Avec des paroles....

En V.O. :

"Maybe there is no Heaven. Or maybe this is all pure gibberish - a product of the demented imagination of a lazy drunken hillbilly with a heart full of hate who has found out a way to live out there where the real winds blow - to sleep late, have fun, get wild, drink whiskey and drive fast on empty streets with nothing in mind except falling in love and not getting arrested ... "

En V.F. (traduc du mieux que je peux) :

"Peut etre n'y a t'il point de Paradis. Ou peut etre cela n'est qu'un simple non sens - le produit dementiel de l'imagination d'un pequenaud feignant et bourre avec un coeur rempli de haine et qui aurait trouve le moyen de vivre ici bas ou le vent souffle pour de vrai, de dormir jusqu'a tard, s'amuser, se lacher, boire du whiskey et conduire vite dans des rues desertes avec rien d'autre en tete si ce n'est tomber amoureux et ne pas se faire arreter ..."

Hunter S. Thompson
 
"Une autruche ne met jamais la tête dans le sable, sinon elle ne peut pas respirer : essayez vous verrez !"

Moi
 
"Let him who have understanding reckon the number of the beast
for it is a human number
this number is six hundred and sixty six"
(Iron Maiden)
 
D'un anglais dont j'ai oublié le nom:" quand un homme et une femme se marient, ils ne font plus qu'un. Le problème c'est de savoir lequel"
 
Der Erlkönig (Johann Wolfgang von Goethe)


Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ?
Es ist der Vater mit seinem Kind ;
Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.

Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht ? -
Siehst Vater, du den Erlkönig nicht ?
Den Erlenkönig mit Kron und Schweif ? -
Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif. -

" Du liebes Kind, komm, geh mit mir !
Gar schöne Spiele spiel ich mit dir ;
Manch bunte Blumen sind an dem Strand,
Meine Mutter hat manch gülden Gewand. "

Mein Vater, mein Vater, und hörest du nicht,
Was Erlenkönig mir leise verspricht ? -
Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind !
In dürren Blättern säuselt der Wind. -

" Willst, feiner Knabe, du mit mir gehn ?
Meine Töchter sollen dich warten schon ;
Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn
Und wiegen und tanzen und singen dich ein. "

Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort
Erlkönigs Töchter am düstern Ort ? -
Mein Sohn, mein Sohn, ich seh es genau :
Es scheinen die alten Weiden so grau. -

" Ich liebe dich, mich reizt deine schöne Gestalt ;
Und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt. "
Mein Vater, mein Vater, jetzt faßt er mich an !
Erlkönig hat mir ein Leids getan! -

Dem Vater grauset's, er reitet geschwind,
Er hält in den Armen das ächzende Kind,
Erreicht den Hof mit Mühe und Not ;
In seinen Armen das Kind war tot.

En français, ça donne quelque chose du style :


Quel est ce cavalier qui file si tard dans la nuit et le vent ?
C'est le père avec son enfant ;
Il serre le jeune garçon dans son bras,
Il le serre bien, il lui tient chaud.

Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage ?
Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ?
Le Roi des Aulnes avec sa traîne et sa couronne ?
Mon fils, c'est un banc de brouillard.

" Cher enfant, viens donc avec moi !
Je jouerai à de très beaux jeux avec toi,
Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage,
Et ma mère possède de nombreux habits d'or. "

Mon père, mon père, et n'entends-tu pas,
Ce que le Roi des Aulnes me promet à voix basse ?
Sois calme, reste calme, mon enfant !
C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes.

" Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi ?
Mes filles s'occuperont bien de toi
Mes filles mèneront la ronde toute la nuit,
Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses. "

Mon père, mon père, ne vois-tu pas là-bas
Les filles du Roi des Aulnes dans ce lieu sombre ?
Mon fils, mon fils, je vois bien :
Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris.

" Je t'aime, ton joli visage me charme,
Et si tu ne veux pas, j'utiliserai la force. "
Mon père, mon père, maintenant il m'empoigne !
Le Roi des Aulnes m'a fait mal !

Le père frissonne d'horreur, il galope à vive allure,
Il tient dans ses bras l'enfant gémissant,
Il arrive à grand peine à son port ;
Dans ses bras l'enfant était mort.
 
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Réactions: fredintosh
Je ne vais pas larmoyant tel larmoiement de par le monde
Qui veut que les mois soient des vacuités et le sol ne soit rien que fange et saleté,
Que la vie soit escobarderie, et que rien à la fin ne reste qu'un crêpe élimé et des larmes.

Le gémissement et le ravalement, serre-les aux sachets des poudres pour invalides .... le conformisme recule en quatrième place,
J'ajuste mon chapeau à ma guise dedans ou dehors.


I do not snivel that snivel the world over,
That months are vacuums and the ground but wallow and filth,
That life is a suck and a sell, and nothing remains at the end but threadbare crape and tears.

Whimpering and truckling fold with powders for invalids....conformity goes to the fourth-removed,
I cock my hat as I please indoors or out.



Walt Whitman, Leaves of Grass



 
Skip to the end :siffle:

(Viens-en au fait :siffle:)

Tim Bisley dans Spaced Saison 1 et 2
 
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Réactions: macinside
"Guant èz kon manche ?"

GWF HEGEL à sa gouvernante

"Le processus de nutrition est ici la chose principale. L'être organique est en tension avec la nature inorganique, il la nie et la pose identique à lui" (Hegel, Philosophie de la nature, § 365, add.)
 
!!!

(EDWARD JOHN SMITH .Commandant du Titanic. 27 Janvier 1850 - 15 Avril 1912 )


Il aurait, parait il, déclaré quelques instants avant de remplir d'air une dernière fois ses poumons : "je vous souhaite une joyeuse apnée"...
 
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Réactions: Fab'Fab
"...il faut porter sa pitance au peuple qui, lassé des ors et luxuriances de la musique moderne, nous implore de revenir à l'austérité et l'exigence du "verbe et de la note"..."

Ramon Pipin (Odeurs®)*


* : Odeurs : à deux doigts du culte, frôle le bon goût sans jamais y sombrer !

Attention Groupe (oui avec un G) Culte... :D :love: :love: :love:
 
Léo Ferré.
"La solitude"
1971

[SIZE=+3]LA VIOLENCE ET L'ENNUI[/SIZE]


“Nous d'une autre trempée et d'une singulière extase
Nous de l'Épique et de la Déraison
Nous des fausses années Nous des filles barrées
Nous de l'autre côté de la terre et des phrases
Nous des marges Nous des routes Nous des bordels intelligents

O ma soeur la Violence nous sommes tes enfants
Les pavés se retournent et poussent en dedans

J'ai l'impression démocratique qui me fait des rougeurs
A l'extrême côté du coeur et des entrailles
J'entends par là mes tripes à la mode de Mai

JE VOUS COMMANDE D'ÊTRE BREFS ET COUILLOSIFS

J'ai le sentiment bref de ceux qui vont mourir
Et je ne meurs jamais à moins que à moins que
Je sais des assassins qui n'ont pas de victime
Qui s'en vont faire la queue pour voir le sang d'écran
Et cette pellicule objective qui pellicule sur le vif

Surtout ne pleure pas
Les larmes c'est le vin des couillons

Moi je ne pleure plus
Et je le dis bien haut bien tendre aussi et bien à l'aise;
Crevez-leur le paquet qu'ils portent sur leurs quilles!
Marx était un "hippie"
C'est pas comme en dix-sept, à la consigne,
Dans cette Russie rouge à la lénifaction

... Et personne jamais n'a été réclamer ce barbu stalingradé...
Quand je vois un stalinien je change à Stalingrad
Je sais des assassins qui ont le cran d'arrêt
Et qui sont beaux comme les cons qui vont voter
Des assassins assassinés et leurs manières
A ne jamais vouloir crever comme crevèrent les Communards
Mes frères

Et je le dis bien haut: il faut DÉCONSTITUTIONALISER le foutre
Et porter l'inconfort cousu dessous leur peau
A ces bourgeois qui se permettent de jouir, en outre!

JE VOUS COMMANDE D'ÊTRE BREFS ET CARTÉSIENS

Je sais des charmes bruns qui sont de sang caillé
Et qui se grattent comme on gratte une blessure
Ça vous ravive un peu de rouge, ça a l'allure
D'une légion d'honneur que l'on pardonnerait.

Ô ma soeur la Violence Ô ma soeur lassitude
Ô vous jeunes et beaux empêtrés dans vos livres
II faut faire l'amour comme on va à l'étude
Et puis descendre dans la rue
II faut faire l'amour comme on commet un crime

Ô ma soeur la Violence tes enfants s'analysent
Et du Guatemala s'en viennent des parfums
De sang et des Guatémaltèques allant s'analysant
Dans les ruisseaux de sang coulant comme la crème
La crème de la Révolution montant

Ô ma soeur la Violence Ô la fleur du boucan
II fait un bruit à rancarder tous les voyeurs
Et un bruit qui se voit ça vous a des couleurs
A vous barrer la vue pour des temps et des temps
Je sais des bises s'ennordant depuis l'Afrique
Le monde est court, la gosse, il faut tâter la trique
Dans le pieu, dans la rue, mais tâter de cet ordre
De cet ordre nouveau où germe le désordre
Le beau désordre des voyous au ventre lisse
Viens par ici la gosse un peu, que je t'en glisse...
De ma graine d'amour...
Qui gonflera dans toi comme un chagrin de carne
Sur le monde envahi de tant de muselières
Dans le Paris des chiens je vais l'âme légère
Ô ma soeur la Violence Ô ma soeur lassitude
Ô vous jeunes et beaux empêtrés dans vos charmes
II faut faire l'amour comme on va à l'étude
Les yeux vers les jardins où fleurissent les armes

Des armes, comme une esthétique de la solitude
Des armes, comme une sinistre compo d'angliche
WHAT DO YOU MEAN, GUN?

Je sens que nous arrivent
Des trains pleins de brownings, de berretas et de fleurs noires
Et des fleuristes préparant des bains de sang
Pour actualités colortélé
Le sang ça s'ampexe tout ce qui y'a de bien

Le sang c'est rentable dans la technicoloration
Et je te ferai voir un sang vert quand il sera question de questionner

Je sais des fleurs d'amour qui polennent les blés
Et qui vous font un pain que l'on mange à genoux
Un pain de chair vivante et que l'on aimerait
Comme on aime une enfant que cache ses atouts
Et qui les touche un peu comme on caresse une arme
Un doigt sur la gâchette et le reste aux abois
Et que s'irise alors ta violette de Parme
Enfant mauve de mon silence et de ma loi

Des armes, comme une esthétique du pain sur la planche
Des armes blanches comme l'aube blanche à Paris
Cette aube comme le foutre de l'absence

NOUS SOMMES ABSENTS, MESSIEURS!

L'amour toujours l'amour Ah! cet amour malade
Comme une drogue dont on ne peut se dédroguer
Comme une drogue à laquelle je me soumets
Je suis un trafiquant d'amour...

Des armes, comme un sourire de l'autre côté de la tête
Comme une façon de désarmer
Comme un chien qui vous aime
Des armes qui vous lèchent, qui vous sortent, qui vous bercent
Des armes pour inquiéter l'inquiétude
Et puis le Code de la peur à distribuer
A tous ceux qui habitent avec la peur ou que la peur habite
Art. l J'ai peur
Art. 2 J'ai peur
Art. 3 J'ai peur
Art. 4 Où sont les toilettes?

Des armes, comme une esthétique de la solitude
Quand on est seul et armé on n'est plus seul
Quand on est seul et désarmé on fait une demande pour être CRS

L'amour toujours l'amour Ah cet amour serein
Cet amour qui vous monte à la bouche comme une grenade
Qu'on ferait bien éclater dans quelque ventre passant
Dans quelque ventre curieux, oisif, en mal d'amour

Des armes, comme un planning de la résurrection
Et quant aux armes blanches, on pourrait les teinter de rouge
Dans une teinture particulière et à la portée de toute portée

Nous d'une autre trempée et d'une singulière extase
Nous de l'Épique et de la Déraison
Nous de l'autre côté de la terre et des phrases
O ma soeur la Violence O ma soeur de Raison

Au quartier des terreurs des enfants se sont mis
A brouter des étoiles
La Voie Lactée s'amidonnait dedans leurs toiles
Et la carte du ciel dans ce quartier de France
Indiquait aux passants la route à ne pas suivre
II brumait dans le ciel des paroles de givre
C'était d'un cinéma nouveau et d'une danse
Qu'on ne dansait plus avant longtemps. Nanterre
Se prenait pour Paris et le tour de la terre
Se faisait sur lin signe, une pensée de fièvre
Un désir de troubler les fleurs et les manières
Une particulière oraison, un. sourire,
À mettre les pavés à hauteur d'un empire

Le sable des pavés n'a pas la mer à boire
Ça sent la marée calme dans les amphis troublés

Des portes de secours sont ouvertes là-bas
II suffit de pousser un peu plus, rien qu'un geste...“


Léo Ferré
1980
 
Stay away from me
Build a fortress
And shield your beliefs
Touch the divine
As we fall in line

Can I believe
When I don't trust
All your theories
Turn to dust
I choose to hide
From the All Seeing Eye

Destroy this City of Delusion
Break these walls down
I will avenge
And justify my reasons
With your blood

You'll not rest
Or settle for less
Until you guzzle
And squander what’s left
Do not deny
That you live and let die

Destroy this City of Delusion
And break these walls down
I will avenge
And justify my reasons
With your blood

Destroy this City of Delusion
And break these walls down
I will avenge
And justify my reasons
With your blood