autre mooeurs ! autre train

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Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, Paris

C'est ainsi que parlait sans un mot ce jeune homme
Entre le fleuve ancien et le fleuve nouveau
Où les hommes noyés nagent dans leurs autos
C'est ainsi, sans un mot, que parlait ce jeune homme
Et moi l'oiseau forçat casseur d'amère croûte
Vers mon ciel du dedans j'ai replongé ma route
Le long tunnel grondant sur le dos de ses murs
Aspiré tout au bout par un goulot d'azur
Là-bas brillent la paix, la rencontre des pôles
Et l'épée du printemps qui sacre notre épaule
Gazouillez les pinsons à soulever le jour
Et nous autres grinçons, pont-levis de l'amour

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
 
J'aimerais tant voir Syracuse
L'île de Pâques et Kairouan
Et les grands oiseaux qui s'amusent
A glisser l'aile sous le vent.

Voir les jardins de Babylone
Et le palais du grand Lama
Rêver des amants de Vérone
Au sommet du Fuji-Yama.

Voir le pays du matin calme
Aller pêcher au cormoran
Et m'enivrer de vin de palme
En écoutant chanter le vent.

Avant que ma jeunesse s'use
Et que mes printemps soient partis
J'aimerais tant voir Syracuse
Pour m'en souvenir à Paris.



 
T'as voulu voir Vierzon
Et on a vu Vierzon
T'as voulu voir Vesoul
Et on a vu Vesoul
T'as voulu voir Honfleur
Et on a vu Honfleur
T'as voulu voir Hambourg
Et on a vu Hambourg
J'ai voulu voir Anvers
On a revu Hambourg
J'ai voulu voir ta soeur
Et on a vu ta mère
Comme toujours

 
On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien
 
Je te donne rendez-vous,
A la gare de Lyon,
Sous le grand horloge, tu sais,
Près du portillon,
Nous prendrons le train,
Pour Capri la belle,
Pour Capri la belle,
Avant la saison,

Viens voir l'Italie,
Comme dans les chansons,
Viens voir les fontaines,
Viens voir les pigeons,
Viens me dire "je t'aime",
Comme tous ceux qui s'aiment,
A Capri la belle
En toutes saisons,

 
Ti amo, redis-moi ti amo,
Garde-moi, ti amo,
Même si je sais que je ne suis pas ton unique et que tu l'aimes aussi,
Que la vie est ainsi,
Ti amo c'est mon cri,
Entends-moi même dans le silence dans lequel j'ai plongé ma vie,
Sans toi je ne serais plus moi,
Je l'envie et je t'aime,
 
J'aurais aimé ma belle
T'écrire une chanson
Sur cette mélodie
Rencontrée une nuit
J'aurais aimé ma belle
Rien qu'au point d'Alençon
T'écrire un long poème
T'écrire un long "je t'aime"

Je t'aurais dit "amour"
Je t'aurais dit "toujours"
Mais de mille façons
Mais par mille détours
Je t'aurais dit "partons"
Je t'aurais dit "brûlons"
Brûlons de jour en jour
De saisons en saisons

 
Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vie
Viens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permis

 
Je t'aime et je crains
De m'égarer
Et je sème des grains
De pavot sur les pavés
De l'anamour

 
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
 
RECTANGLE BLANC


Sur le désert de ta peau salée
Où mes doigts se sont égarés
Ma bouche humide de tes baisers
Est venue se rassasier.
Des parfums enivrants
Sont venus m’envahir
Faisant d’une guerrière
Une vraie prisonnière.
Ne pouvant résister à la source de vie
Mes lèvres ont envahi la source du plaisir
Dans un soupir d’extase ton corps a vacillé
Volcan chaud et profond
Dans ma bouche affamée.
Tes doigts dans mes cheveux,
Témoignaient du plaisir,
Et tu m’as rappelée auprès de tes désirs.
Sur mon corps frémissant,
Tes deux mains ont tracé
Le chemin de l’amour.
Suffocant, succombant, en moi tu t’es planté,
Et dans un dernier cri le soleil a brillé.
 
Au large les barges se gondolent dans le roulis
Ici on suis des bikinis
Les jours de grèves le sable s'ennuie
On se prélasse dans les grandes surfaces
La ou se pressent les huiles et les bigorneaux.
J'écume, je m'enrhume
J'ai qu'une idée, éternuer, te retourner le canoë
Être le dernier a s'éterniser
Sur ton corps alangui

J'écume

Au large les barges se gondolent dans le roulis
Ici on jouit du clapotis
Le bord de mer dans son jacuzzi
Du premier jet j'ai tout gardé
Puis j'ai mélangé le léger le corsé.

J'écume
 
La mer c'est bleu
Et les éléphants y vont
Les éléphants y vont
En vacances

Les éléphants
Font des vacanciers comme tout le monde

Les éléphants y montent
Dans le bateau
Mais y peuvent pas
C'est trop petit
Les éléphants y tombent à l'eau
Plouf !

Les éléphants y nagent
Jusqu'à la plage
Les éléphants y sont sauvés
Ouais !
 
Dansez maintenant
Tout l'été les pieds nus dans le sable
Dansez maintenant
Et jetez vos ennuis dans les vagues
Qui dansent, balancent, au gré du vent salé

 
Dansez sur moi dansez sur moi
Qui tourne comme un astre
Étrennez-vous, étreignez-vous
Pour que vos coeurs s'encastrent
Tel un tapis, tapis volant
Je me tapis sous vos pieds
C'est pour vous tous que sur mes doigts
La nuit je compte mes pieds
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Dansez sur moi

 
Dansons la carmagnolle, vive le son, vive le son,
Dansons la carmagnolle, vive le son du canon
 
Au twenty-two bar on dansait, on dansait
C'était plutÙt inhabituel
Alors bien sur j'en profitais

De bras en bras les gens passaient, s'arrêtaient ce n'était
Qu'un temps court pour se relancer
Et puis se remettre à danser


Parfois j'entendais
Quelqu'un m'appeler
Personne quand je me tournais
 
Il manque quelqu'un près de moi
Je me retourne tout le monde est là
D'où vient ce sentiment bizarre que je suis seul
Parmi tous ces amis et ces filles qui ne veulent
Que quelques mots d'amour

 
On est deux mon amour
Et l'amour chante et rit
Mais à la mort du jour
Dans les draps de l'ennui
On se retrouve seul

 
Elle fout toute sa vie en l'air
Et toute sa vie c'est pas grand chose
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire
À part rêver seule dans son lit
Le soir entre ses draps roses

 
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