autre mooeurs ! autre train

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Et j'entends siffler le train et j'entends siffler le train
J'entendrai siffler le train toute ma vie
J'entendrai siffler le train toute ma vie
 
Mmmmaaaaaaa Vvvviiiiiiiieeeee

(Alain Barrière
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)
 
Il est mort,
Il est mort, le soleil
Quand tu m'as quittée
Il est mort, l'été
L'amour et le soleil,
C'est pareil.

Il est mort,
Il est mort, le soleil
Mais je suis la seule à porter le deuil
Et le jour ne franchit plus mon seuil.

 
Je crois en l'homme, cette ordure,
Je crois en l'homme , ce fumier, ce sable mouvant, cette eau morte.
Je crois en l'homme, ce tordu, cette vessie de vanité.
Je crois en l'homme, cette pommade,
Ce grelot, cette plume au vent, ce boute-feu, ce fouille- merde.
Je crois en l'homme, ce lèche sang.
Malgré tout ce qu'il a pu faire de mortel et d'irréparable.

Je crois en lui
Pour la sûreté de sa main, Pour son goût de la liberté,
Pour le jeu de sa fantaisie.
Pour son vertige devant l'étoile,
Je crois en lui pour le sel de son amitié,
Pour l'eau de ses yeux, pour son rire,
Pour son élan et ses faiblesses.
Je crois à tout jamais en lui
Pour une main qui s'est tendue, pour un regard qui s'est offert.
Et puis surtout et avant tout
Pour le simple accueil d'un berger.
 
Fi soit-il de la mémoire
Des héros qu'on prône tant!
Si nous eûmes l'air d'y croire
À leur gloire un seul instant,
Aujourd'hui tout est changé,
Paris n'est qu'un insurgé.

Quel malheur!
Je le dis avec douleur,
Nos trois jours, c'est une horreur!
 
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter

 
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sur la mer
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara

 
Hum... Libérez la piste
Nous a-t-on suggéré
Voici venir le président
Pour lequel nous avons tous voté
Ha ! Libérez la piste
la foule est très impatiante
Non, ne soyez pas triste
Habillez vous de blanc
Hum... Libérez la piste
Nous a-t-on indiqué
Voici venir l'homme en blanc
Celui que nous avons tous souhaité
Ha ! Libérez la piste
Et tous les frères étaient là
Même la reine même la reine même la reine ci-devant
 
Il était un fou du roi
Qui vivait l'âme sereine
En un château d'autrefois
Pour l'amour d'une reine

Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus

 
Je serai pendu demain matin

Ca fera quatre lignes

Dans les journaux

Je ne suis qu’un vulgaire assassin

Un vagabond indigne

De ce château
 
Quand la foule qui se déchaîne
Pendit un homme au bout d'un chêne
Sans forme aucune de remords,
Ce ratichon fit scandale
Et rugit à travers les stalles,
"Mort à toute peine de mort!"

Puis, on le vit, étrange rite,
Qui baptisait les marguerites
Avec l'eau de son bénitier
Et qui prodiguait les hosties,
Le pain bénit, l'Eucharistie,
Aux petits oiseaux du moutier.

Ensuite, il retroussa ses manches,
Prit son goupillon des dimanches
Et, plein d'une sainte colère,
Il partit comme à l'offensive
Dire une grande messe exclusive
A celui qui dansait en l'air.

C'est à du gibier de potence
Qu'en cette triste circonstance
L'Hommage sacré fut rendu.
Ce jour là, le rôle du Christ,
Bonne aubaine pour le touriste,
Été joué par un pendu.

Et maintenant quand on croasse,
Nous, les païens de sa paroisse,
C'est pas lui qu'on veut dépriser.
Quand on crie "A bas la calotte"
A s'en faire péter la glotte,
La sienne n'est jamais visée.

Anticléricaux fanatiques
Gros mangeur d'ecclésiastiques,
Quand vous vous goinfrerez un plat
De cureton, je vous exhorte,
Camarades, à faire en sorte
Que ce ne soit pas celui-là.
 
Pendue à mon cou
Elle n'demande aucune promesse
Elle à connu tout
Tout' mes joies et mes tristesses
Serrée dans mes bras
Elle me suit partout
Dans tout mes changements d'adresse
Quand la vie secoue
Elle redouble de tendresse
Serrée contre moi
 
Près du coucher ou au matin
Préoccupé ou l'air de rien
Sourire aux lèvres ou bien chagrin
Je connais déjà le chemin
Hey hey hey je peux m'éloigner de toi
Hey hey hey s'il faut ça pour te plaire
Hey hey hey je peux m'éloigner de toi
Une minute entière
Dans une ornière ou un bon pas
Dans la colère ou dans la joie
Quand l'habitude est à deux doigts
De nous tirer un peu plus bas
Si j'ai menti, si je dis vrai
La vérité ou à-peu-près
Quand pour un temps je reste muet
Dans l'instant qui suit le retrait
 
Quand la mer se retire
Il ne reste plus rien
Une larme, un sourire
Quelques mots qui ne s'oublient pas
Quand la mer se retire
Il ne me reste rien
 
Faut rigoler
Faut rigoler
Avant qu'le ciel nous tomb' sur la tête
Faut rigoler
Faut rigoler
Pour empêcher le ciel de tomber

 
Tombé du ciel à travers les nuages
Quel heureux présage pour un aiguilleur du ciel
Tombé du lit fauché en plein rêve
Frappé par le glaive de la sonnerie du réveil
Tombé dans l'oreille d'un sourd
Qui venait de tomber en amour la veille
D'une hôtesse de l'air fidèle
Tombée du haut d'la passerelle
Dans les bras d'un bagagiste un peu volage
Ancien tueur à gages
Comment peut-on tomber plus mal

Tombé du ciel rebelle aux louanges
Chassé par les anges du paradis originel
Tombé d'sommeil perdu connaissance
Retombé en enfance au pied du grand sapin de
Noël Voilé de mystère sous mes yeux éblouis
Par la naissance d'une étoile dans le désert

Tombée comme un météore dans les poches de Balthazar
Gaspard Melchior les trois fameux rois mages
trafiquants d'import export

Tombés en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le c?ur en fête
Poseur de girouettes
du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson

Tombé sur un jour de chance
Tombé à la fleur de l'âge dans l'oubli

{...}

C'est fou c'qu'on peut voir tomber
Quand on traine sur le pavé
Les yeux en l'air
La semelle battant la poussière

On voit tomber des balcons
Des ports d'fleurs des mégots
Des chanteurs de charme
Des jeunes filles en larmes
et des alpinistes amateurs

Tombé à terre pour la fille qu'on aime
Se relever indemne et retomber amoureux
Tombé sur toi tombé en pamoison
Avalé la cigue goûté le poison qui tue

L'amour encore et toujours



Jacques Higelin
 
Toujours et maintenant

Aurons-nous l'inconscience
De nous perdre un jour au futur
Et malgré nos défenses
Quelles seront les blessures

Je t'ai dit l'infini
J'en ai eu peur dans mes douleurs
Je sais que mes lubies
Sont aussi fortes que nos bonheurs

Même si le temps vient me voler ces promesses
Je garderai la mémoire de nos caresses

Je t'aimerai toujours mais maintenant seulement
Comment te donner tout
Je n'ai que des instants de nous

Je t'aimerai toujours mais maintenant seulement
L'avenir appartient aux fous
Qui le vivent au présent

Trouverons-nous le temps
Le temps de changer nos désirs
Serons-nous assez grands
Pour jamais nous mentir

Quelles tempêtes, quels naufrages
Auront raison d'un tel bonheur ?
Quel mystérieux rivage
Attend déjà nos cœurs

Je t'ai dit l'infini, j'en ai eu peur dans mes douleurs
L'éternité, c'est de te vivre et de t'aimer

Je t'aimerai toujours mais maintenant seulement
Comment te donner tout
Je n'ai que des instants de nous

Je t'aimerai toujours mais maintenant seulement
L'avenir appartient aux fous
Qui le vivent au présent

Je t'aimerai toujours mais maintenant seulement
Comment te donner tout
Je n'ai que des instants de nous

Je t'aimerai toujours mais maintenant seulement
L'avenir appartient aux fous
Qui le vivent au présent

Je t'aimerai toujours...
Je t'aimerai toujours...




 
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