autre mooeurs ! autre train

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Quel émoi
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Sept cent millions de chinois
Et moi, et moi, et moi
Avec ma vie, mon petit chez-moi
Mon mal de tête, mon point au foie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Quatre-vingt millions d'indonésiens
Et moi, et moi, et moi
 
Depuis que je suis sur la Terre
C’n’est pas rigolo, entre nous,
Je suis d’une santé précaire
Et je m’fais un mauvais sang fou
J’ai beau vouloir me remonter
Je souffre de tous les côtés

J’ai la rate qui s’dilate
J’ai le foie qui est pas droit
etc...
 
Je suis malade,
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir,
Je suis malade,
Parfaitement malade,
 
Elle court, elle court,
La maladie d'amour,
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.
 
L'amour est un oiseau rebelle
que nul ne peut apprivoiser,
et c'est bien en vain qu'on l'appelle,
s'il lui convient de refuser.
Rien n'y fait, menace ou prière,
l'un parle bien, l'autre se tait:
Et c'est l'ature que je préfère,
il n'a rien dit mais il me pla&icirs;t.
L'amour! l'amour! l'amour! l'amour!


L'amour est enfant de Bohême,
il n'a jamais, jamais connu de loi;
si tu ne m'aimes pas, je t'aime:
si je t'aime, prends garde à toi!
 
Sur les traces du silence
Ils surgissent des sables
La poussière et l'absence
Jamais ne les accablent
Ils s'en vont dans la nuit
Pour chercher un soleil
D'éternité
Ils marchent sans un bruit
Guidés par l'étincelle
Ils sont restés

Des rebelles, rebelles
Des rebelles, rebelles

Ils n'ont rien que le ciel
Pour abriter leurs jours
Et les roches immortelles
Pour marquer leur parcours
Ils laissent dans ma vie
Des éclats de soleil
De vérité
Je les suis sans un bruit
Quand dans mon cœur s'éveille
La liberté

Des rebelles, rebelles
Des rebelles, rebelles

Des rebelles, rebelles
Des rebelles, rebelles...


 
Je ne sais pas si je peut me permettre, mais j'en ai une jolie aussi :

Ah...m'asseoir sur un banc
cinq minutes avec toi
et regarder les gens
tant qu'il yen a

Te parler du bon temps
qu'est mort ou qui r'viendra
en serrant dans ma main
tes p'tits doigts

Pis donner à bouffer
à des pigeons idiots
leur filer des coups d'pieds
pour de faux

Et entendre ton rire
qui lézarde les murs
qui sait surtout guérir
mes blessures

Te raconter un peu
comment j'était mino
les bonbecs fabuleux
qu'on piquait chez l'marchand
car-en-sac et Mintho
caramels à un franc
et les mistrals gagnants

Ah...marcher sous la pluie
cinq minutes avec toi
et regarder la vie
tant qu'y en a

Te raconter la Terre
en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère
un p'tit peu

Et sauter dans les flaques
pour la faire raler
Bousiller nos godasses
et s'marrer

Et entendre ton rire
comme on entend la mer
s'arreter, repartir
en arrière

Te raconter surtout
les carambars d'antan
et les coco-boers
et les vrais roudoudous
qui nous coupaient les lèvres
et nous niquaient les dents
et les Mistral gagnants

Ah...m'asseoir sur un banc
cinq minutes avec toi
regarder le soleil qui s'en va

Te parler du bon temps
qu'est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants
c'est pas nous

Que si moi je suis barge
ce n'est que de tes yeux
car ils ont l'avantage
d'etre eux

Et entendre ton rire
s'envoler aussi haut
que s'envolent les cris
des oiseaux

Te raconter enfin
qu'il faut aimer la vie
et l'aimer meme si
le temps est assassin
et emporte avec lui
les rires des enfants
et les Mistral gagnants

et les Mistral gagnants.

(Pour mon amour, ma fille)
 
Y a un mariolle, il a au moins quatre ans
Y veut t' piquer ta pelle et ton seau
Ta couche culotte avec tes bonbecs dedans
Lolita, défend-toi, fous-y un coup d' râteau dans l' dos
Attend un peu avant de t' faire emmerder
Par ces p'tits machos qui pensent qu'à une chose
Jouer au docteur non conventionné
J'y ai joué aussi, je sais de quoi j' cause
J' les connais bien les play-boys des bacs à sable
J' draguais leurs mères avant d' connaître la tienne
Si tu les écoutes y t' feront porter leurs cartables
'Reusement qu' j' suis là, que j' te regarde et que j' t'aime

Lola
J' suis qu'un fantôme quand tu vas où j' suis pas
Tu sais ma môme
Que j' suis morgane de toi

 
Mais ma môme, elle a vingt-cinq berges
Et je crois bien que la Sainte Vierge
Des églises
N'a pas plus d'amour dans les yeux
Et ne sourit pas mieux
Quoi qu'on dise

L'été quand la ville s'ensommeille
Chez nous y a du soleil
Qui s'attarde
Je pose ma tête sur ses reins
Je prends tout doucement sa main
 
Mon mec à moi, il me parle d'aventures et quand elles brillent dans ses yeux j' pourrais y passer la nuit.

Il parle d'amour, comme il parle des voitures et moi j' l' suis où il veut
Tellement je crois tout c' qu'il m' dit...
...Oh! oui, mon mec à moi.

Sa façon d'être à moi, sans jamais dire "je t'aime", c'est rien qu' du cinéma mais c'est du pareil au même, ce film en noir et blanc qu'il m'a joué deux cents fois c'est Gabin et Morgan enfin ça ressemble à tout ça.

J' m' raconte des histoires des scénarios chinois, c'est pas vrai, ces histoires mais moi, j'y crois...


 
Voilà les fruits et les fleurs
Les sources bleues, les couleurs
Les pagnes et les colliers
Au pas lent des chameliers
À moi, à moi, à moi l'Afrique

Serpent de lune et parfum
L'odeur du thé au jasmin
Monte à portée de la main
À moi, à moi, à moi l'Afrique

Les faces aux teintes rayées
En plein désert appuyées
J'ai le coeur débarbouillé
À moi, à moi, à moi l'Afrique

 
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil...


 
Un point précis sous le tropique
Du Capricorne ou du Cancer
Depuis j'ai oublié lequel
Sous le soleil exactement
Pas à côté, pas n'importe où
Sous le soleil, sous le soleil
Exactement juste en dessous.
 
Du soir montent des feux
Et des pointes de silence
Qui vont s'élargissant
Et la lune s'avance
Et la mer se déchire
Infiniment brisée
Par des rochers qui prirent
Des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens
Des chants de repentance
Des quelques pas de deux
Et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise
Et l'alizé se brise
Aux Marquises

 
Il pleut sur l'île d'Hiva-Oa
Le vent sur les longs arbres verts
Jette des sables d'ocre mouillés
Il pleut sur un ciel de corail
Comme une pluie venue du Nord
Qui délave les ocres rouges
Et les bleus-violets de Gauguin
Il pleut
Les Marquises sont devenues grises
Le Zéphyr est un vent du Nord
Ce matin-là
Sur l'île qui sommeille encore

Il a dû s'étonner Gauguin
Quand ses femmes aux yeux de velours
Ont pleuré des larmes de pluie
Qui venaient de la mer du Nord
Il a dû s'étonner Gauguin
Comme un grand danseur fatigué
Avec ton regard de l'enfance
 
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