autre mooeurs ! autre train

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Vous permettez monsieur
Que j'emprunte votre fille
Et bien qu'il me sourie
Je sens bien qu'il se méfie

Vous permettez monsieur
Nous promettons d'être sages
Comme vous l'étiez à notre âge
Juste avant le mariage
Juste avant le mariage
Juste avant le mariage
 
Arlequin marie sa fille,
La petite pétronille,
Il la marie à Pierrot,
Ah ! riguinguette,
Il la marie à Pierrot...
Ah ! riguingo !

Il lui donne en mariage
Du pain sec et du fromage
Et du sel plein son sabot
Ah ! riguinguette,
Et du sel plein son sabot
Ah ! riguingo !

Boiteux était le notaire,
Borgne était Monsieur le Maire
Et l'adjoint était manchot
Ah ! riguinguette,
Et l'adjoint était manchot
Ah ! riguingo !

A ce joyeux mariage,
Assistaient quelques ménages
De serins et de moineaux...
Ah ! riguinguette,
De serins et de moineaux...
Ah ! riguingo !
 
Arlequin dans sa boutique
Sur les marches du palais,
Il enseigne la musique
A tous ses petits valets.

Oui, Monsieur Po,
Oui, Monsieur Li,
Oui, Monsieur Chi,
Oui, Monsieur Nelle,
Oui, Monsieur Polichinelle.

Il vend des bouts de réglisse
Meilleurs que votre bâton,
Des bonhommes en pain d'épice
Moins bavards que vous, dit-on.

Oui, Monsieur Po,
Oui, Monsieur Li,
Oui, Monsieur Chi,
Oui, Monsieur Nelle,
Oui, Monsieur Polichinelle.
 
C'est Guignol, c'est Guignol
Avec son chapeau noir
Ses gros sourcils et son bâton
C'est Guignol, c'est Guignol
Gravé dans la mémoire
Des petites filles et des petits garçons
C'est Guignol, c'est Guignol
Qui cogne les gendarmes
Avec son compagnon Gnaffron
C'est Guignol, c'est Guignol
Qui nous fait rire aux larmes
Avec sa natte et son nœud papillon

 
La nuit, tous les chagrins se grisent;
De tout son cœur on aimerait
Que disparaissent à jamais
Les papillons noirs
Les papillons noirs
Les papillons noirs

Les autres filles te séduisent;
De mille feux, leurs pierreries
Attirent au cœur de la nuit
Les papillons noirs
Les papillons noirs
Les papillons noirs

Aux lueurs de l'aube imprécise,
Dans les eaux troubles d'un miroir,
Tu te rencontres par hasard
Complètement noir
Complètement noir
Complètement noir

Alors tu vois sur ta chemise
Que tu t'es mis tout près du cœur
Le smoking des temps de rigueur,
Un papillon noir
Un papillon noir
Un papillon noir
Un papillon noir...
 
Noir c'est noir,
Il n'y a plus d'espoir
Oui, gris c'est gris,
Et c'est fini oh, oh, oh, oh
Ça me rend fou,
J'ai cru en ton amour,
Et je perds tout!

Je suis dans le noir,
Et j'ai du mal à croire
Au gris de l'ennui
Et je te crie oh, oh, oh, oh
Je ferais tout
Pour sauver notre amour,
Tout, jusqu'au bout!

 
Au bout de la rue,
De la rue,
La plage est blanche.
Je vais bientôt quitter la ville.
Ce grand voilier,
Voilier,
Qui joue des hanches
Va m'emmener loin dans une île.

Au bout de la rue,
De la rue,
Le feu est rouge.
On ne voit pas la moindre auto.
Près d'une fenêtre,
Une fenêtre,
Une ombre bouge,
Une main referme le rideau.

Au bout d' la rue, le ciel est rose
Rien ne sera plus comme avant
Plus de névrose, plus de morose
Derrièr' le mur, la mer m'attend.

Au bout de la rue,
De la rue,
Un nuag' passe
Qui parle de port et de partir
Une affich' sur le mur,
Sur le mur,
Le mur d'en face
Parle de morts et de martyrs.

Au bout de la rue,
De la rue,
Je vois du mauve,
Des taches noires indéfinies.
Encore,
Encore
Un rêve qui se sauve,
Encore une nuit qui finit.

Au bout de la rue,
De la rue,
Le ciel se ferme.
Je ne vois plus le grand voilier.
Petit à petit,
Petit à petit,
Je discerne
Le lit, la porte entrebaillée.

Il est neuf heures, il faut s' lever,
Faut s' réveiller, faut s'habiller.
Faut oublier,
Oublier,
Oublier.
 
On n'oublie rien de rien
On n'oublie rien du tout
On n'oublie rien de rien
On s'habitue c'est tout

Ni ces départs, ni ces navires
Ni ces voyages qui nous chavirent
De paysages en paysages
Et de visages en visages
Ni tous ces ports, ni tous ces bars
Ni tous ces attrape-cafard
Où l'on attend le matin gris
Au cinéma de son whisky
Ni tout cela, ni rien au monde
Ne sait pas nous faire oublier
Ne peut pas nous faire oublier
Qu'aussi vrai que la terre est ronde.

 
Et l'soleil
De l'aut' côté du monde
Danse une valse blonde
Avec la terre ronde, ronde, ronde, ronde
Le soleil
Rayonnant comme un faune
Danse une valse jaune
Pour ceux de l'autre ciel

Mais moi j'ai la nuit dans ma poche
Et la lune qui accroche
De l'ombre au coin des toits
Je vois tous les songes qui volent
En lentes banderoles
Et se perdent là-bas
 
Le soleil a rendez-vous avec la lune,
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend.
Ici bas, souvent, chacun pour sa chacune,
Chacun doit en faire autant.
La lune est là, la lune est là,
La lune est là mais le soleil ne la voit pas.
Pour la trouver, il faut la nuit,
Il faut la nuit, mais le soleil ne le sait pas et toujours luit.
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend.
Papa dit qu'il a vu ça, lui.

 
J'ai vu trois moustiques
Faisant de la gymnastique
Sur un élastique.
J'ai vu trois poulets
Buvant du lait
Dans un palais.
J'ai vu trois vers de terre
Tournant autour de la Terre
En traînant un verre.
J'ai vu trois poireaux
Faisant du bateau
En jouant au yoyo.
J'ai vu trois acrobates
Faisant des pâtes
Sur une cravate.
J'ai vu trois haricots
Avec un maillot,
Faisant du vélo
 


Compère qu'as-tu vu ?
Commère j'ai bien vu :
J'ai vu un gros b?uf
Dansant sur un ?uf
Sans rien en casser
Compère vous mentez.

Compère qu'as-tu vu ?
Commère j'ai bien vu :
J'ai vue une anguille
Qui coiffait sa fille
En haut d'un clocher...

Compère qu'as-tu vu ?
Commère j'ai bien vu :
J'ai vu une grenouille
Filant sa quenouille
Au bord d'un fossé...

Compère qu'as-tu vu ?
Commère j'ai bien vu :
J'ai vue une pie
Qui gagnait sa vie
En faisant des chapelets...

Compère qu'as-tu vu ?
Commère j'ai bien vu :
J'ai vue une mouche
Qui s'rinçait la bouche
Avec un pavé...

 
PAVES D' AUTRUCHE AU POIVRE VERT


Ingrédients :
pavés d'autruche
poivre vert
40 cl de crème
2 cl de cognac



Faire revenir les pavés 3 à 4 mn de chaque côté dans une sauteuse avec de l'huile et beurre.
Saler, poivrer.
Avant la fin de la cuisson, incorporer et faire flamber le cognac.
Retirer les pavés et les maintenir au chaud dans la sauteuse, porter la crème à ébullition et la laisser
cuire doucement.
Après épaississement, ajouter 2 à 3 cuillères à café de poivre vert, laisser mijoter
2 à 3 mn, rectifier l'assaisonnement si nécessaire et verser la sauce sur les pavés.

Bon appétit !
 
J'ai bien mangé, j'ai bien bu
J'ai la peau du ventre super tendue
Merci petit Jésus
J'ai bien mangé, j'ai bien bu
J'ai la peau du ventre super tendue
Merci petit Jésus

 
Le petit Jésus s'en va-t-à l'école
En portant sa croix
Dessus son épaule
Quand il savait sa leçon
On lui donnait des bonbons
Une pomme douce
Pour mettre à sa bouche
Un bouquet de fleurs
Pour mettre à son cœur
 
Je vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c'est périssable
Puis les bonbons c'est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons
Mais je vous ai apporté des bonbons

 
Elle vendait des petits bonbons,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
En servant tous ses clients,
Elle se trémoussait bien gentillement,
Fallait voir comme elle vendait,
Ses p'tites bêtises de Cambrai.
 


Elle vendait des cartes postales
Puis aussi des crayons
Car sa destinée fatale
C'était d'vendre des crayons

Elle disait aux gens d'la rue :
Voulez-vous des crayons
Mais reconnaissant l'inconnue
Ils disaient toujours non
C'est ça qu'est triste
 
Un homme sort de chez lui
C'est très tôt le matin
C'est un homme qui est triste
Cela se voit à sa figure
Soudain dans une boîte à ordures
Il voit un vieux Bottin Mondain
Quand on est triste on passe le temps
Et l'homme prend le Bottin
Le secoue un peu et le feuillette machinalement
Les choses sont comme elles sont
Cet homme si triste est triste parce qu'il s'appelle Ducon
Et il feuillette
Et continue à feuilleter
Et il s'arrête
A la page des D
Et il regarde à la colonne des D-U du...
Et son regard d'homme triste devient plus gai plus clair
Personne
Vraiment personne ne porte le même nom
Je suis le seul Ducon
Dit-il entre ses dents
Et il jette le livre s'époussette les mains
Et poursuit fièrement son petit bonhomme de chemin.
 
Statut
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