, Cayenne où il avait passé de trop longues années avant de revenir à Paris s'enliser dans ce milieu malsain qui lui servait de famille. Ah, de vraie famille, il n'en n'avait jamais eue. Elevé par une vieille tante après la mort de ses parents dans un accident ferroviaire au Cambodge survenu alors qu'il n'avait pas encore 5 ans, il s'était rapidement retrouvé livré à lui-même, faisant les 400 coups en compagnie d'autres petites frappes dans les quartiers sombres de Paname.
Jojo dégaina son téléphone portable et ses gros doigts malhabiles et boudinés composèrent le numéro. Une sonnerie, deux, trois, puis un déclic :
- Brigade des moeurs bonjour ?
- ...
[11 juillet 2001 : message édité par JackSim]