(Les Barbouzes, 1964, Georges Lautner)
Boris Vassilieff
- Oooh, petite soeur, mon coeur saigne, Boris est complètement détruit, abimé de sanglots, aaahhh...
(musique de violons tziganes)
Francis Lagneau
- Ah, le con...
Boris Vassilieff
- Pitié, laisse-moi te regarder, tu es splendidement occidentale... Boris, lui, hurle de douleur, toi tu souffres en-dedans...Ah !
Rosalinde
- Je crois Monsieur que la douleur vous égare...C'est Madame qui souffre en-dedans...
Boris Vassilieff
- Ahhh...Le désespoir, la foliiiie...Anouchka petite soeur dans mes bras...J'ai couru, épouvanté, Transsibérien, Tupolev, je pousse dans l'avion des cris terribles...aooouuhh... !
Amaranthe
- Mais enfin Monsieur, qui êtes-vous ?
Boris Vassilieff
- Tu...Mais...Boris ! Voyons ! Le presque frère...Ce pauvre cher Constantin a têté le lait de ma mère à Odessa...Ah...Odessa...Je nous vois encore, nos jeux, nos chants...Laï-laï-laï ! Wouh ! Laï-laï-laï-laï-la-la-la-laï !Wouh ! Aaah...L'odeur du goudron sur les quais d'Odessa, le vent du large dans les cheveux de ce pauvre cher Constantin...
Amaranthe
- Mais je croyais qu'il était né à Téhéran ?
Boris Vassilieff
- Et alors, hum ? On chante aussi bien à Téhéran qu'à Odessa, non ?
Francis Lagneau
- Oui mais le vent du large souflle un peu moins fort, c'est à deux cents bornes de la mer.
Boris Vassilieff
- Hum ! Notion bourgeoise des distances !
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J'adddoooore ce film!