Actualités amusantes... Ou pas [V.5].

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Astuce vieille comme les chiffres des meilleures ventes : dans les années 60/70 en France, on dénonçait déjà les maisons de disques qui, directement ou par des intermédiaires plus ou moins discrets, propulsaient leurs protégés en tête des ventes avec ces pratiques. J'imagine que ça se passe partout et depuis tout temps.

Quant à savoir qui est le plus stupide dans ces histoires, ceux qui pratiquent ou essaient de pratiquer ces filouteries, ou les clients qui suivent la courbe des ventes bien plus que le talent…
Inutile de débattre, tout le monde est toujours d'accord, mais le phénomène n'est pas près de s'éteindre.
 
Astuce vieille comme les chiffres des meilleures ventes : dans les années 60/70 en France, on dénonçait déjà les maisons de disques qui, directement ou par des intermédiaires plus ou moins discrets, propulsaient leurs protégés en tête des ventes avec ces pratiques. J'imagine que ça se passe partout et depuis tout temps.

Quant à savoir qui est le plus stupide dans ces histoires, ceux qui pratiquent ou essaient de pratiquer ces filouteries, ou les clients qui suivent la courbe des ventes bien plus que le talent…
Inutile de débattre, tout le monde est toujours d'accord, mais le phénomène n'est pas près de s'éteindre.
Je pense que toute entreprise visant à établir un classement de vente dans le milieu culturel, n'a jamais vraiment reflété la réalité.
Fin des années 80 je passais le plus clair de mon temps non scolaire chez un disquaire plutôt spécialisé dans ce qu'on doit qualifier maintenant de musique underground. Époque bénie des dieux, on pouvait écouter les disques (internet n'était même pas une lueur lubrique dans l’œil de son inventeur, pouvoir écouter les albums avant de claquer son argent de poche était monnaie courante).
Je me souviens que le taulier faisait partie du réseau de disquaires qui fournissait au magazine "Best" un état des lieux des meilleures ventes en vue de la publication hebdomadaire d'un classement de vente hexagonal. Cerise sur le gâteau, le magazine mettait à l'honneur l'un de ces disquaires avec petit encart publicitaire et tout.
Que croyez-vous que faisait ce disquaire (ainsi que, je l'appris plus tard, l'autre disquaire de la ville) ?
Il bidonnait son palmarès en y introduisant des ventes d'artistes qu'il n'avait même pas au catalogue.
De son propre aveu : "Je suis obligé de balancer du populaire dans mon classement, même si je n'en vends pas, ça me permet de rester visible. Et en restant visible (Best était un magazine à fort tirage à l'époque), j'attire du client à qui je peux faire découvrir quelque chose, et pourquoi pas faire une vente"
 
Ça me rappelle les quelques années (lointaines) où je tenais un magasin de disques-musique, années '80... Le représentant de Philips (ou autre CBS, RCA...?) m'avait dit: "On a mis 1000 patates sur Johnny et 1000 sur Stéphane Eicher (pubs, concerts, presse...) dans 20 ans ils seront encore là". (Hélas)
 
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