Dans un premier temps, dessin standard, objet, personnage, pas de paysage sur papier et crayon, marqueur éventuel pour la couleur.
Après au niveau, reprise sur ordinateur, il y aura une colorisation (J'offre à mon neveu une tablette graphique). Le logiciel n'est pas determiné, peut-être Artrage, sketchbook, Photoshop ou painter si le Père Noël est généreux.
Il y a plusieurs manière d'entrer dans le dessin.
La plus courante, c'est l'école maternelle, je veux dire par là que la plupart des dessinateurs-illustrateurs que j'ai rencontré n'ont tout bonnement jamais arrêté de s'exercer quotidiennement au dessin depuis la maternelle. Il sont donc majoritairement autodidactes, ce qui ne les a pas dispensé, le plus souvent, de passer par une école d'art.
Pour quelqu'un qui se réveille plus tardivement avec cette vocation, il y a tout un tas de portes d'entrée qui peuvent se mixer (méthode empirique, méthodes de dessin, copie d'oeuvres, etc. qui peuvent parfaitement cohabiter).
Mais le plus efficace, c'est quand-même de participer à un cours régulier où on se confronte au regard extérieur et où on a l'occasion de travailler d'après modèle (modèle vivant, nature morte), d'expérimenter des pistes qu'on ne soupçonnais pas, de se heurter à ses limites, etc.
Pour apprendre, il ne faut pas chercher à faire d'entrée du beau et du fini mais plutôt gâcher du papier. Si on décide d'apprendre à dessiner une main, on en dessine 50 en une séance, on ne se contente pas d'en retoucher une seule à la gomme pendant des heures (oubliez la gomme !).
Dans tous les cas, le plus important, c'est le temps que l'on y consacre : c'est
tous les jours et si possible plusieurs heures.