J'ai l'impression que tu mélanges un peu tout.
D'un coté, la commercialisation d'un tout nouveau produit. Et d'un autre coté, les vices et défauts de fabrication quasi inévitables sur n'importe quel produit industriel, quelque soit sa génération.
Le tout nouveau produit n'est "réellement testé" qu'à grande échelle, c'est-à-dire durant le tout début de sa commercialisation. Ce sont les retours clients sur une très grande quantité d'appareils qui vont faire prendre conscience au fabricant (à ses ingénieurs, concepteurs, sous-traitants; différents niveaux de fabrication) des différents problèmes.
C'est ce que j'appelle "essuyer les plâtres".
Par la suite, les erreurs sont corrigées, et le produit globalement amélioré.
Il en sera de même avec Leopard; Apple et les différents concepteurs ne prendront conscience de différents bugs, que quand l'OS et les applications seront testés à grande échelle. Pour ensuite proposer durant les premiers mois des correctifs.
Je ne vois aucune différence: le problème reste le même, c'est celui des problèmes éventuels, qu'ils soient de dus à la conception de l'appareil ou à la défaillance d'une pièce.
Or, pour tout cela, il y a une garantie.
D'autre part, il ne faut pas non plus s'imaginer qu'Apple conçoit des machines à la façon d'un inventeur fou. L'entreprise a de l'expérience, à fortiori sur des machines qui sont issues directement de conceptions antérieures, comme les iMac, le MacPro, le Mac mini, les MacBook et MacBook Pro.
Si on suit ton raisonnement, alors la prudence serait surtout de ne jamais acheter de machine, puisqu'à chaque génération ou sous-génération de produit des changements ont été opérés et porteurs de problèmes/désagréments potentiels.
Je trouve cela un peu excessif et chagrin cependant que, objectivement, la grande majorité des produits qui sortent sont de bonne facture et tout à fait utilisables.
Si j'allais plus loin, je dirais que tout ce débat est dans la droite ligne de sociétés (humaines) qui n'acceptent plus de gérer des risques: la seule solution que l'on connaisse pour éviter tout risque, quel qu'il soit, c'est de ne pas vivre.
Avec le Mac, c'est la même chose à mon sens: quand on switch, quand on change d'ordinateur, quand on change de système, on prend toujours un risque. L'accepter, c'est alors poser un choix. Et, je me répète, la seule vraie question de fond est alors la sauvegarde des données (peu importe la plateforme, peu importe l'ordinateur ou le système).
Bref, il y a vraiment un moment où il faut y aller, l'immobilisme n'étant pas vraiment un choix.
My two cents.
:zen: