un individu se dote raisonnablement en vue de l'obtention du 'Bonheur'), je trouve la maxime de Descartes assez saine. Le 'Désir', dont le propre, comme le 'rêve', est de projeter des 'fins' en l'absence de toute perception d'une 'résistance' des choses à leur effectuation (en 'apesanteur', donc) ; dès que l'individu cherche à le réaliser dans le monde (et pas par l'imagination), conduit la plupart du temps à la mise en œuvre de 'moyens' pénibles et multiples. Ce qui, d'un point de vue strictement 'éthique' encore, équivaut à une contradiction entre la 'fin' (= bonheur) et les 'moyens' (= souffrance). D'où le 'bon sens' cartésien, consistant à faire le tri entre les 'désirs impossibles' (ou peu réalistes), et les 'désirs possibles' (ou aisés à réaliser).

Mais il est évident, si j'adopte ici votre point de vue, qu'on peut aussi regarder les choses selon un autre 'angle' : 'politique' ou 'historique'. Là, le 'désir' (aspiration en 'apesanteur'), en devenant 'passion' (= action énergique visant la réalisation), rend 'ingénieux' et 'inventif' (c'est la thèse de Rousseau) ; et en se heurtant aux autres 'passions' individuelles, crée une dynamique collective (c'est l'idée de «sociabilité insociable» de Kant) source de Progrès. Optique qui n'est pas sans conduire à un Dilemne, néanmoins. En effet, faut-il, dans une perspective de 'Libéralisme Historique', supposer une «Main Invisible de la Providence» (Adam Smith) qui produit le Bien Général (La Richesse Collective et la Civilisation) à partir du Mal Local (= la souffrance inhérente aux conflits inter-individuels générateurs d'inégalités) - ce qui revient à un éloge global du 'Capitalisme' comme dispositif sociétaire indépassable, puisqu'il faut toujours un 'moteur' de la production de richesse? Ou bien, dans une optique de 'Révolution Sociale', comprendre la thèse de MarxLa Lutte des Classes est le Moteur de l'Histoire»] au sens d'un affrontement incontournable des 'Passions Populaires' (visant le 'Bonheur Collectif dans l'Égalité') contre les 'Passions Privées' (visant l'Enrichissement Minoritaire dans l'Inégalité) qui, à partir d'un seuil atteint de sur-abondance, rendrait obsolète l'exploitation privée du travail collectif et réalisable un 'Point Final du Progrès Humain'? Voilà un débat ouvert, pas de doute (quoique un tant soit peu -lol- hors-limite de notre fil).

...Sachant globalement que personne n'a trouvé l'Équation Improbable permettant d'intégrer le point de vue éthique et le point de vue politique, ce dernier envisageant un espace collectif sous un angle 'évolutif' ; alors que le premier envisage la sphère individuelle sous un angle 'intemporel' (càd. sans remettre à un résultat dernier de l'Histoire la perpective d'atteindre la Fin Ultime du Bonheur à l'échelon individuel). Pfuiiit! Voilà des 'digressions' qui risquent encore furieusement de nécessiter une «Modération» (lol)...
 
Joël Pierre écrit :



Correctif accordé, Joël Pierre !

Tout dépend de la 'Grille de Lecture' (ou 'codec') adoptée, càd. du point-de-vue selon lequel on interprète les choses.

Si j'adopte (comme je me suis restreint à le faire ici) un point de vue 'éthique', au sens d'Aristote (= l'ensemble des procédés dont un individu se dote raisonnablement en vue de l'obtention du 'Bonheur'), je trouve la maxime de Descartes assez saine. Le 'Désir', dont le propre, comme le 'rêve', est de projeter des 'fins' en l'absence de toute perception d'une 'résistance' des choses à leur effectuation (en 'apesanteur', donc) ; dès que l'individu cherche à le réaliser dans le monde (et pas par l'imagination), conduit la plupart du temps à la mise en œuvre de 'moyens' pénibles et multiples. Ce qui, d'un point de vue strictement 'éthique' encore, équivaut à une contradiction entre la 'fin' (= bonheur) et les 'moyens' (= souffrance). D'où le 'bon sens' cartésien, consistant à faire le tri entre les 'désirs impossibles' (ou peu réalistes), et les 'désirs possibles' (ou aisés à réaliser).

Mais il est évident, si j'adopte ici votre point de vue, qu'on peut aussi regarder les choses selon un autre 'angle' : 'politique' ou 'historique'. Là, le 'désir' (aspiration en 'apesanteur'), en devenant 'passion' (= action énergique visant la réalisation), rend 'ingénieux' et 'inventif' (c'est la thèse de Rousseau) ; et en se heurtant aux autres 'passions' individuelles, crée une dynamique collective (c'est l'idée de «sociabilité insociable» de Kant) source de Progrès. Optique qui n'est pas sans conduire à un Dilemne, néanmoins. En effet, faut-il, dans une perspective de 'Libéralisme Historique', supposer une «Main Invisible de la Providence» (Adam Smith) qui produit le Bien Général (La Richesse Collective et la Civilisation) à partir du Mal Local (= la souffrance inhérente aux conflits inter-individuels générateurs d'inégalités) - ce qui revient à un éloge global du 'Capitalisme' comme dispositif sociétaire indépassable, puisqu'il faut toujours un 'moteur' de la production de richesse? Ou bien, dans une optique de 'Révolution Sociale', comprendre la thèse de MarxLa Lutte des Classes est le Moteur de l'Histoire»] au sens d'un affrontement incontournable des 'Passions Populaires' (visant le 'Bonheur Collectif dans l'Égalité') contre les 'Passions Privées' (visant l'Enrichissement Minoritaire dans l'Inégalité) qui, à partir d'un seuil atteint de sur-abondance, rendrait obsolète l'exploitation privée du travail collectif et réalisable un 'Point Final du Progrès Humain'? Voilà un débat ouvert, pas de doute (quoique un tant soit peu -lol- hors-limite de notre fil).

...Sachant globalement que personne n'a trouvé l'Équation Improbable permettant d'intégrer le point de vue éthique et le point de vue politique, ce dernier envisageant un espace collectif sous un angle 'évolutif' ; alors que le premier envisage la sphère individuelle sous un angle 'intemporel' (càd. sans remettre à un résultat dernier de l'Histoire la perpective d'atteindre la Fin Ultime du Bonheur à l'échelon individuel). Pfuiiit! Voilà des 'digressions' qui risquent encore furieusement de nécessiter une «Modération» (lol)...
Ce qui est certain c'est que tu penses...donc tu es!:D