autre mooeurs ! autre train

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Quand j'aurai du vent dans mon crâne
Quand j'aurai du vert sur mes osses
Peut-être qu'on croira que je ricane
Mais ça sera une impression fosse
Car il me manquera
Mon élément plastique
Plastique tique tique
Qu'auront bouffé les rats
Ma paire de bidules
Mes mollets mes rotules
Mes cuisses et mon cule
Sur quoi je m'asseyois
Mes cheveux mes fistules
Mes jolis yeux cérules
Mes couvre-mandibules
Dont je vous pourléchois
Mon nez considérable
Mon coeur mon foie mon râble
Tous ces riens admirables
Qui m'ont fait apprécier
Des ducs et des duchesses
Des papes des papesses
Des abbés des ânesses
Et des gens du métier
Et puis je n'aurai plus
Ce phosphore un peu mou
Cerveau qui me servit
A me prévoir sans vie
Les osses tout verts, le crâne venteux
Ah comme j'ai mal de devenir vieux...
 
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araigné d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un côté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatres saisons
Ne sont vraimment que quatre
 
Que n'ai-je appris la luge
Que n'ai-je appris à skier
Sans me soucier du déluge
De la texture des glaciers
Que n'ai-je glissé
Que n'ai-je fondu
Sur ton balconnet
Que n'ai-je été torride
Que n'ai-je tombé la veste
Lâché du lest
Pris de l'altitude
Avant de piquer
Déchaîner les esprits
Parmi les êtres et les cèdres
Faire la tournée des grands ducs
La nuit de l'Epiphanie
Et puis les autres nuits
Tendre l'arquebuse
Jusqu'à me rompre
Que n'ai-je pris l'Everest
Pour une aspérité
Sommé l'amour et le reste
De s'entrelacer à jamais
Que n'ai-je visé
Que n'ai-je été stupide
Au point de succomber
En Ecosse des gosses écossent
Des chimères en chair et en os
D'accortes soubrettes les escortent
En Ecosse des gosses précoces
Chopent des crampes
A faire l'amour à tue-tête
A bâtons rompus
Que n'ai-je appris la luge
Que n'ai-je appris à skier
Sans me soucier du déluge
De la texture des glaciers
Que n'ai-je glissé
Que n'ai-je fondu
Sur ton balconnet
En Ecosse des gosses écossent
Des chimères en chair et en os
D'accortes soubrettes les escortent
En Ecosse des gosses précoces
Chopent des crampes
A faire l'amour à tue-tête
A bâtons rompus
Que n'ai-je appris la luge
Que n'ai-je appris à skier
 
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver?
 
Il automne à pas furtifs,
Il automne à pas feutrés,
Il automne à pas craquants,
Sous un ciel pourpre et doré,
Sur les jardins dénudés,
Se reflètent en transparence,
Les brumes d'automne rouillées,
Rouillées,
Dans la forêt de tes cheveux,
Aux senteurs de poivres mêlés,
Et sur nos nuits de mi Novembre,
Il automne miraculeux,
Il automne miraculeux,

 
Le printemps est arrivé, sors de ta maison
Le printemps est arrivé, la belle saison !
L'amour et la joie sont revenus chez toi
Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !
Vive la vie et vive le vent et vive le printemps !
Dépêche-toi, dépêche-toi, ne perds pas de temps
Taille ton arbre et sème ton champ, gagne ton pain blanc
L'hirondelle et la fauvette, c'est la forêt qui me l'a dit
L'hirondelle et la fauvette, ont déjà fait leur nid
Y a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps
Y a le printemps qui t'ensoleille, oh, le coquin de printemps

 
Au printemps au printemps
Et mon coeur et ton coeur sont repeints au vin blanc
Au printemps au printemps
Les amants vont prier Notre Dame du bon temps
Au printemps

Pour une fleur un sourire un serment pour l'ombre d'un regard
En riant toute la terre se changera en baisers qui parleront d'espoir
Vois ce miracle car c'est bien le dernier
Qui s'offre encore à nous sans avoir à l'appeler
Vois ce miracle qui devait arriver
C'est la première chance la seule de l'année

Au printemps au printemps
Et mon coeur et ton coeur sont repeints au vin blanc
Au printemps au printemps
Les amants vont prier Notre Dame du bon temps
Au printemps au printemps au printemps.
 
Ah ! le petit vin blanc
Qu'on boit sous les tonnelles
Quand les filles sont belles
Du coté de Nogent
Et puis de temps de temps
Un air de vieille romance
Semble donner la cadence
Pour fauter, pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent

 
Chérie viens vite
Viens à Nogent
Tout nous invite
C'est le printemps
Les jardins nous sourient
Les guinguettes sont fleuries
On entend les flonflons
De l'accordéon!
Chérie viens vite
Viens à Nogent
Il y a des frites
Du petit vin blanc
Le long de l'eau y'a des bateaux
Des amoureux
Et du ciel bleu
On nous attend chérie
Viens à Nogent.
 
Ça sest passé un dimanche
Un dimanche au bord de l'eau
Elle avait sa robe blanche
Lui son nique poker à carreau

 
C'était... c'était... c'était...
Du côté de la rivière,
C'était du côté du ruisseau des lavandières
C'était c'était c'était,
Après le pont dans les herbes,
C'était c'était du côté
Du côté de l'été.

On y voyait l'azur superbe
Derrière l'usine à soufre.
Les grillons qui couraient dans l'herbe
Tombaient dans le gouffre de l'écluse.
C'était c'était c'était
L'amour des premiers âges,
Volage,
Un baiser trop vite accepté.
C'était la volupté,
C'était la chanson de l'été,
C'était ma vie.

 
Ma vie
J'en ai vu des amants
Ma vie
L'amour ça fout le camp
Je sais
On dit que ça revient
Ma vie
Mais c'est long le chemin.

Ma vie
J'en ai lu des toujours
Ma vie
J'en ai vu de beaux jours
Je sais
Et j'y reviens toujours
Ma vie
Je crois trop en l'amour.

Ma vie
J'en ai vu des amants
Ma vie
L'amour ça fout le camp
Je sais
On dit que ça revient
Ma vie

Mais c'est long le chemin
Ma vie
Qu'il est long le chemin !


 
Douc'ment me bouscule pas
Laisse-moi prolonger l'aube
Et chanter n'importe quoi
Vive la vie
Que c'est bon la vie
lalalala la la la c'est bon la vie
lalalala la la la c'est bon la vie

 
(J'aime la vie, la vie, toute la vie)
Il faut y croire, j'ai moi aussi
Des flashs d'espoir, des insomnies
Mais au total, à l'addition
J'aime l'horizon

J'aime, j'aime la vie
(Même si c'est une folie ?)
J'aime, j'aime la vie
(Bravo pour le défi)
J'aime, j'aime la vie
Ne m'en veuillez pas
Je suis née comme ça
J'aime, j'aime la vie
 
Et on remet une couche !!
 
C'est une scie électrique, une rengaine
Pour te tenir à vie en haleine
C'est une vrille pour percer tes tympans
Une mélodie pour charmer tes serpents

Ce n'est rien
Qu'un demi-mot de trop
Un tic-tac pour brouiller ton sommeil
C'est une herbe pour t'agacer le nez
Un filet de salive pour te prendre

C'est une scie électrique, une rengaine
Pour te tenir à vie en haleine
C'est une vrille pour percer tes tympans
C'est un bruit vénimeux qu'on répand

Ce n'est rien...
 
La môme néant


Quoi qu'a dit ? - A dit rin.
Quoi qu'a fait ? - A fait rin.
A quoi qu'a pense ? - A pense à rin.

Pourquoi qu'a dit rin ?
Pourquoi qu'a fait rin ?
Pourquoi qu'a pense à rin ?

- A' xiste pas.
 
Elle n'est pas vraie
Elle n'est pas pure
Elle rit de toutes
Ses dents pourries

Si tu l'écoutes
C'est pour de vrai
Ses canines, ses molaires
Te mordront pour de vrai

Et tu vas te coucher
Dans un ouf, un soupir
Pour entendre au lever
Ce que tu as pu dire
 
Ce matin-là en me levant
J'avais bien mal aux dents
Oh oh la la
J'sors de chez moi
Et j'fonce en pleurant
Chez un nommé Durand, Mm, Mm
Qu'est dentiste de son état
Et qui pourra m'arranger ça

La salle d'attente est bourrée de gens
Et pendant que j'attends oh oh la la
Sur un brancard
Passe un mec tout blanc
Porté par deux mastards Mm Mm
Je m'lève déjà pour fout' le camp
Mais l'infirmier dit : "Au suivant !"
Je suis debout devant le dentiste
Je lui fais un sourire de crétin
I m'pouss' dans l'fauteuil et me crie : "En piste."
Il a des tenailles à la main
Oh oh oh oh Maman
J'ai les guiboll's en fromag' blanc-anc
Avant même que j'ai pu faire ouf
Il m'fait déjà sauter trois dents

En moins d'un' plombe mes pauvres molaires
Sont r'tournées dans leur tombe
Oh oh la la
Voilà qui m'plombe
Mes deux plus bell's dents
Cell's que j'ai par devant Mm Mm
I' m'grill' la gueul' au chalumeau
Et il me file un grand verre d'eau
Il me dit faut régler votre dette
Je venais d'être payé la veille
Ce salaud me fauche tout mon oseille
Et me refile cinquante ball' net
Oh oh oh oh Maman
Et il ajoute en rigolant
J'suis pas dentist' je suis plombier
Entre voisins faut s'entr' aider
Oh oh
Et moi je gueul' ce soir
Le blouse du dentiste dans le noir

 
J'ai une dent comme une citadelle
Perchée isolée, dresse ses parois d'ivoire
J'ai une dent, une langue contre elle
Qui se fait cave, silo, piège à caramel
J'ai une dent qui depuis longtemps
Ne me fait plus mal, qui s'érode en paix
J'ai une dent sans rien dedans
Sans nerf, sans pulpe, une amie que je tiens en vie
J'ai une dent avec des bords coupant
Comme un tesson, un chicot d'anarchie
 
Statut
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