16 bit... et considérations sur le flux RVB et le CTP

... non bien entendu, mais même en matière de photo, une tranche de jambon dans laquelle il y a un poil de cyan en trop, devient gris, un bijou en or avec trop de maj, c'est du cuivre, le genre de détails pas forcément visibles sur un moniteur TFT, également sur certains pack_shoot, genre le bleu Epson ... perso, je ne peux pas me passer de mon nuancier, les yeux se fatiguent, le nuancier lui ne bouge pas !!! La semaine dernière, j'ai pas fait gaffe. J'ai sorti un doc avec du coton blanc bien trop majenta, j'avais alors rien remarqué, aujourd'hui je regarde ça et je reste sans voix ... mais comment ???

Photoshop est un logiciel puissant dont certaines fonctions restent trop souvent méconnues, il suffit d'afficher la palette de couleur en CMJN pour connaître les valeurs CMJN de l'image RVB à l'endroit où se trouve le curseur, il existe également un outil Echantillonnage de couleur qui permet de placer jusqu'à 4 points de repère sur l'image pour connaître ces valeurs, et il est aussi possible de travailler dans un mode colorimétrique donné tout en prévisualisant dans un autre mode (menu Affichage > couleur de l'épreuve).
Dans le menu Affichage > couleurs non imprimable on peut aussi visualiser les couleurs hors gamut, c'est-à-dire celles qui seront modifiées lors de la conversion en CMJN.

Bien entendu les valeurs ainsi obtenues sont celles du profil de travail mais il est possible d'en choisir un autre à la volée (menu Affichage > Format d'épreuve > Personnalisé), ce qui permet de prévisualiser et de connaître les valeurs colorimétrique en fonction des différents périphériques prévus pour la sortie. (Chacun ici sait qu'une même image n'a pas le même rendu sur du papier Offset couché ou sur du papier journal...)

Donc on peut bien travailler un jambon ou un bleu Epson en RVB sans jamais perdre de vue les valeurs des encres CMJN à la sortie (et en fonction des différentes sorties éventuelles).
Tout repose ensuite sur une gestion cohérente des profils colorimétriques.

C'est comme ça que je fais, parce que bien entendu je ne me fie jamais à ce que je vois à l'écran... Et cela ne pose pas plus de problème que de retoucher en mode CMJN (ni moins d'ailleurs, c'est pour ça que je parle de choix perso).

A noter que cela vaut aussi pour InDesign et Illustrator.

;):up:
 
Bon… Je donne une méthode et c'est la mienne :

1. Pom A (on sélectionne tout)
2. Pom Shift C (on copie avec fusion)
3. Pom N (on crée un nouveau document)
4. Pom V (on colle)

Heu… Ça parait un peu long comme ça mais avec de l'entraînement c'est efficace…
:D

Et puis on perd le nom de l'image au passage.
Finalement la solution du script avec un raccourci est pas mal pour moi.
Mais encore mieux, après essai, il s'avère que le dé-cochement de la case "transparence" reste par défaut après l'avoir fait une fois, donc je vais vraiment pas m'embêter et je vais laisser ça comme ça. Plus besoin d'aplatir.

Edit (Niconemo) : voir la conversation originale


-=-=-=-=-=-=-

Bon sinon, toute la conversation sur les couleurs en 8 16 en 64 bits, c'est assez intéressant et même abyssal par moment (j'avoue que j'ai pas tout lu en détail, je me suis arrêté après 5 messages) mais c'est bien dommage de l'avoir mis dans ma discussion vu que le titre n'a rien à voir. Le prochain qui cherchera à se renseigner sur les couleurs 8 bits et tout, il verra pas votre discussion.
Ou alors est-ce qu'un modo a le pouvoir suffisant pour faire un couper-coller de 15 messages d'un coup. (ou un coupé-décalé pour rester dans le temps des private jokes de poulet).

Edit (Niconemo) : tu n'as pas tord et c'est réglé
 
il suffit d'afficher la palette de couleur en CMJN pour connaître les valeurs CMJN de l'image RVB à l'endroit où se trouve le curseur, il existe également un outil Echantillonnage de couleur qui permet de placer jusqu'à 4 points de repère sur l'image pour connaître ces valeurs, et il est aussi possible de travailler dans un mode colorimétrique donné tout en prévisualisant dans un autre mode (menu Affichage > couleur de l'épreuve).
Dans le menu Affichage > couleurs non imprimable on peut aussi visualiser les couleurs hors gamut, c'est-à-dire celles qui seront modifiées lors de la conversion en CMJN.

... grand merci AbracadabraPDF pour cette mise au point mais même en affichant un preview CMJN, ou la palette CMJN, ou les couleurs non imprimables, le problème reste toujours le même, en mode RVB, tous les outils de chromie seront en mode RVB (couches, niveaux, etc.). Or, je trouve que c'est plus compliqué de travailler la chromie en RVB (synthèse additive) qu'en CMJN (synthèse soustractive). Mais bon, ça ne doit être qu'une question d'habitude !!!

Bon sinon, toute la conversation sur les couleurs en 8 16 en 64 bits, c'est assez intéressant et même abyssal par moment (j'avoue que j'ai pas tout lu en détail, je me suis arrêté après 5 messages) mais c'est bien dommage de l'avoir mis dans ma discussion vu que le titre n'a rien à voir. Le prochain qui cherchera à se renseigner sur les couleurs 8 bits et tout, il verra pas votre discussion.
Ou alors est-ce qu'un modo a le pouvoir suffisant pour faire un couper-coller de 15 messages d'un coup. (ou un coupé-décalé pour rester dans le temps des private jokes de poulet).

... Je pense avoir squatté ton fil ccciolll, avec mes histoires de bits, je te demande pardon.
 
... grand merci AbracadabraPDF pour cette mise au point mais même en affichant un preview CMJN, ou la palette CMJN, ou les couleurs non imprimables, le problème reste toujours le même, en mode RVB, tous les outils de chromie seront en mode RVB (couches, niveaux, etc.). Or, je trouve que c'est plus compliqué de travailler la chromie en RVB (synthèse additive) qu'en CMJN (synthèse soustractive). Mais bon, ça ne doit être qu'une question d'habitude !!!

Hé oui, moi je préfère... Je trouve que 3 couches c'est plus simple à gérer que 4 : d'où le "choix personnel".

;)
 
Re bonjour
Ma formation de photograveur fait que je ne sait travailler qu'en CMJN.
Comment en RVB peut-on, par exemple, ajouter 5 % de cyan et 2% de magenta dans un ciel devenu blanc ?
Par ailleurs l'anticipation des problèmes d'impression (jaune se "salissant, noir couvrant peu...) passe forcement par une connaissance des couches.
 
Re bonjour
Ma formation de photograveur fait que je ne sait travailler qu'en CMJN.
Comment en RVB peut-on, par exemple, ajouter 5 % de cyan et 2% de magenta dans un ciel devenu blanc ?
Par ailleurs l'anticipation des problèmes d'impression (jaune se "salissant, noir couvrant peu...) passe forcement par une connaissance des couches.

... c'est dans les manuels que l'on apprend aux gens à travailler en RVB, et je rejoins personnellement ce point de vue concernant toutes les opérations de montage et de bidouillage d'image + grosses corrections chromatiques (grosse dominante > couleur automatique). Mais après conversion en CMJN, je ne vois pas comment il serait possible de ne pas remettre ses petits peutons dans les courbes !!! L'exemple cité par L'AGE est tellement souvent vrai, 3 points de cyan dans un jaune peut te salir ta teinte et en fonction du profil choisi, ce genre de détails est, en productivité, ingérable dans le RVB.
 
Mais après conversion en CMJN, je ne vois pas comment il serait possible de ne pas remettre ses petits peutons dans les courbes !!! L'exemple cité par L'AGE est tellement souvent vrai, 3 points de cyan dans un jaune peut te salir ta teinte et en fonction du profil choisi, ce genre de détails est, en productivité, ingérable dans le RVB.
C'est là que tu fais une petite erreur : la conversion de RVB en CMJN doit se faire au dernier stade, lors du flashage (ou juste avant le flashage) et avec un profil colorimétrique précis, fonction du papier et des presses de l'imprimeur, de manière à gérer l'engraissement et le GCR exactement selon le papier et la presse... et seul l'imprimeur connait ces paramètres...

... donc dans un flux de travail RVB tel que le décrit Abra, ce n'est pas le graphiste qui passe l'image en CMJN : c'est l'imprimeur, et à ce stade il n'y a plus retouche à faire dans l'image.

(éventuellement, la conversion peut-être faite par le graphiste si et seulement si celui-ci connait l'imprimeur et fait la conversion avec le profil fournit par l'imprimeur : et dans ce cas, il ne faut surtout pas retoucher l'image CMJN après conversion)
 
C'est là que tu fais une petite erreur : la conversion de RVB en CMJN doit se faire au dernier stade, lors du flashage (ou juste avant le flashage) et avec un profil colorimétrique précis, fonction du papier et des presses de l'imprimeur, de manière à gérer l'engraissement et le GCR exactement selon le papier et la presse... et seul l'imprimeur connait ces paramètres...

... en général, il te les fournis ces paramètres, quand tu daignes lui les demander !!! Enfin ces ce que j'ai appris en formation, tantôt, et ça se vérifie aussi, des fois !!!

... donc dans un flux de travail RVB tel que le décrit Abra, ce n'est pas le graphiste qui passe l'image en CMJN : c'est l'imprimeur, et à ce stade il n'y a plus retouche à faire dans l'image.

... Bon, étant un sauvage indépendant et freelance, je ne connais franchement pas le flux de travail RVB que décrit Abra, dans tous les rapports que j'ai eu avec des imprimeurs ces 20 dernières années, amener des fichiers RVB intégrés dans les qxd était considéré comme une erreur de conception, jamais, mais jamais rencontré un imprimeur spécifiant dans son cahier de charge la livraison des fichiers en RVB, désolé. La génération de certains PDF va même jusqu'à te convertir tes RVB en CMJN. Mais bon, comme on ne peut pas tout savoir, je serais assez curieux qu'on me dise sur quelle planête il travaille, Abra !!!

(éventuellement, la conversion peut-être faite par le graphiste si et seulement si celui-ci connait l'imprimeur et fait la conversion avec le profil fournit par l'imprimeur : et dans ce cas, il ne faut surtout pas retoucher l'image CMJN après conversion)

... comme dit ci-dessus, ça fait + de 20 ans que je fais, éventuellement la conversion moi-même. Lors de cette conversion, on ne fait qu'associer un profil à notre image, pourquoi ne plus toucher à aucun réglage après ??? Les courbes, ne sont-elles pas aussi faites pour intervenir légèrement sur les couches du CMJN ???

... Claude72, pourquoi en autant de temps et dans autant de pays où j'ai eu à travailler je n'ai jamais, mais jamais rencontré le moindre imprimeur sollicitant mes fichiers en RVB ??? Suis-je damné ??? wacké ??? perdu ???

... Peut être, dans deux jours, diras-tu qu'il faut filer à l'imprimeur les PSD en RVB non aplatis !!! Ceci aura au moins, pour avantage, de remettre cette discussion en phase avec le fil initial !!!
 
... Claude72, pourquoi en autant de temps et dans autant de pays où j'ai eu à travailler je n'ai jamais, mais jamais rencontré le moindre imprimeur sollicitant mes fichiers en RVB ??? Suis-je damné ??? wacké ??? perdu ???
Parceque le travail en "boucle fermée"*, et donc en flux RVB avec le profil colorimétrique qui va exactement avec la presse et le papier, est une procédure relativement nouvelle qui commence à se mettre en place...


... pour remplacer l'ancienne méthode du "tout CMJN en boucle ouverte"* pratiquée depuis une centaine d'années : il faut un peu de temps pour changer les moeurs et les habitudes héritées du passé.


*
- en boucle ouverte, l'image est en CMJN avec un engraissement et un GCR "au pif" et toujours identique, et l'imprimeur se débrouille avec sa presse et son papier pour que l'impression ressemble au modèle en bidouillant sur les encrages, et/ou sur les temps de copie des films sur les plaques...

... mais comme il n'y a plus de copie des plaques et que les bidouillages sur l'encrage ont une efficacité assez limitée, pour un résultat vraiment conforme au modèle commence à se mettre en place le système :

- en boucle fermée, dans lequel l'erreur d'impression de chaque presse sur chaque papier due à l'engraissement est précisément quantifiée pour créer un profil colorimétrique de conversion RVB->CMJN (auquel on ajoute les infos de GCR nécessaire à ce papier) qui va compenser les erreurs de cette presse sur ce papier et permettre de sortir une impression conforme au modèle sans bidouillage de dernière minute sur la copie des plaque et sur les encrages.

Pour résumer :
- en boucle ouverte CMJN : on bidouille comme on peut pour corriger l'erreur,
- en boucle fermée RVB : on quantifie précisément l'erreur, et on la corrige exactement avant de faire les plaques.
 
Parceque le travail en "boucle fermée"*, et donc en flux RVB avec le profil colorimétrique qui va exactement avec la presse et le papier, est une procédure relativement nouvelle qui commence à se mettre en place...

Pour résumer :
- en boucle ouverte CMJN : on bidouille comme on peut pour corriger l'erreur,
- en boucle fermée RVB : on quantifie précisément l'erreur, et on la corrige exactement avant de faire les plaques.

... pffff merci Claude72, d'où l'intérêt donc de tout travailler en mode RVB , je m'incline.

... Je pensais que le flux PDf était la dernière révolution (pas encore arrivée ici chez nous ;o) qui nous occuperait encore pour ces 15 prochaines années, visiblement, le flux RVB va encore changer nos habitudes de travail. J'ai été formé pour travailler en boucle ouverte donc, possibilités qu'offrent tous les softs de traitement d'image et de mise en page, d'où mon grand étonnement à te lire précédemment. Me voici rassuré.

... Chez nous c'est la fête du Ramadan aujourd'hui et on bosse pas, mais peut être ce n'est pas le cas chez vous. Mais si à un moment tu trouves 5 minutes, peux tu encore nous expliquer pourquoi il est déconseillé de toucher à une image après sa conversion en mode CMJN, et donc associée à tout jamais à un profil colorimétrique ???

... J'ai suivi, à l'époque, une formation assez intensive sur l'usage des courbes de réglage en mode CMJN, réchauffer l'image, arrondir les couleurs, corrections sélectives ... bon, il est vrai qu'on ne parlait pas encore trop de profil mais plutôt d'UCR/GCR. Serait-ce à cause de la gestion des profils alors ???

... Merci encore Claude !!!
 
Pour en rajouter une couche (...) je veux dire que l'imprimeur NE DOIT PAS toucher au information de couleur !
Il doit imprimer les valeurs que tu lui fourni. Les paramètres qu'il te procure concernent les versions PDF, les fonds perdus etc... C'est donc toi qui contrôle les données que tu lui procure et celles-ci sont en CMJN.
Pour moi j'ai toujours fait une séparation très nette. Le RVB : c'est le photographe.
Le CMJN c'est le photograveur.
 
Claude a bien expliqué l'intérêt du flux RVB, et pour répondre à Graphique-design j'ai même rencontré récemment (en formation) des gens qui travaillent en flux non-aplati (transparences) : le print-shop leur demande des PDF RVB non-aplatis. Ca commence à venir...

Sinon : je travaille sur la planète "client qui en général n'y connaît rien" : si je fais une pub en CMJN destinée à paraître sur plusieurs supports, elle sera nickel dans un magazine et pourave dans un journal (ou l'inverse) parce que les pourcentages d'encres ne seront corrects que dans un seul des cas.

Si je fourni la pub en RVB c'est au photograveur (celui de mon client qui...) de la convertir en CMJN en fonction du support de sortie et elle sera nickel dans tous les cas. Ce qui évite ainsi à l'imprimeur de devoir bricoler le fichier comme Claude l'a expliqué.

Evidemment, cela ne fonctionne pas toujours et on me demande encore trop souvent de fournir un doc CMJN, auquel cas j'essaye de savoir à quel support c'est destiné et j'essaye de convertir au mieux, et s'il y a plusieurs supports très différents je fourni plusieurs docs CMJN.

Bref, je m'adapte à la demande.

:)
 
... J'ai suivi, à l'époque, une formation assez intensive sur l'usage des courbes de réglage en mode CMJN, réchauffer l'image, arrondir les couleurs, corrections sélectives ... bon, il est vrai qu'on ne parlait pas encore trop de profil mais plutôt d'UCR/GCR. Serait-ce à cause de la gestion des profils alors ???
Je pense que oui : la gestion des couleurs par profils a permis d'amener cette souplesse de pouvoir convertir l'image en fonction de chaque utilisation précise...

Il y a aussi une 3e manière de travailler, un espèce de "mix" entre les 2 précédentes : c'est :

1- utiliser un profil générique correspondant :
- au type de presse de façon générale : donc profil offset pour de l'offset*, et profil rotative pour des rotatives, en faisant attention au TAC acceptable par la presse,
- aux encres utilisées : profils américains (SWOP) pour une impression en Amérique*, et profils européens pour une impression en Europe,
- et au papier : profil "coated" pour du couché*, et "uncoated" pour de l'offset...

... qui va "dégrossir" la correction,

et 2- l'imprimeur affine en jouant sur les encrages.


(* je sais, ça à l'air con à dire tellement ça paraît évident, mais à l'époque de Photoshop 5 et antérieurs, quand le profil par défaut était un SWOP, même pour les versions françaises, presque toutes les images CMJN que j'ai recues avaient été converties de RVB en CMJN avec ce profil SWOP prévu pour une impression avec des rotatives sur du papier couché et des encres américaines, alors que j'imprimais du papier recyclé non-couché, avec des encres françaises, sur des presses offset-feuilles : donc, tout faux !!!...

... et, encore aujourd'hui, les versions françaises de Photoshop ont un profil par défaut qui ne fonctionne que pour certaines presses récentes, et toutes les versions piratées en France sont des versions anglaises qui contiennent un profil SWOP coated)



peux tu encore nous expliquer pourquoi il est déconseillé de toucher à une image après sa conversion en mode CMJN, et donc associée à tout jamais à un profil colorimétrique ???
Oui, non, après tout pourquoi pas ! normalement ce n'est pas à toi de faire la conversion... donc tu devrais livrer des images en RVB... et donc tu n'es pas censé toucher à l'image après !!!

... mais si l'imprimeur t'a donné son profil colorimétrique à lui, qui correspond exactement à ce travail à faire et si le profil est bien fait, il rétablit l'affichage correctement*... donc les couleurs que tu vois à l'écran sont celles qui seront imprimées... alors effectivement, de légères corrections sont possibles... mais il ne faudrait pas aller modifier des valeurs de densité maxi ou de mini, qui ont été définies par l'imprimeur... : le mieux, c'est de ne pas toucher... (en plus, ça va poser des problèmes d'épreuvage... **)


Tout ça étant bien-sûr de la théorie, pas encore tout à fait connue, et encore moins appliquée... autant pour des raisons humaines et techniques (100 ans d'habitudes en CMJN !!!) que pour des raisons financières : aujourd'hui, un photograveur coûte trop cher, alors on convertit de RVB en CMJN vite fait en cliquant sur le menu de Photoshop sans même savoir quel est le profil (voire sans même savoir qu'il y a un profil !!!) et le conducteur de la presse se démerde avec ses encrages !



* normalement, le profil colorimétrique rétablit l'affichage à l'écran pour afficher une image normale après avoir corrigé les valeurs pour tenir compte de l'erreur due à l'engraissement... par exemple : toi tu veux du gris à 50%,
-> Photoshop sait que du 50 % s'imprimerait à 60% sans correction, et donc il sait que selon ce profil il y a 10 % d'engraissement à 50 %,
-> donc Photoshop anticipe les 10 % d'erreur, et quand tu demandes "50%", il applique 40 %...
-> mais à l'écran, il ne faut pas que tu voies 40 %, sinon, tu le trouverais trop clair ! :
-> alors Photoshop rétablit l'affichage en annulant la correction d'engraissement uniquement pour l'affichage : tu veux 50%, alors il applique 40% aux pixels, et il affiche quand-même 50%.


** L'autre intérêt du flux RVB, c'est pour l'épreuvage : quand tu imprimes une images que tu as convertie en CMJN avec un profil pour un papier couché, les pixels de l'image sont modifiés pour tenir compte de l'engraissement sur un papier couché, mais pas pour tenir compte de la colorimétrie de l'imprimante... bon, à première vue, ça paraît pas grave : tu calibres ton imprimante pour que les couleurs soient correctes, et ça roule... oui, mais, en fait ta calibration d'imprimante corrige l'erreur de l'imprimante, ça c'est normal, mais elle annule aussi la correction d'engraissement faite par le profil pour l'impression offset sur le papier couché : donc le type de papier qui sera imprimé en offset intervient dans la calibration de l'imprimante ???!!!...
... ce qui veut dire que si tu veux faire une conversion RVB->CMJN pour un papier différent, en utilisant un profil différent, donc avec une correction d'engraissement différente, tu dois aussi recréer un nouveau profil de correction pour l'imprimante qui annule l'engraissement sur CE papier !!! sinon, le profil de l'imprimante annulera une correction d'engraissement qui n'est pas la bonne, et l'impression de l'épreuve sera fausse...

... ce qui veut dire que une fois que ton image est en CMJN, si tu fais une correction dessus, tu ne peux plus tirer une épreuve couleur...

... alors qu'avec l'image RVB, comme cette image est inimprimable telle quelle, elle ne contient aucune correction d'engraissement pour une impression sur un papier donné : donc il suffit que tu calibres ton imprimante pour qu'elle imprime correctement les images RVB, et ensuite tu peux avoir une épreuve correcte quel que soit le papier qui sera utilisé à l'impression puisque la correction pour le papier se fera après l'épreuvage !!!



AbracadabraPDF a dit:
j'ai même rencontré récemment (en formation) des gens qui travaillent en flux non-aplati (transparences) : le print-shop leur demande des PDF RVB non-aplatis. Ca commence à venir...
Oui, la prochaine norme de PDF-X sera basé sur du PDF 1.4 ou supérieur, donc des PDF qui conservent les transparences intactes...

Pour un imprimeur, demander des PDF 1.3, c'est la garantie que les transparences seront aplaties, et qu'il n'aura pas besoin de s'en occuper...

... mais c'est aussi l'inconnue quant à la façon dont elles seront aplaties !!! : si le créateur du PDF est une brêle qui ne sait pas faire des PDF (du genre à l'exporter et croire qu'il n'a jamais de problème) et qui le fait n'importe comment et qui aplatit les transparences n'importe comment, l'imprimeur ne peut plus corriger les erreurs dans la façon d'aplatir...

... alors qu'avec du PDF 1.4 et les transparences qui restent actives, l'imprimeur peut gérer correctement l'applatissement au flashage...
 
Oui, la prochaine norme de PDF-X sera basé sur du PDF 1.4 ou supérieur, donc des PDF qui conservent les transparences intactes...

Pour un imprimeur, demander des PDF 1.3, c'est la garantie que les transparences seront aplaties, et qu'il n'aura pas besoin de s'en occuper...

... mais c'est aussi l'inconnue quant à la façon dont elles seront aplaties !!! : si le créateur du PDF est une brêle qui ne sait pas faire des PDF (du genre à l'exporter et croire qu'il n'a jamais de problème) et qui le fait n'importe comment et qui aplatit les transparences n'importe comment, l'imprimeur ne peut plus corriger les erreurs dans la façon d'aplatir...

... alors qu'avec du PDF 1.4 et les transparences qui restent actives, l'imprimeur peut gérer correctement l'applatissement au flashage...

Oui, à ceci près que ce n'est pas du futur : les normes ISO PDF/X-4 et PDF/X-5 existent déjà, et elles sont basées sur le PDF 1.6.
Voir :
--> http://abracadabrapdf.net/articles.php?lng=fr&pg=413

;)
 
Il y a aussi une 3e manière de travailler, un espèce de "mix" entre les 2 précédentes : c'est :

1- utiliser un profil générique correspondant :
- au type de presse de façon générale : donc profil offset pour de l'offset*, et profil rotative pour des rotatives, en faisant attention au TAC acceptable par la presse,
- aux encres utilisées : profils américains (SWOP) pour une impression en Amérique*, et profils européens pour une impression en Europe,
- et au papier : profil "coated" pour du couché*, et "uncoated" pour de l'offset...

... qui va "dégrossir" la correction,

et 2- l'imprimeur affine en jouant sur les encrages.

... Mais on dirait que c'est également l'option préférée de bon nombre d'imprimeur Claude !!! Quand tu bosses à l'international en tout cas (Afrique, Moyen Orient, Chine, etc.), tu te rend compte finalement qu'on ne te répond pas grand chose de constructif quand tu parles de profil, des trucs du style "on va gérer" ou "ça va aller". Mais il faut préciser également qu'on ne peut pas parler de flux dans ces régions du monde. Ton client, souvent, ne sait pas lui-même où il va imprimer ton affaire là, tout cela est très volatile et impossible donc de mettre en place une chaîne (flux) cohérente.

... Je parlais dernièrement d'un document vectoriel dont les polices furent pixellisées pour une raison qui alors m'échappa. Finalement, le client est reparti re-imprimer et, tiens toi bien, il a simplement fait reflasher le film du noir chez un autre prestataire, avec les polices bien vectorielles cette fois, mais avec les 3 films (CMJ) précédents. Euhhh c'est koa ça ??? Moirage ??? Ahhhh bon ??? Ahhh mais pourquoi c'est comme ça ???

... En général, je me base sur un profil coated ECI (300), je me dis que c'est un peu passe-partout, quand je fais un noir à 100% (0 0 0 100), en niveau de gris ma pipette me l'annonce à 95%, je pense que ça doit pouvoir passer partout !!!

Oui, non, après tout pourquoi pas ! normalement ce n'est pas à toi de faire la conversion... donc tu devrais livrer des images en RVB... et donc tu n'es pas censé toucher à l'image après !!!

... bon, laissons ça, après tout, c'est pas arrivé encore !!!

il ne faudrait pas aller modifier des valeurs de densité maxi ou de mini, qui ont été définies par l'imprimeur... : le mieux, c'est de ne pas toucher... (en plus, ça va poser des problèmes d'épreuvage...

... donc il faudrait régler le point blanc et le point noir en mode RVB, puis basculler en mode CMJN ??? Mais pourquoi on m'a toujours enseigné de faire ces réglages là en mode CMJN ??? Je pense que la réponse, tu l'as déjà donnée précédemment ...

Tout ça étant bien-sûr de la théorie

... Dans la réalité, quand tu imprimes une affiche, 40x60 par exemple, avec un fond d'une couleur unie, que tu compares la nuance du haut ou de la gauche de l'affiche avec celle du bas ou de droite, et que la couleur de coincide pas, c'est quoi ??? un problème de profil mal adapté ??? un problème propre à l'imprimeur, mouillage ou défaillance technique de la presse ??? le cumul de tout cela ???

aujourd'hui, un photograveur coûte trop cher, alors on convertit de RVB en CMJN vite fait en cliquant sur le menu de Photoshop sans même savoir quel est le profil (voire sans même savoir qu'il y a un profil !!!) et le conducteur de la presse se démerde avec ses encrages !

... seul le résultat compte ;o)))

L'autre intérêt du flux RVB, c'est pour l'épreuvage : quand tu imprimes une images que tu as convertie en CMJN avec un profil pour un papier couché, les pixels de l'image sont modifiés pour tenir compte de l'engraissement sur un papier couché, mais pas pour tenir compte de la colorimétrie de l'imprimante...

bon, à première vue, ça paraît pas grave : tu calibres ton imprimante pour que les couleurs soient correctes, et ça roule... oui, mais, en fait ta calibration d'imprimante corrige l'erreur de l'imprimante, ça c'est normal, mais elle annule aussi la correction d'engraissement faite par le profil pour l'impression offset sur le papier couché : donc le type de papier qui sera imprimé en offset intervient dans la calibration de l'imprimante ???!!!...
... ce qui veut dire que si tu veux faire une conversion RVB->CMJN pour un papier différent, en utilisant un profil différent, donc avec une correction d'engraissement différente, tu dois aussi recréer un nouveau profil de correction pour l'imprimante qui annule l'engraissement sur CE papier !!! sinon, le profil de l'imprimante annulera une correction d'engraissement qui n'est pas la bonne, et l'impression de l'épreuve sera fausse...

... ce qui veut dire que une fois que ton image est en CMJN, si tu fais une correction dessus, tu ne peux plus tirer une épreuve couleur...

... je pensais que le profil de l'image et le profil de sortie étaient deux choses bien différentes ??? Bon, j'avoue, je suis embrouillée avec ton explication que je ne digère pas. C'est clair que si l'imprimeur gagnait le fichier en RVB, ce serait ergonomiquement plus interressant, cela paraît tellement logique que l'on en arrive à se demander pourquoi le CMJN à notre niveau. Mais je ne vois pas pourquoi une image CMJN retouchée ne permettrait plus de faire un épreuvage, une imprimante, c'est comme une flasheuse, y a un RIP pour interpréter les infos, c'est tout !!!

... Je bosse actuellement sur une insertion magazine, format A4, on me demande de livrer un JPEG en CMJN à 300 dpi !!!
 
Ce n'est pas très gentil pour le moteur de recherche (qui se fiche pas mal de l'intitulé).

:)

Le moteur de recherche, oui. Mais moi, personnellement, je refais un tri dans ce que le moteur de recherche a trouvé, en regardant les titres des discussions.
Et si le titre n'a, de toute évidence, rien à voir avec ce que je cherche, en général je n'ouvre pas la discussion.
 
... Mais on dirait que c'est également l'option préférée de bon nombre d'imprimeur Claude !!! Quand tu bosses à l'international en tout cas (Afrique, Moyen Orient, Chine, etc.), tu te rend compte finalement qu'on ne te répond pas grand chose de constructif quand tu parles de profil, des trucs du style "on va gérer" ou "ça va aller". Mais il faut préciser également qu'on ne peut pas parler de flux dans ces régions du monde. Ton client, souvent, ne sait pas lui-même où il va imprimer ton affaire là, tout cela est très volatile et impossible donc de mettre en place une chaîne (flux) cohérente.
Non, pour beaucoup c'est effectivement "on va gérer" ou "ça va aller"... et ça veut dire que eux considère qu'il ne faut pas s'en occuper, et qu'il vont se débrouiller pour imprimer avec des images en CMJN qui ont été converties avec le profil par défaut de Photoshop... et si l'impression est sur du couché brillant, ça va à peu près puisque le profil par défaut de Photoshop est pour du papier couché, mais si l'impression est sur un offset, ils se débrouillent en réglant les encrages, et/ou ils te font un boulot de cochon...

... et ça c'est du travail sans aucune gestion des profils, donc en "boucle ouverte" !


Dans l'option "intermédiaire" dont je te parlais dans mon post précédent, il y quand-même un début de gestion colorimétrique par des profils, puisque l'image est convertie avec un profil générique, mais au moins en utilisant le profil générique adapté aux circonstances : donc adapté au papier, adapté au type de presse et adapté aux encres ! c'est moins bien que d'utiliser le profil défini par l'imprimeur pour le travail...

... mais c'est beaucoup mieux que de ne pas s'occuper du tout de la gestion des couleurs, donc d'utiliser toujours le profil par défaut de Photoshop en pensant que "ça va aller" et en se débrouillant ensuite pour essayer de rattraper les conneries à l'encrage !!!



Ton client, souvent, ne sait pas lui-même où il va imprimer ton affaire là, tout cela est très volatile et impossible donc de mettre en place une chaîne (flux) cohérente.
Et c'est pour cette raison que le flux RVB est meilleur, car l'imprimeur qui est finalement choisi peut alors convertir les images de RVB en CMJN avec son profil qui correspond exactement au papier qui est finalement choisi !!!



... Je parlais dernièrement d'un document vectoriel dont les polices furent pixellisées pour une raison qui alors m'échappa. Finalement, le client est reparti re-imprimer et, tiens toi bien, il a simplement fait reflasher le film du noir chez un autre prestataire, avec les polices bien vectorielles cette fois, mais avec les 3 films (CMJ) précédents. Euhhh c'est koa ça ??? Moirage ??? Ahhhh bon ??? Ahhh mais pourquoi c'est comme ça ???
Mort de rire !... effectivement, c'est une autre façon de travailler !



... En général, je me base sur un profil coated ECI (300), je me dis que c'est un peu passe-partout, quand je fais un noir à 100% (0 0 0 100), en niveau de gris ma pipette me l'annonce à 95%, je pense que ça doit pouvoir passer partout !!!
C'est effectivement un bon passe-partout... pour du papier couché et sur un CTP !



... donc il faudrait régler le point blanc et le point noir en mode RVB, puis basculler en mode CMJN ??? Mais pourquoi on m'a toujours enseigné de faire ces réglages là en mode CMJN ??? Je pense que la réponse, tu l'as déjà donnée précédemment ...
Oui.

Mais on t'a aussi appris à travailler à l'époque du CMJN et de la "boucle ouverte"... et là on t'a aussi appris qu'une simili doit être entre 3 % et 97 %... parceque dans ces valeurs, on incluait des corrections dues à la copie de la plaque et à l'engraissement du papier sur un couché brillant... encore une fois, c'est du travail en "boucle ouverte" : tu faisais ton image de façon standard en respectant des données de copie et d'impression standard, donc pour résumé, sans beaucoup t'occuper de l'impression, et l'imprimeur se démerdait ensuite avec sa copie de plaque et avec ses encrages pour que ça sorte correctement sur sa presse et sur le papier choisi par le client...


... dans le travail en RVB, le blanc de ton image est à 255-255-255 et le noir est à 0-0-0, et c'est le profil colorimétrique qui se charge de transformer le blanc RVB 255-255-255 en un blanc CMJN adapté au papier et à l'impression et à la copie, et qui se charge de transformer le noir RVB 0-0-0 en un noir CMJN adapté au papier et à l'impression...

... par exemple :
- un profil pour du travail en CTF avec copie de plaque sortira un blanc à 3-3-3-3, puisque 2 à 3 % sont perdus à la copie du film sur la plaque,
- alors qu'un profil pour un flashage CTP sortira un blanc à 0-0-0-0, car avec un CTP la densité sur la plaque est exactement celle demandées par le RIP...

... de même un profil pour du CTF sur un couché brillant sortira un noir avec des valeurs CMJN fonction du TAC voulu par l'imprimeur et avec un maximum à 97 %, ce qui donnera 95 % après copie sur la plaque,
- un profil pour du CTP sur un couché brillant sortira un noir avec des valeurs max à 95 %, ce qui donnera 95 % sur la plaque,
- un profil pour du CTF sur un offset sortira un noir avec des valeurs max à 94%, pour avoir 90% sur la plaque
- et un profil pour du CTP sur un offset sortira un noir avec des valeurs max directement à 90%...

Donc, si tu fais ta conversion RVB->CMJN avec le profil donné par l'imprimeur et qui correspond au travail à faire, ce profil a défini les valeurs CMJN de blanc et de noir dont l'imprimeur a besoin en fonction de sa façon de faire les plaques, du papier et de ses presses : donc si tu veux absolument corriger un peu les images CMJN, il faut que tu le fasse sans modifier ces valeurs CMJN de blanc et de noir créées par le profil, donc définies par l'imprimeur.



Mais je ne vois pas pourquoi une image CMJN retouchée ne permettrait plus de faire un épreuvage, une imprimante, c'est comme une flasheuse, y a un RIP pour interpréter les infos, c'est tout !!!
Non, ce n'est pas tout : il y a aussi un profil associé à l'imprimante pour calibrer l'imprimante, donc pour corriger la réponse de l'imprimante en fonction de ses encres et de son papier, et de l'usure des buses, etc.
Et dans une flasheuse, il n'y a pas de profil de correction : c'est le RIP qui fabrique la trame, avec la valeur demandée, et la flasheuse se contente de mettre les points là où le RIP lui demande.
(il y a une correction à faire sur les flasheuses à spot de diamètre fixe, mais c'est une autre histoire, qui n'a rien à voir avec les profils : c'est en fait une linéarisation plutôt qu'une calibration)

Alors, quand tu imprimes ta photo CMJN sur ton imprimante, il y a donc 2 profils qui interviennent et dont les effets s'ajoutent :
1- le profil qui a servi a convertir l'image de RVB en CMJN et qui a corrigé l'image en fonction de l'engraissement du papier pour l'impression offset,
2- le profil de calibration de l'imprimante...

... quand tu veux du 50%, le profil de l'image dans Photoshop corrige automatiquement l'engraissement et met des pixels à 40%, donc quand tu envoies cette image sur une imprimante parfaitement calibrée, l'imprimante t'imprime la valeur des pixels, donc 40%... et ton impression est trop claire !!! tout simplement parceque la correction pour l'offset ntegrée dans l'image intervient de façon inappropriée dans l'impression jet-d'encre...

... donc, pour avoir une impression jet d'encre correcte, il faut que tu crées un profil d'imprimante jet d'encre qui annule la correction offset intégrée dans l'image : ce profil de l'imprimante sait que quand les pixels sont à 40%, ça veut dire que l'offset imprimera 50%, donc ça veut dire que tu veux du 50%, donc le profil rajoute 10% à la valeur des pixels pour supprimer la correction de l'offset intégrée à l'image, et ton impression jet-d'encre est correcte.



Mais si l'image est destinée à être imprimée sur un autre papier qui engraisse différemment, tu vas alors la convertir de RVB en CMJN avec un autre profil, qui compense d'autres valeurs d'engraissement : par exemple, pour avoir 50% imprimé en offset, les pixels sont à 35%...

... et là tu imprimes ton image prévue pour un engraissemnt de 15% sur ton imprimante jet-d'encre, qui est réglée pour annuler une correction d'engraissement de 10% : donc quand le profil de l'imprimante voit des pixels à 35%, il leur ajoute toujours 10%, et il imprime des pixels à 45% alors qu'ils sont censés être à 50% et l'image est trop claire !!!
Parceque le profil a mal annulé la correction, ou plus exactement parcequ'il n'a pas annulé la bonne correction : tu l'as fait pour annuler un engraissement de 10%, et lui donne à imprimer une image prévue pour un engraissement de 15%, donc ça ne marche pas...

... alors il faut que tu recalibres ta jet-d'encre et que lui refabrique un 2e profil pour tenir compte du 2e papier qui engraisse de 15%...


Et si tu as un 3e papier avec un engraissement encore différent de 20% par exemple, tu as donc un 3e profil image, alors il te faut un 3e profil imprimante pour annuler la 3e valeur de correction...

... etc.