10.13 High Sierra 100% des apps depuis le Mac App Store

C'est très intéressant tout ça, justement j'essaye de comprendre de quelle dépendance ils ont peur en ce cas là si ce n'est que ça ? Cette peur viendrait d fait que le Mac App Store puisse devenir le seul point d'entrée ? Les éditeurs des apps gratuites de l'app store iOS souffrent de ça ?
Je n'arrive vraiment pas à saisir la différence entre ces deux stores : si ce n'est qu'un est obligatoire (iOS), et l'autre pas. Mais le marché du premier semble porteur, même pour des apps gratuites. Pourquoi cette différence de traitement de la part des éditeurs, dev ?

Pour les "store" je parle bien ici uniquement du store app qui n'est pas commun à macOs et iOS contrairement au store musiques/films/Book. Et comprendre justement en quoi ça ne marche pas, au final je pense qu'on serait gagnant à ce qu'il y ait un pont entre les deux.

Pour le dernier point, oui les applications réapparaissent mais on parle donc bien uniquement des apps du Mac App Store, pas celle en dehors.
 
Pourquoi cette différence de traitement de la part des éditeurs, dev ?
Parce que contrairement à iOS, les éditeurs pour macOS peuvent faire jouer depuis toujours la concurrence sur la distribution, y compris sur l'auto-distribution, et a priori, l'intérêt d'être présent sur le MAS semble alors moins aussi définitif que quand y'a pas d'alternative, preuve qu'une partie de "l'évidence" de l'App Store est en fait que de tout façon y'a pas le choix.

Mais rassurez-vous, Apple imposera le MAS à son tour, sur une plateforme qui sera alors plus proche de iOS que de macOS, la direction semble assez claire.

Mais par rapport à votre besoin de facilité pour vos parents, pourquoi ne pas envisager tout simplement d'avoir un iPad Pro tout simplement, là, maintenant, sans attendre une iOSfication de macOS ? Car cela répondra à ce que vous cherchez : la facilité et la sécurité du monde de l'iPhone, mais avec un clavier, un écran très bon et un stylet.
 
C’est un chemin qu’ils ont déjà emprunté (iPad), mais je cherche à comprendre surtout si ces deux logiques différentes de store sont pertinentes entre un appareil « mobile » (iOS) et un appareil de bureau (macOS) ...
 
Bonjour,

Je viens de parcourir ce sujet et je voudrais remettre quelques pendules à l'heures et corriger des affirmations qui procèdent plus du présupposé que de la réalité.

"royalties élevées"

Apple demande 30 % pour les applications payantes (rien sur le gratuit, si ce n'est l'abonnement annuel au service développeur). Il a déjà été signalé par de nombreux développeurs que ce prix était correct au regard du service apporté (hébergement, maintien de serveurs, distribution, gestion des paiements électroniques et des licences). Un service hors Mac App Store demandera autant si ce n'est plus pour le même travail.

Faites une recherche Google, Bing, Qwant, etc., sur "kagi software mac". Vous verrez le destin d'un tel service (pourtant réputé) et celui des développeurs qui y étaient attachés.

"contraintes techniques"

Apple impose des limitations techniques aux applications du Mac App Store. Une sorte de code de bonne conduite du développement sur Mac. L'avantage est de garantir un très haut niveau de qualité et de sécurité, mais le revers est de brider parfois les applications.

"sécurité"

Une application provenant du Mac App Store n'est pas une garantie absolue de sécurité. Cela limite les risques mais ne les supprime pas. Apple ne vérifie pas toutes les applications (il y en a trop) mais elle réagit très vite lorsqu'il y a un problème.


Sur l'idée de ce fil, à savoir fonctionner sur Mac uniquement avec des applications du Mac App Store. C'est un exercice intéressant mais qui se heurte très vite au principe de réalité.

Par exemple, OnyX. Il n'y a pas d'application équivalente à OnyX sur le Mac App Store. Simplement parce qu'OnyX n'est pas conforme aux règles du Mac App Store. Le logiciel cité, Dr Cleaner n'a rien à voir avec ce que fait OnyX. Le croire c'est ne pas connaître ou ne pas comprendre la nature d'OnyX. M'enfin, OnyX n'est pas un logiciel indispensable, ce qu'il fait se fait aussi à l'aide de lignes de commandes.

D'une manière générale, se contraindre au MAS revient à se priver d'excellentes applications : par exemple XLD, Skim, Transmission, Opera, Firefox, Little Snitch, etc.

C'est faisable, c'est vivable, mais à mon sens cela revient à brider sa machine et sa propre liberté.

Sinon, pour limiter les applications : compte standard et contrôle parental.


P.S. :
Mais rassurez-vous, Apple imposera le MAS à son tour, sur une plateforme qui sera alors plus proche de iOS que de macOS, la direction semble assez claire.
Tissu de conneries. Même pas originales puisque répétées à l'envie depuis le 6 janvier 2011.
 
Merci Moonwalker pour ces précisions, et de prendre place dans cet échange. Il s'agit bien sûr d'un "exercice de style".

J'essaye aussi de comprendre la barrière entre les apps qui pourraient très bien être sur le MAS et celles qui ne peuvent pas, liées aux règles de bonnes conduites d'Apple. Et justement comprendre si ces règles sont justifiées.

Vous citez ces applications : XLD, Skim, Transmission, Opera, Firefox, Little Snitch. Justement toutes ces apps n'entrent pas dans les critères de sécurité du MAS ?
Quelles règles s'appliqueraient (j'en demande surement trop là) ?
 
Un service hors Mac App Store demandera autant si ce n'est plus pour le même travail.

Une affirmation bien gratuite.
Vu le faible engouement pour le MAS, faut croire que les éditeurs hors MAS sont tous des idiots, alors...

Par ailleurs, ce qui a coulé Kagi, c'est pas les coûts d'hébergement ou d'infrastructure (y'en avait pas !) ni même une marge trop faible mais leur choix d'avoir accepter comme client (qui deviendra leur plus gros client) de gérer les abonnements d'un service d'assistance juridique aux pratiques commerciales très discutables, dont les conséquences n'ont été prise en compte par Kagi que trop tardivement, les endettant à un niveau intenable.

Enfin, comparer une époque où le paiement en ligne n'existait quasiment pas avec la situation aujourd'hui, où un Stripe prend 3% + 0.3 sur chaque transaction tout en offrant une intégration du service très poussée dans votre propre site, que vous soyez une grosse boite ou un particulier lambda, me parait être assez à côté de la plaque.

Tissu de conneries. Même pas originales puisque répétées à l'envie depuis le 6 janvier 2011.

Vous confondez la date de lancement du MAS avec la date de mes premiers commentaires sur le sujet.
 
Une affirmation bien gratuite.
Vu le faible engouement pour le MAS, faut croire que les éditeurs hors MAS sont tous des idiots, alors...

Par ailleurs, ce qui a coulé Kagi, c'est pas les coûts d'hébergement ou d'infrastructure (y'en avait pas !) ni même une marge trop faible mais leur choix d'avoir accepter comme client (qui deviendra leur plus gros client) de gérer les abonnements d'un service d'assistance juridique aux pratiques commerciales très discutables, dont les conséquences n'ont été prise en compte par Kagi que trop tardivement, les endettant à un niveau intenable.

Enfin, comparer une époque où le paiement en ligne n'existait quasiment pas avec la situation aujourd'hui, où un Stripe prend 3% + 0.3 sur chaque transaction tout en offrant une intégration du service très poussée dans votre propre site, que vous soyez une grosse boite ou un particulier lambda, me parait être assez à côté de la plaque.



Vous confondez la date de lancement du MAS avec la date de mes premiers commentaires sur le sujet.

Je ne confond rien du tout. C'est bien depuis le lancement du Mac App Store qu'on a ce genre de commentaires, huit ans qu'on nous promet l'apocalypse. Je vous dénie simplement toute pensée originale et sensée.

Hé bien, avec un service aussi concurrentiel, je m'étonnes qu'il y ait encore des applications sur le Mac App Store. Il faut bien qu'ils y trouvent leur compte, quoi que vous en disiez.

La leçon à retenir n'est pas la façon dont Kagi a coulé mais le fait qu'il a coulé, emportant une partie des recettes de ses clients.

Avec vous, c'est toujours le doigt et la Lune.
 
Je vous dénie simplement toute pensée originale et sensée.
Dit l'insensé qui perd donc son temps à discuter avec un autre insensé.

Hé bien, avec un service aussi concurrentiel, je m'étonnes qu'il y ait encore des applications sur le Mac App Store. Il faut bien qu'ils y trouvent leur compte, quoi que vous en disiez.

Comme pour l'AppStore, pour toucher l'utlisateur macOS lambda, il faut y avoir accès, et pour cela il faut passer la barrière du réglage par défaut qui, désormais, n'autorise l'installation d'apps que depuis le MAS. Une part de plus en plus importante d'utilisateurs mac, et ce thread est en plein dans ce sujet, se laissent convaincre par le marketing sécuritaire du MAS. Cela réduit de facto le marché hors MAS aux utilisateurs qui ne sont soit pas convaincus *et* suffisamment autonome pour savoir changer cette option.

La leçon à retenir n'est pas la façon dont Kagi a coulé mais le fait qu'il a coulé, emportant une partie des recettes de ses clients.

Après 20 ans, et pour une raison qui n'avait rien à voir avec les coûts de la plateforme de paiement, *le* service que payaient les clients de Kagi.
Vous êtes prêt à parier qu'en 2031, 20 ans après sa création, le MAS sera encore là, avec les mêmes conditions qu'actuellement ?

Le MAS non plus n'est pas éternel ni immuable. Les conditions des stores d'Apple peuvent et ont déjà changé. Uilatéralement. En emportant une partie de recettes de certains éditeurs.
Le sandboxing, pas présent ni obligatoire au départ, pousse dehors désormais bon nombre d'apps trop *techniques*, le marketing à base de FUD réduit la volonté des utilisateurs à faire confiance à des éditeurs sans passer par la validation sanctifiée d'Apple (qui laisse passer pourtant pas mal de merde malgré tout...), mais y'a moins de risque pour un éditeur de perdre ses recettes en passant par le MAS que par de l'hébergement ailleurs et une plateforme de paiement en ligne tierce ?

Depuis quand mettre tous ces œufs dans le même panier n'est pas un risque !?

Avec vous, c'est toujours le doigt et la Lune.

Pour cela, faudrait déjà trouver un sage.
 
Déjà, 100% MAS ce n'est pas mon crédo. C'est la proposition de ce fil et j'ai déjà indiqué ce que j'en pensais.

il faut passer la barrière du réglage par défaut qui, désormais, n'autorise l'installation d'apps que depuis le MAS.

Le réglage par défaut de macOS est toujours "App Store et développeurs identifiés".

Ce réglage se contourne d'un clic secondaire sur l'application. C'est indiqué dans l'aide.

On peut parfaitement distribuer des applications certifiées hors MAS (même des malwares) et en faire commerce.

Se procurer une application sur le MAS est plus sûr. C'est un fait, pas du "marketing". Ce n'est cependant pas une garantie et personne dans ce fil ne l'a prétendu. Au contraire, j'y ai lu plusieurs mises en gardes et j'en ai fait moi-même.

Le sandboxing est un progrès concernant la sécurité générale du système. Si son introduction a boulversé des habitudes et des conservatismes, et si Apple n'a pas toujours été très claire dans sa communication et ses instructions, il n'empêche en rien aujourd'hui la réalisation d'applications complexes. Au contraire, il a permit de faire le ménage dans les mauvaises manières de faire.

Celui qui veut s'en affranchir n'est pas obligé d'en passer par le MAS.

L'utilisateur, lambda ou pas, va surtout chercher à installer l'application qui répondra le mieux à ses besoins, qu'elle soit sur le MAS ou ailleurs, qu'elle soit certifiée ou non.

La situation actuelle de la plateforme Macintosh est une totale liberté de développement, une totale liberté de distribution, une totale liberté de commercialisation, une totale liberté d'installation (même 100% MAS si on le désire).

Prétendre le contraire, voilà le seul vrai F.U.D.

Le F.U.D. c'est vous.


(écrit sur Mojave et publié à l'aide d'Opera, navigateur tiers et logiciel "sandboxé" téléchargé hors du Mac App Store)
 
Amusant comme fil. Pour ma part, si ce n’est pas dispo sur le Mac App Store je n’en veut pas. Seule exception les logiciels Adobe, mais je vais bientôt les remplacer par la suite d’Affinity.

Ensuite il y a le certaines limitations, pas de torrent (je m’en suis passé), pas de little snitch (ça pourrait être un manque en effet). Mais il y a de gros avantages comme réinstaller une machine fiable en cas de crash, plantage ou pire vole et achat d’un nouveau Mac. Avant, réinstaller un Mac me prenait une journée entière, maintenant, en deux heures c’est réglé.

Et 30% pour le service ce n’est vraiment pas énorme. Un développeur qui géré son site correctement avec paiement et tout le nécessaire pour la bande passante, gestion des versions etc devra en vendre beaucoup de logiciel pour amortir ça.
 
Dernière édition:
Déjà, Dreamweaver, c'est poubelle d'origine. Ensuite, des logiciels de création de page web, il y en a plusieurs sur l'App Store.

Je dirais Sparkle. Sinon, tu as (enfin) Rapidweaver 8 ou Sandvox.
 
Wow merci pour ces échanges passionnés et passionnant. Et content que d'autres emboîtent le pas dans leur expérience avec le MAS (Gwen, Progi1984, subsole, peyret ...).

Pour revenir au débat, je comprends la "peur" et les risques de centraliser toutes les apps au même endroit. Il peut y avoir des dérives dans ce genre là l'exemple d'Apple News est identique. Les éditeurs deviennent des fournisseurs de contenu et perdent leur contrôle, et leur diffusion. C'est un point qui peut expliquer le faible intérêt des développeurs pour le MAS, mais est-ce le seul ?
Ensuite, merci de mettre le doigt sur des vérités et contre vérités, impossible de savoir qui a raison. "La sécurité du MAS est réelle ou plus marketing ?" vaste débat.

Je reviens sur l'idée de ce topic : il n'est pas question de se dire que la MAS doit être la seule porte d'entrée des app sur macOS, le choix de l’utilisateur est préférable. Mais il est vrai que si ce choix est fait par certain '(et plus que je ne l'imaginais) concernant l'adoption du MAS, alors le choix est restreint.
Dans la vie de tous les jours je trouve ça très bien que certain puisse faire ses courses dans un supermarché et trouver ce dont ils ont besoin. Et d'autres puissent directement aller chez le producteur.
Mais encore une mon interrogation vient du lien entre le supermarché et des producteurs. Quels sont les points qui bloquent les développeurs à proposer une app sur le MAS (ex : navigateur internet, app de torrent, agragteur de messagerie instantané ...)

Il manquerait le retour d'expérience d'un développeur. Je conclus avec l'article de MacG d'hier : https://www.macg.co/logiciels/2019/...ur-le-mac-app-store-avec-une-promotion-105754 Je cite "L’éditeur Realmac est manifestement parvenu à s’arranger avec les contraintes d’Apple." Comme quoi les choses peuvent bouger/s'arranger.

On continue dans le respect de chacun ;)
 
Non, merci pour l'info je vais regarder de près.
BlueGriffon, ne semble plus être trop suivit.
@peyret
komposer, idem pas très up to date.
@gwen
Je vais tester Sparkle, qui me parait sympa, mais je me demande si l'on peut réellement faire tout ce que l'on veut, et mettre les mains dans le moteur.

Merci à tous :merci:
 
@peyret
komposer, idem pas très up to date

Mais il fonctionne sur HS.... Bon c'est vrai que j'ai pas testé sur Mojave, vu que mon mac n'est pas compatible HS....

(De toutes façons, c'est celui qui est plus proche de Adobe DreamWiever pour ce qui est du rendu )
 
Dernière édition: