autre mooeurs ! autre train

  • Créateur du sujet Créateur du sujet RV
  • Date de début Date de début
Statut
Ce sujet est fermé.
Puisque demain l'on se marie
Apprenons la même chanson
Puisque demain s'ouvre la vie
Dis-moi ce que nous chanterons

Nous forcerons l'amour à bercer notre vie
D'une chanson jolie qu'à deux nous chanterons
Nous forcerons l'amour si tu le veux ma mie
A n'être de nos vies que l'humble forgeron

 
Nous chanterons des milliers de refrains
Et je te dirai comment je t'aime
Nous rêverons jusqu'au petit matin
Pour t'endormir sur notre destin
 
Ne t'en fais pas, non, ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois
D'abord on se croit plus fort que le loup
Puis les bras en croix on ne tient plus debout
Et tout là-haut tout comme un drapeau
Flottaient ta chemise, ta jupe et tes bas
Ne t'en fais pas c'est toujours comme ça la première fois
 
Puisque l'on vient au monde tout nu
Tout le reste c'est du superflu
Les chemise, les pantalons
Sont là des signes extérieurs
De richesse pour le percepteur
Sans chemise, sans pantalon

 
T'as ton patron, ton p'tit chef,
Ta belle-mère, ton percepteur,
Sur le dos,
T'as Jésus, Marie, Joseph
Au d'ssus d'ton téléviseur
En photo,
Chacun sa croix, sa bannière,
Chacun son Dieu ou son maître,
Son Zorro,
Moi j'ai trouvé d'la lumière
Chez les allumés d'une secte
De barjots !

Fallait pas ?
Ben ouais, j'suis comme ça:
J'veux un Jésus, un Krishna,
Pour m'éviter les faux-pas...
 
Vichnou la paix et :

Laisse-moi dormir, laisse-moi dormir
Jusqu'à plus de midi
Cache-moi le soleil et casse-moi le reveil
Il fait bon tout au fond d'mon lit

 
Tu peux dormir, tu en as marre
Bercé par les cahots du train
Et laisser défiler les gares
Tu dormiras jusqu'à demain.

 
Et tu peux dormir où tu veux.
Rêver d’une fille, prendre la bastille.
Ou claquer ton fric aux jeux.
Mais n’oublie pas :

Chante la vie, chante.
Comme si tu devais mourir demain.
Comme si plus rien n’avait d’importance.
Chante, oui chante.
 
On a détruit la Bastille
Et ça n'a rien arrangé
On a détruit la Bastille
Quand il fallait nous aimer

 
A la Bastille
on aime bien Nini peau de chien
elle est si bonne et si gentille
on aime bien, qui ça ?
Nini peau de chien, où ça ?
A la Bastille
 
Les filles
Ça vous donne son corps
Ça se donne si fort
Oue ça donne des remords
Mais les chiens
Ça ne vous donne rien
Parce que ça ne sait pas
Faire semblant de donner
Les chiens
Ça ne vous donne rien
C'est peut-être pour ça
Qu'on doit les aimer

Et c'est pourtant pour les filles
Qu'au moindre matin
Qu'au moindre chagrin
On renie ses chiens.
 
[ben alors !!] C'est fini oui ?!
mad.gif
laugh.gif
[non mais des fois !!]
 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par 'tanplan:</font><hr /> [ben alors !!] C'est fini oui ?!
mad.gif
laugh.gif
[non mais des fois !!]


[/QUOTE]

C'est ici
cool.gif
 
Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vie

Viens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permis

Viens, écoute ces mots qui vibrent
Sur les murs du mois de mai
Ils nous disent la certitude
Que tout peut changer un jour

Viens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permis

Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vie
 
Cet amour
Si violant
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille dans la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entiers
Si vivant encore et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n'a pas changé
Aussi vrai qu'une plante
Aussi tremblant qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tout les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme le mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tout les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en vas pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublier
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avons que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends nous la main
Et sauve nous
 
l'amour existe-t-il ?
l'amour existe tel
qu'on le dit dans les îles
on dit qu'il donne des ailes
qu'il donne des ailes aux ils
des idées aux oiselles
des oiseaux indociles
des faubourgs d'hirondelles

je ne peux vivre sans îles
je ne peux vivre sans elles
sans l'idée d'une idylle
dans les yeux d'une belle

l'amour existe-t-il ?
 
Le coeur fragile
Les mains fébriles
La bouche offerte
J'aurai vécu
Sans avoir cru
L'île déserte
En attendant
Le coeur battant
La découverte
Je veux dormir
Je veux mourir
La porte ouverte

 
L'hiver est comme une orange ouverte
Et je suis assise au fond de l'hiver
A manger des pépins
Toi, tu lis le journal
Et son ombre sur le mur
Est comme une feuille de Yucca
Dans un jardin

Assise sur la dune
Je regarde les feux du carrefour
Rouges pour arrêter ton coeur
Jaunes pour t'ensoleiller
Verts pour te permettre
Et les voitures courent sous la pluie
Comme dans une brume jaillissante
Vers l'odeur mêlée de la plage et des chênes verts
Je regarde les feux du carrefour
Sages comme des phares de mer
Et ton ombre changeante
Qui grandit lentement
Du fond de la route.
 
Statut
Ce sujet est fermé.