Vous avez dit "professionnel" ?

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Un tout petit peu débordé en ce moment, j'ai pas trop le temps de répondre.
Non, je ne parle pas pas de fidélité de la reproduction des couleurs au sens où tu le décris Franck.
Je dis que chacun, dans une chaine graphique, doit prendre sa part de responsabilité.
Si un illustrateur utilise des matériaux fluorescents pour faire son œuvre, il ne doit pas être surpris si on lui annonce que ce n'est pas reproductible en quadri (j'espère que ça au moins, tu me le concède. En plus, c'est du vécu…).
Je suis d'accord avec toi, la reproduction n'est en fait qu'une série de réglages qui permet de tromper l'œil pour lui faire interpréter ce qu'il voit. De cette manière, un ouvrage sur Van Gogh permet de reproduire des peintures à l'huile en impression quadri. L'œil non averti va "reconstituer" ce qu'il voit, et aura l'illusion de voir une peinture (je sais pas si je suis très clair ce matin, moi-même j'ai des doutes…).
Du côté imprimeur, je maintiens : la latitude est très faible. L'imprimeur ne peut pas faire une "belle" impression à partir de films pourris…
Ou alors, mais c'et autre chose, l'artiste est présent au calage, il donne son sentiment et le conducteur modifie carrément les couleurs. Il remplace par exemple le Cyan par un mélange qui donnera un rendu plus proche de ce que désire l'artiste. Mais ce genre de technique empirique ne fonctionne bien que dans le cas d'une reproduction unique.
Dans le cas d'un bouquin, où nécessairement plusieurs images sont amalgamées sur la même feuille, c'est impossible.

C'est vrai VMU, il ne reste plus beaucoup de scannéristes. C'est pourquoi nous avons intégré le scan dans notre agence, pris des cours auprès des anciens et utilisons du matériel très performant. Mais c'est encore possible de faire des belles images qui satisfont le client, je t'assure.

Bonne journée à tous.
 
C'est vrai que les métiers de la photogravure ont été sinistrés ces dernières années. VMU évoque avec justesse la question des salaires à propos des scannéristes, mais les chromistes ne sont pas en reste : un bon chromiste capable à vue d'oeil d'apprécier la quantité de chaque encre nécessaire à la restitution d'une couleur, c'était pour l'Edition ce que sont les "Nez" à la Parfumerie, avec un salaire à la mesure du gain de temps que cela implique. Et que dire des typographes qui, après avoir poussé du plomb pendant des années, se sont retrouvés du jour au lendemain sur le carreau ! Mais je reste optimiste, il semble qu'un mouvement inverse s'amorce et que certains ont pris conscience des manques laissés par la ruée sur les nouvelles techniques. Il faudra seulement du temps à cette profession qui subit l'inertie des périodes d'amortissement du matériel. Ce n'est pas demain que celui qui vient de s'équiper d'une "petite" presse numérique quadri pour du A3 à 2 millions de francs va passer à l'hexachromie.
A bientôt tout le monde.
 
je suis tombé sur votre débat par hasard,et je l'ais trouvé bien intéressant je ne sais pas si je pourrais y apporter grand chose, je ne suis pas graphiste mais un simple artiste qui peint à l'huile sur des toiles ,et d'ailleur je reconais ne pas avoir compris tout les termes utilisés, jusqu'à maintenant je ne m'etais pas impliqué dans la reproduction de mes œuvres mais là on prépart un livre alors forcément je passe beaucoup de temps a faire de la mise en page et à retoucher mes fichiers images dans photoshop (ektas scanés) ce que je voudrais dire c'est que je ne recherche pas la reproduction exacte des couleurs et que la reproduction en cinq ou dix fois moins grande sur papier d'une toile est forcément quelque chose de differant , je me rend compte que certaine de mes images misent sur papier sont volontairement très differantes de l'original, plus sombres, plus clairs, plus contrastées ,je joue même sur les couleurs pour armoniser plusieures images sur une même page.
tout cela pour dire que la reproduction ne se limite pas à des aspects techniques mais que l'artiste doit s'y impliquer complètement parcequ'une reproduction c'est deja une autre œuvre art!
 
Non non non ! C'est juste des petits coups de pinceau.
Poil de martre et petit-gris.
Rangez vos couteaux à palette !
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"Un duel! Un duel, ou dois-je vous cracher au visage!!"

Gabriel Feraut, "Duellist"


Allez, s'il vous plait, un mêlée à l'ancienne entre les vrais artistes et les imposteurs infographistes
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S'il vous plait! Juste pour me faire plaisirs!


Olivou, (pour la paix des ménages)
 
je n'ais aucunement l'intention d'abandonner mes prétentions la peinture représente 90% de mon temps et c'est ce qui me permet de vivre: je ne cherche pas de justification et si je suis consentant c'est parce que je veut participer et controler tout ce qui a un rapport avec mon travail (du choix des éclairages en galerie , au choix des cadres par exemple) quant a la réalisation d'un livre c'est un choix personel de faire le plus de choses possibles par moi même (si j'avais le matos je ferais même les ektas) après tout c'est pas désagréable de bosser sur un Mac de retoucher ses images de créer ses pages de faire ses titres ses petites ilustrations, c'est aussi une forme de création, et puis ça me change de mes pinceaux!


amitiés MP
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par yt:
je n'ais aucunement l'intention d'abandonner mes prétentions la peinture représente 90% de mon temps et c'est ce qui me permet de vivre: je ne cherche pas de justification et si je suis consentant c'est parce que je veut participer et controler tout ce qui a un rapport avec mon travail (du choix des éclairages en galerie , au choix des cadres par exemple) quant a la réalisation d'un livre c'est un choix personel de faire le plus de choses possibles par moi même (si j'avais le matos je ferais même les ektas) après tout c'est pas désagréable de bosser sur un Mac de retoucher ses images de créer ses pages de faire ses titres ses petites ilustrations, c'est aussi une forme de création, et puis ça me change de mes pinceaux!


amitiés MP
<HR></BLOCKQUOTE>

fais gaffe !
c'est bougrement chronophage, un mac.
Tes pinceaux vont sécher !
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pour olivou 94: je suis allez sur ton site tes ilustrations et tes peintures sont pas mal du tout et en ce qui concerne l'archithecture mediéval on a le même centre d'intéret , j'ai mis ton site dans mes favoris j'irais y jeter un oeil de temps en temps
a bientôt MP
 
Et boum ! Tombé dans le débat par hasard, et dans le panneau par nécessité ! Encore un exemple, encore une victime des Professionnels qui assoient leur réputation sur le travail des autres. Et leur autorité sur la technicité des moyens mis en oeuvre. Que pèsent quelques pinceaux face aux rouleaux encro-compresseurs de l'Edition ? Et en plus on est consentant ? On se trouve des justifications? Des devoirs d'implication ? On y prend goût ?
Non, ne pleure pas, cher YT, je suis avec toi, c'est juste de l'amertume. Moi aussi j'y ai pris goût, de photographe j'ai fini par devenir infographiste ; le "iste", c'est la médaille qu'on m'a collée pour avoir bien voulu abandonner mes prétentions. On n'est pas tous des Arman pour faire couler nos bronzes par les autres. Quand il n'y aura plus que des "istes" on publiera tout sur le net et on aura notre revanche. Il leur restera le packaging. T'as encore de beaux jours Smow !
Sincères condoléances.
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Franck Aguila:
Et boum ! Tombé dans le débat par hasard, et dans le panneau par nécessité ! Encore un exemple, encore une victime des Professionnels qui assoient leur réputation sur le travail des autres. Et leur autorité sur la technicité des moyens mis en oeuvre. Que pèsent quelques pinceaux face aux rouleaux encro-compresseurs de l'Edition ?
T'as encore de beaux jours Smow !
Sincères condoléances.
<HR></BLOCKQUOTE>

Ca fait quelques temps que je ne suis pas venu voir.
Surprise…
Quelle agressivité aussi soudaine qu'incompréhensible.
Quelque chose a du m'échapper à un moment. Mais quoi?????

Penses tu que je méprise les artistes au point de leur imposer mes méthodes et mes vues???
Si c'est ça, tu n'as rien compris et j'en suis étonné.
Ce que je dis, c'est justement le contraire. Si un artiste souhaite faire une œuvre, pas de problème, il a ses pinceaux, ses bombes de peintures, ses seaux, etc. Ce qu'il veut.
Son œuvre est unique, elle est faite pour être vue, touchée, sentie, palpée…
Là où peut se poser un problème, c'est au moment de la reproduction en série de l'œuvre. Et à ce moment, l'artiste doit comprendre qu'il y a des contraintes qui ne sont pas du ressort de l'imprimeur ou du photograveur, mais qui sont des contraintes de faisabilité, point final.
Nous reproduisons des peintures réalisées avec des pigments de toutes sortes avec quatre encres primaires et un système de points en trompe l'œil. Il est normal que le résultat imprimé soit moins riche que l'original.

L'artiste n'est pas soumis à un diktat quelconque. C'est un simple fait. Inutile d'en faire un fromage. Lorsque l'artiste accepte ce fait, il peut tout à fait s'intégrer dans le processus de fabrication et donner son avis à tout moment. Comme je le disais, le conducteur offset peut alors interpréter avec lui l'impression de son œuvre et en faire une œuvre nouvelle, différente de l'originale, mais satisfaisante pour l'artiste. Ca te parait choquant???
Pas à moi.
Le problème peut se poser lorsque l'artiste refuse de comprendre que les imprimeurs travaillent dans un autre espace colorimétrique qu'eux. Dans ce cas, il peut y avoir confusion et discussion. Mais je ne peux pas dire que ça me soit souvent arrivé. En général, les artistes comprennent très bien les contraintes.
Et leurs pinceaux pèsent largement aussi lourd que les pseudos rouleaux compresseurs de l'imprimerie.
Ne t'en fais pas.
Bonne journée à tous.
 
Sincèrement désolé, Smow, que tu aies pu te sentir mis en cause. La dernière phrase de mon message faisait seulement référence à tes travaux pour le packaging de cosmétiques. Je n'ai pas encore très bien saisi ta place exacte dans la chaîne éditoriale, mais quelle qu'elle soit, elle me semble assise sur de sérieuses compétences. Ce qui est loin d'être mon cas puisque mon travail n'en constitue que le premier maillon. Et, c'est là que je veux en venir ; toutes mes connaissances péniblement acquises sur la partie photogravure et impression ne me permettent qu'une chose : mesurer l'étendue de mes lacunes ! C'est pour celà que je saute au plafond chaque fois qu'on me demande des fichiers entièrement finalisés. Je ne dis pas que ce n'est pas mon affaire, mais simplement que mon affaire glisse vers un domaine qui m'est totalement étranger, dans lequel je ne peux que perdre mon temps et faire des c... (Comme les chefs d'entreprise avec PowerPoint, dont tu parlais dans un autre débat). En revanche, pour le dialogue et la coopération, alors là oui ! Malheureusement, dans mon cas précis, cette possibilité n'existe pas, l'Editeur constitue une barrière infranchissable. J'en reviens toujours à mon domaine personnel car il constitue une caricature de ces problèmes. Un grand nombre des images que j'utilise dans mes illustrations provient d'appareillages très coûteux qui fournissent des fichiers aux 256 couleurs indéxées sur des palettes allant du noir au rouge, au vert ou au bleu VIDEO !!! Donc notoirement non reproductibles en offset. L'Editeur qui est un pur scientifique, ne comprend rien aux exigences de l'imprimeur qui lui-même n'a rien à faire des questions scientifiques. Le problème, c'est qu'en quelques années l'image a perdu son statut d'illustration pour acquérir celui de PREUVE de ce qu'on avance dans l'article. C'est pourquoi, bien qu'étant un fervent défenseur de l'Edition traditionnelle, j'appelle de mes vœux une Edition "tout électronique" pour ce qui concerne les publications scientifiques. Mais pour tout le reste, l'humilité, le dialogue et le respect du travail de l'autre (et dans les deux sens) sont plus que jamais indispensables.
Sur ces considérations politiquement plus que correctes, amitiés à tous !
Et encore une fois ; vraiment désolé Smow !
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Franck Aguila:
Sincèrement désolé, Smow, que tu aies pu te sentir mis en cause.!<HR></BLOCKQUOTE>

T'inquiètes pas, il m'en faut plus pour vraiment me facher, je fais juste semblant des fois…

<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Franck Aguila:
La dernière phrase de mon message faisait seulement référence à tes travaux pour le packaging de cosmétiques. Je n'ai pas encore très bien saisi ta place exacte dans la chaîne éditoriale, mais quelle qu'elle soit, elle me semble assise sur de sérieuses compétences.<HR></BLOCKQUOTE>

Mes "compétences" comme tu dis viennent de deux sources principales : les cours que j'ai suivi (dans une autre vie j'ai l'impression, il y a plus de 20 ans, à l'époque où l'idée même de PAO n'existait que dans les rêves des auteurs de SF…
L'autre source, la principale, vient de l'écoute des autres et de la compréhension.
Je dirige une agence de communication et publicité que j'ai créée il y a 12 ans. Mais avant, je me suis occupé d'une imprimerie, et j'ai été responsable de com. dans une grosse PME de services qui claquait pas mal de fric dans la pub.
Aujourd'hui, je fais pas mal d'édition (d'art entres autres), de travaux autour des cosmétiques (catalogues, flyers, etc.) et de revues.
Voilà pour mon profil (ICC of course)
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<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Franck Aguila:
Ce qui est loin d'être mon cas puisque mon travail n'en constitue que le premier maillon. Et, c'est là que je veux en venir ; toutes mes connaissances péniblement acquises sur la partie photogravure et impression ne me permettent qu'une chose : mesurer l'étendue de mes lacunes ! <HR></BLOCKQUOTE>

Allons, allons…

<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Franck Aguila:
C'est pour celà que je saute au plafond chaque fois qu'on me demande des fichiers entièrement finalisés. Je ne dis pas que ce n'est pas mon affaire, mais simplement que mon affaire glisse vers un domaine qui m'est totalement étranger, dans lequel je ne peux que perdre mon temps et faire des c... <HR></BLOCKQUOTE>

Là, je suis d'accord avec toi. Si on te demandes des fichiers entièrement finalisés alors que tu n'as ni les compétences ni les outils pour les fournir, c'est de la triche.


<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Franck Aguila:
En revanche, pour le dialogue et la coopération, alors là oui ! Malheureusement, dans mon cas précis, cette possibilité n'existe pas, l'Editeur constitue une barrière infranchissable. J'en reviens toujours à mon domaine personnel car il constitue une caricature de ces problèmes. Un grand nombre des images que j'utilise dans mes illustrations provient d'appareillages très coûteux qui fournissent des fichiers aux 256 couleurs indéxées sur des palettes allant du noir au rouge, au vert ou au bleu VIDEO !!! Donc notoirement non reproductibles en offset. L'Editeur qui est un pur scientifique, ne comprend rien aux exigences de l'imprimeur qui lui-même n'a rien à faire des questions scientifiques. Le problème, c'est qu'en quelques années l'image a perdu son statut d'illustration pour acquérir celui de PREUVE de ce qu'on avance dans l'article. C'est pourquoi, bien qu'étant un fervent défenseur de l'Edition traditionnelle, j'appelle de mes vœux une Edition "tout électronique" pour ce qui concerne les publications scientifiques. Mais pour tout le reste, l'humilité, le dialogue et le respect du travail de l'autre (et dans les deux sens) sont plus que jamais indispensables.
Sur ces considérations politiquement plus que correctes, amitiés à tous !
Et encore une fois ; vraiment désolé Smow !
<HR></BLOCKQUOTE>

Évidemment, si tu ne faisait que de l'édition électronique, ton problème de couleurs serait résolu. Toutefois, d'un écran à un autre, d'une vidéo Mac à une vidéo Windows, n'y a-t-il pas des différences également?
Ton problème me semble venir plus de l'intermédiaire (l'éditeur) qui se positionne entre toi et l'imprimeur. mais encore une fois, je ne crois pas que l'imprimeur soit la bonne personne pour résoudre ton souci. Un photograveur ou disons un graphiste très au courant de ces problèmes serait sans doute mieux placé.
Le problème n'est pas que l'imprimeur n'en ait rien à faire des considérations scientifiques. C'est tout simplement qu'il ne sait pas reproduire sur papier une palette de couleurs purement vidéos.
Je pense toutefois que les publications scientifiques sont plus anciennes que la vidéo et que l'internet.
Peut-être pourriez-vous mettre au point une palette de couleurs de correspondance entre la vidéo et l'offset.
Le dialogue pourrait sans doute résoudre le problème devant lequel tu te trouves.
Ne crois tu pas?
Cordialement.
 
Concernant ton dernier paragraphe.
Quand je dis "imprimeur" (tendance à la généralisation) j'englobe en fait pour simplifier tout ce qui est en aval de l'éditeur. J'allais dire "toute la faune qui est en aval" parce que le foisonnement des métiers impliqués donne un peu cette impression aux novices.
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Pour les images monochromes, il y a bien entendu belle lurette que j'ai établi les palettes permettant un rendu correct de ces images en quadri. Le vert tend vers le jaune-vert, le rouge tend vers l'orangé, et l'impression de luminosité est à peu près restituée.
Pour illustrer les problèmes de dialogue, un petit exemple : Parfois on doit combiner ces images pour montrer sur des cellules la localisation de différents marqueurs en fluorescence verte et rouge, les zones communes aux deux fluorescences apparaissant en jaune. Donc le jaune-vert doit être suffisament vert et l'orangé suffisamment rouge pour ne pas être confondus avec le jaune ! Heureusement il y a Photoshop pour pallier les déficiences du logiciel-source à 500 000F ! Et ce n'est pas tout : la fluorescence bleue peut être encore combinée aux deux autres pour rendre visible la topographie générale de la cellule qui sinon "apparaît" en noir sur fond noir (il y a plus lisible). Et là, pas question d'avoir du blanc dans les zones de colocalisation ! Aaaaargh !!! Les rares fois où j'ai pu exposer ce problème au dernier maillon de la chaîne, il m'a conseillé de contacter le fabriquant du microscope confocal en question. C'est vrai que c'est lui qui détient les clefs, tant au niveau des problèmes colorimétriques que de ceux de définition (ces images faisant 512x512 pixels tu imagines leur taille à 300dpi !). Mais on ne va pas pleurnicher pour de telles vétilles et dénigrer un Leitz à 2 millions de francs voyons !
En cherchant bien, Smow, tu es sûr de ne pas avoir des exemples croustillants dans tes cartons ?
 
Des exemples ? Bien sûr, ça arrive très souvent que l'on soit confrontés à des soucis de ce genre.
Mais ce n'est peut-être pas l'endroit pour se moquer de nos clients.
Bon, une petite anecdote quand même.
Un jour nous recevons un visuel photoshop d'un de nos clients.
Un artiste sur ordinateur avait fait (commis?) une "œuvre" directement sur Photoshop.
C'était destiné à faire une affiche format 80X120 cm en quadri. Nous recevons le fichier sur CD.
Première surprise : le fichier est en RVB. Il est accompagné d'une sortie couleurs, dont les couleurs ne correspondent évidemment pas au fichier.
Nous appelons l'artiste.
Nous lui indiquons que nous devons convertir le fichier en CMJN, et que lors de cette conversion, les couleurs changent tellement que nous hésitons à aller plus loin sans son avis.
Le bonhomme ne se dégonfle pas. Au téléphone, il se plante devant son PC (!!!) et convertit son fichier en CMJN. Cris de stupeurs à l'autre bout du fil : "c'est pas possible, c'est pas du tout ça que je veux, quelle horreur!!! Le fond de mon affiche devient vert, faites quelque chose."
Nous sommes perplexes, car le fond de son œuvre est bleu, la conversion lui donne une tonalité assez sourde, style Reflex Blue pour les connaisseurs, mais en aucun cas ce fond ne devient vert.
Nous essayons d'approfondir un peu le problème. Il s'avère bien vite qu'en réalité, son écran est une sous-marque coréenne, sans doute très peu cher, mais très probablement très peu fiable.
Nous lui demandons de passer dans nos locaux, pour visualiser sur nos écrans (Barco calibrés), et retoucher avec nous autant que possible les couleurs.
"Pas possible, j'ai autre chose à faire. On va faire ça par téléphone. Qu'est ce vous avez comme bleu?"
"Ben, un genre de Reflex", que je répond comme un gros niais.
"C'est quoi Reflex?"
"Vous avez une gamme Pantone?" je demande d'une voix assez faible.
"Une gamme quoi?"

Et voilà, après deux heures d'une impossible dialogue de sourd, nous avons modifié les couleurs de son affiche.

Et le pire, c'est qu'à la livraison, il était enchanté.

Mais je déconseille absolument à tous de tenter des manœuvres de ce genre. C'est stressant au possible et assez surréaliste.
 
en tant que photographe, je crois pouvoir dire que notre métier est subit au même traitement, j'ai fait des tirages pendant des années sur support cartoline(baryté pour ceux qui connaissent) et un tirage baryté est une Oeuvre finale (qu'on peu scanné bien sur) mais qui demande un savoir faire que j'aime beaucoup (lisez les livres d'ansel Adams en anglais sur le sujet) une photo numérique ou une photo scannée n'est qu'un intermédiaire pour la publication. Un tirage Noir et blanc peut se conserver des centaines d'années. une impressin d'imprimante dix ans...C'est une conception de la photographie qui se perd, quand les beaux tirages couleurs ns'effaceront et lorsque les ordinateur ne liront plus les Tiff et Jpeg nos pauvres CD d'images seront perdus.