: c'était comment l'informatique avant le Mac ?

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innocente

Rédacteur MacG
MacGeneration
Administrateur
Club iGen
16 Décembre 2000
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Lyon
Le Macintosh aura 30 ans ce 24 janvier. Une machine qui a marqué une rupture dans l'informatique personnelle naissante, probablement plus que tout autre ordinateur. Et comme sont, peut-être, en train de le faire aujourd'hui les tablettes, emmenées par l'iPad.

Mais une rupture par rapport à quoi, au juste ?

C'est l'objet de notre appel à témoins. Solliciter votre mémoire pour raconter cette époque, lorsqu'aucun standard ne s'était encore imposé (on se souvient du MSX ?), que les ordinateurs étaient aussi nombreux qu'incompatibles entre eux, de toutes les couleurs et de toutes les formes. Que l'on allait dans les clubs utilisateurs, qu'on dupliquait des programmes avec des lecteurs de cassettes ou que l'on tapait d'interminables listings publiés sur papier.

Quel(s) ordinateurs(s) aviez-vous au début des années 1980 et qu'en faisiez-vous avant que le Mac n'arrive et n'entraine derrière sa souris les Atari, les Amiga, le PC et Windows… ? Vous pouvez déposer vos souvenirs dans ce forum ouvert pour l'occasion, nous ferons une synthèse des réponses ces prochains jours (lire aussi Témoignages : 25 ans de fidélité au Macintosh)
 
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Je ne sais pas si c'était un ordinateur ... pour moi oui, c'est sûr: une calculatrice Texas dont j'ai oublié le numéro (TI xxx - elle est toujours dans une armoire, et se rallume encore si on la connecte à son transfo !).Elle écrivait et lisait des cartes magnétiques, ce qui ma permis de traiter les données de toute ma thèse dessus: le volume de données était dans les fait illimité; elle se connectait à un lecteur de cassettes (de bêtes cassettes "normales") pour les sauvegardes; et elle imprimait sur une imprimante à 4 couleurs, avec des petits stylos simplement mignons, de quoi faire des courbes et des graphiques tant qu'on en voulait.
Et surtout, elle se laissait programmer en Basic - pour la thèse, pour les statistiques d'exploitation professionnelles ensuite, et pour ... tout ce qu'on souhaitait, du classique tennis de table à un Mastermind qui, ma fois, fonctionnait fort bien et à occupé pas mal de nuits de garde !
Si un poil de nostalgie est perceptible dans ces souvenirs ... ce n'est pas faux ;-)
 
Vous avez retrouve mon cpc 464 a cassette ! Le doux bruit des chargements des programmes. Je pouvais savoir quand ça chargeait des programmes ou des data au son sur certains programmes :-)


Avec les macs on a jamais pu ...


L'ordinateur de mes premiers programmes, facile grâce au 32ko de ROM. Je sais c'est vertigineux ;-)
 
J'ai connu l'europlus en octobre 2005, lors d'une formation sur Paris. Quelques mois plus tard, j'ai acheté un Apple IIe et depuis je n'ai pas changé, ni arrêté de changer :
Apple IIe, Macintosh Plus, Macintosh SE30, Macintosh LC, Macintosh IIvi, Macintosh Centris 660AV, iMac G3, PowerBook G4 15", iMac core duo 2, Imac 24" alu, MacBook Pro 15", iMac (Late 2009), MacBook Pro Unibody 15", Imac 27" fin 2012 et après ? ...

Avant 1985 je ne connaissais rien en informatique si ce n'est une machine à crypter les messages pendant que j'étais à l'armée entre 1972 et 1975. Depuis je me suis "rattrapé" un peu.
:up::up:::
 
En fait, j'i du commencer avec un ZX80, puis un ZX81 suivi d'un commodore 64 avec un panaché d'Amiga/Atari et consort …
Donc hormis le fait de taper de longs listing pour n'importe qui et n'importe quoi, et ce sentiment de faire un truc spécial que de toutes manières personne ne comprenait, l'informatique d'avant le Mac c'était surtout réservé aux "autistes" dans mon genre.
A l'époque je me fendait de quelques proses dans les journaux dit informatique tel que l'Hebdogiel ou sévissaient les grands du moment, Sined et Septh.
L'informatique c'était trouver une extension de 32Ko pour un ZX et réussir à la poser sans la griller …
C'est pleins de "bon souvenirs" de truc qui ne servaient à rien au final, jusqu'à ma découverte du Mac en Janvier 1984 … Là j'ai fais tilt et depuis je n'ai pas arrêté :d
 
J'ai commencé l'informatique à l'age de 10 ans avec un ZX81...très vite upgradé avec un clavier méca et une extension 16ko (!!!) puis je suis passé au ZX Spectrum puis à l'AMSTRAD CPC 464, une révolution et pourtant ces 3 là étaient architecturés autour du même CPU ( Z80 ).
Le gros morceau, enfin celui qui ma le plus marqué restera pour moi l'Amiga. Après un été à ramer pour acheter un Atari 520st, je le revendais une semaine après pour me ruiner avec un amiga 1000...

J'ai toujours un Zx81, un CPC464, un Amiga 500 et un Mac...qui tournent.

Je continue à maintenir que l'Amiga reste une vraie rupture dans le monde de la micro, une marque à tout jamais mythique !
 
Je dirais que ce n'étais pas si mal car nous avions déjà l'Apple II. La version IIc était déjà bien aboutie et finalement pas si éloignée d'un mac dans ses dernières versions. En tout cas, l'utilisation de la souris était déjà bien intégrée.

J'ai eu la chance d'accéder aux machines Apple dès le départ et aux premiers macs aussi car ma famille était composée majoritairement d'enseignants et les machines (hors de prix) étaient financées par les laboratoires de recherche.

En parallèle à ces contacts privilégiés avec la pomme, j'ai testé des dizaines de machines de l'époque (Commodore, Amstrads divers et variés, et même Apricot).

J'avoue cependant que j'ai dès le départ senti une énorme différence entre les ordis Apple et la concurrence, à tous les niveaux. Rien de tout cela ne valait une bonne partie de Conan the Barbarian ou de Zaxxon sur l'Apple IIc (surtout que j'avais réussi à me procurer un joystick!).

J'ai donc fait le maximum pour en acquérir un et c'est d'ailleurs devenu la base de mon métier, avec, de mémoire, un Quadra 700. Une vraie bête à l'époque :-)

A partir de là, je pense que je les ai presque tous eu (ou ma société). Mon Powermac G4 Cube est d'ailleurs soigneusement emballé dans ma cave ;-)
 
j'ai également commencé en claquant 3000 francs à 15 ans (les étrennes de noel, la tondeuse à gazon toutes les semaines contre 5 francs, ...). quel pied de se taper les listings d'hebdogiciel et d'essayer après de trouver les erreurs de saisie !

ensuite, un LC. j'avais emprunté sur 5 ans (avec deux premières années sans remboursements) les 15 000 francs du bousin.

ensuite un performa 5200 acheté à un voleur, qui vendait au prix du HT aux particuliers. il pensait prendre le chèque et partir ensuite avec tous les chèques, mais j'avais demandé une livraison avec contre remboursement. un bon plan.

ensuite passage sur plusieurs PC achetés chez des assembleurs (chinois à paris, puis cybertek à bordeaux). j'en avais mare des plantages à répétition du performa. windows 95 était beaucoup plus stable c'est dire

maintenant, on achète un portable sans saveur chez darty.
et je m'amuse avec la photo. les temps ont changé.
 
Je me souviens de mon Atari 800XL ... que de temps perdu à jurer sur le lecteur de cassette
Ensuite, j'ai eu mon premier PC ... processeur Intel 8088, 10 MHtz, ... j'avais pris l'option 40 MB pour le disque dur (maintenant c'est même pas assez pour installer une imprimante), écran monochrome vert ... c'est bête à dire, mais j'en ai la nostalgie.
A cette époque, Apple me semblait inaccessible et réservé à une élite
 
Pour ma part mes souvenirs sont les suivants:

au Lycée on était sur du basic (Beginner's All-purpose Symbolic Instruction Code, famille de langages de programmation de haut niveau originaire de l'université de Dartmouth)

on programmais (je ne sais plus quoi) il me semble que c'était sur des TO7 (je crois que c'était des texas instrument): c'était du style
CLS
ou PRINT…

à la maison on avait des ordinateurs surtout pour jouer; on avait des K7 à bande magnétique et on avait ce genre de message quand le programme ne chargeait pas: "IO error" alors tu recommençais et tu attendais que ce foutu message ne réapparaisse pas…
enfin bref: AVANT c'était CHIANT, mais ça c'était AVANT… et puis les premiers Macintosh sont sortis.

je me souviens de la première PUB pou MAC:

c'était du style : "AVANT pour communiquer avec quelqu'un d'éloigné il y avait le télégraphe… on lui envoyait un message codé, l'équivalent aux ordinateurs du début des années 80. Mais maintenant pour contacter quelqu'un vous avez le téléphone et tout le monde peut s'en servir!!! Avec un macintosh pas besoin de savoir programmer pour se servir d'un ordinateur"

je n'ai jamais revu cette pub; peut-être que quelqu'un a également ce souvenir.
 
Bonjour,

En ce qui me concerne j’ai eu une révélation lorsque j’ai vu pour la première fois un ordinateur chez un ami de mon père, c’était un TRS-80. Je devais avoir 5 ou 6 ans à l’époque et nous étions dans les années 1977/78, je ne peux fixer la date précisément malheureusement.

Dès ce jour là, même si j’étais très très jeune, je voulais un ordinateur ! Je me souviens encore parfaitement de cette machine et des signes affichés sur l’écran. Je ne savais pas encore lire en 1977 ;-)

Mon père a commencé à m’acheter des magazines sur le sujet dès que j’ai su lire et je crois bien avoir posséder le premier ‘ordinateur individuel’.

Le premier contact avec les premiers programmes, je les ai fait sur un Sinclair ZX-80 que mon père avait fabriqué à l’époque en achetant le kit pour le monter pour un de ses collègues.

Mais mon vrai premier ordinateur a été un Vic-20 de chez Commodore fin 1981 début 82. Je ne remercierai jamais assez le livre d’apprentissage qui était livré à l’époque avec cet ‘ordinateur’, il m’a aidé à faire mes premières armes de programmeur ;-)

Quelle époque il faut quand même bien l’avouer. Il sortait des machines tous les jours, toutes plus improbables les unes que les autres avec évidement incompatibilité totale entre elles, même entre des modèles de même marque. C’est impensable aujourd’hui.

Ca bouillonnait !!! Apple, Tandy, Texas instruments, Sinclair, Commodore, Atari, Thomson, Philips, Oric ect ect… du grand délire quand j’y repense.

Des heures et des heures à taper des listings pour parfois avoir comme seule réponse ‘Syntax error’ ! Je m’en suis arraché des cheveux à ce moment là. Les cassettes qui mettaient un temps infini pour enregistrer ou lire des programmes que je faisais à la maison en douce au lieu de faire mes devoirs ;-)

Et le coup de grâce fini par arriver, à l’époque je découvre dans un journal régional une pub d’une page complète annonçant l’arrivée d’un ordinateur compact appelé Macintosh’ avec une interface graphique. Mais c’est quoi une interface graphique ?

Mon père décide de m’emmener voir ce curieux ordinateur chez le vendeur local et je me faisais déjà une joie de revenir avec à la maison.

Arrivé au magasin, je découvre cet ordinateur et je n’en crois pas mes yeux ;-) Mon père lui non plus, mais pas pour les mêmes raisons, lui c’est le prix qu’il ne croit pas ;-).

Nous sommes donc rentré à la maison sans le ‘macintosh’, cet ordinateur était hors budget pour les loisirs du fiston !

Et finalement quelques années plus tard, mon père fini par m’offrir un PC Tandy car je suis toujours aussi passionné de programmation. Cela aurait pu être un mac, mais c’est le PC qui est arrivé à la maison. Ensuite mon parcours a été la longue ligné des MS-DOS et des windows jusqu’à Seven. Je n'ai pas adopté la version 8 et je suis passé sur Mac.

Et que dire des langages de programmation, Basic, Turbo Basic, Quick Basic, assembleur, Fortran, Turbo Pascal, C C++...

J’ai vraiment aimé cette période le l’informatique. Je garde un souvenir impérissable même si je le reconnais, je suis bien heureux qu’une certaine standardisation c’est établi assez rapidement finallement, PC ou MAC, c’est quand même devenu plus simple, enfin d’une certaine façon ;-)

J’ai très longtemps pensé que le Mac n’était pas pour moi, le prix a été aussi un frein très longtemps malheureusement.

Aujourd’hui, j’ai 42 ans et des milliers et des milliers d’heures à programmer des tas de choses inutiles ;-)

Mais je suis très fier de mettre offert enfin un Mac pour la première fois seulement l’année dernière. J’ai enfin un Mac à la maison et je suis allé le chercher en Apple store à 200 kilomètres de la maison, rien que pour le plaisir, en me rappelant le jour où nous sommes allés mon père et moi voir le premier Macintosh, c’était il y a trente ans de ça déjà…je suis déjà si vieux alors ;-)

J’ai adoré toutes ces années d’informatique, du basic de mon enfance jusqu’a Mavericks d’aujourd’hui. J’ai eu la chance de vivre ces années folles de l’informatique personnelle, et aujourd’hui je suis toujours resté aussi passionné.

Quand je clique sur une application et qu’elle se lance quasi instantanément avec du rétina, je connais la valeur de tout le chemin parcouru depuis ma révélation de 1977, que ce soit techniquement en parlant d’ordinateur que personnellement pour le temps qu’il m’a fallut pour m’offrir un Mac ;-)

…et ça ne fait que commencer parait-il ;-)…
 
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Bonsoir,
Un pet de commodore avec un lecteur de k7. Je copiais les listings contenus dans 'MicroSystèmes'. peek poke peek poke...

Eric
 
J'ai commencé au début des années 80 avec un Commodore 64 et un lecteur de cassette. Par la suite j'ai utilisé un lecteur floppy disk et encore ensuite j'y ai même ajouté une souris spécialement conçue pour le C64, ainsi qu'une série de logiciel GEOS dont l'interface était très semblable à celle des premiers Mac avec écran noir et blanc. Plusieurs utilisateurs de Mac ont dailleurs étés bluffés lorsque je leur montrait GEOS. Il y avait des GEOS Calc, Word, File et j'en passe.
Puis vers 1985 mon premier PC était un Amstrad avec 2 floppy et un disque dur sur carte, mais le fonctionnement était soit avec le rébarbatif MS-Dos ou alors le DR-Dos plus graphique.
J'ai créé quelques programmes m'aidant dans mon boulot (bureau d'études chauffage) à l'aide de GW-Basic, +/- 12000 lignes d'instructions.
Plus tard je suis passé à un ordinateur 386SX et Windows 3.1 puis les successeurs de Windows. Je suis revenus entièrement au Mac en 2005.
 
J'étais jeune en ce temps là et c'était il y a longtemps... Qui se souvient de Goupil... Il avait 16 ko de ram et un lecteur de cassette. L'année suivante, j'ai investi dans 64 ko de ram et un double lecteur de disquettes 80 ko. Et je me suis mis au Pascal... Et puis, la révolution de 84... Mon premier mac... Une fortune... L'année suivante, j'ai acheté le premier portable IBM. 15 kg... Un monstre... Mais ilme permettait de programmer pour l'école. Juste après, un TO7, pour programmer des programmes éducatifs justement.
Et puis, le mac plus, gonflé l'année d'après à 4MO, puis mon premier disque dur de 20 MO. Une fortune...
Et puis, des tas de mac, un centris, des portables, des ibooks, des imacs, un G4 qui tourne toujours !, des powerbooks... Tout plein... Toute la famille équipée... J'ai perdu les comptes de mes macs... Pensez... 30 ans...
Et maintenant, en plus, iPhone, iPad...
Macophile depuis toujours...
 
J'ai commencé avec un Dragon 32, avec comme son nom l'indique 32 ko de RAM et animé par un Motorola MC6809E, 8 bits à 0,89 MHz, et plutôt pas mal de couleurs affichages à l'écran. Plus tard, je l'ai équipé d'un lecteur de disquette 5"1/4 (360 ko de stockage en double face) plus efficace que le lecteur à cassette standard, revendu une centaine d'euro il y a quelques mois.

Après quelques années de bons et loyaux services, il a cédé sa place à un Atari 1040ST (Motorola 68000, 16/24 bits à 8 MHz, 1 Mo de RAM) équipé en série d'un lecteur de disquette 3"1/2 (720 ko en double face).

Puis je suis passé au Mac avec :
- un Mac II vi (Motorola 68030, 16/24/32 bits à 16 MHz, 4 Mo de RAM) avec un disque dur interne de 40 Mo auquel j'ai adjoint plus tard un DD SCSI externe de 512 Mo.
- puis un PowerMac 4400 (PowerPC 603e, 32 bit à 160 MHz, 16 Mo de RAM et 1,2 Go de DD),
- puis un PowerMac G4 (2 PowerPC 7500, 32 bits à 800 MHz, 128 Mo de RAM, DD 80 Go, un lecteur-graveur de CD). Il a rendu l'âme au bout de 5 ans (alim ou peut être un problème de pâte thermique ? ... toujours est-il que c'est le seul qui m'a lâché),
- et enfin mon MacPro 2008 actuel (Intel Xeon 2,8 GHz, 64 bits, à 4 coeurs, 2 Go de RAM, DD 320 Go, un lecteur-graveur de DVD) qui au bout de 6 ans marche encore parfaitement après quelques soucis de jeunesse avec la carte graphique. Croisons les doigts que cela dure.
 
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Réactions: Powerdom
J'ai commencé ma vie informatique au lycée. Avec mon frère nous avions acheté un Dragon 32, un ordinateur anglais compatible avec le TRS 80 Color. Il était équipé d'un processeur 6502 si mes souvenirs sont bon et de 32 ko de mémoire RAM. La lecture des programmes se faisait sur un lecteur de cassette et l'affichage sur un téléviseur via une prise Péritel. Plus tard on a pu y adjoindre un lecteur de disquette 5"1/4 et porter l'affichage en noir et vert à une résolution de 80 lignes. C'était le luxe car au lycée les cours d'informatique se faisait sur des ZX81 équipés de 1 ko de mémoire (puis par la suite Amstrad CPC et Goupil).
Ensuite j'ai acheté un Atari 520ST puis un Atari 1040ST avec une résolution maximum en noir et blanche de 640x480 pixels et 1024 ko de mémoire RAM mais un lecteur de disquette 3"1/2. On avait des programmes de dessin comme Degas Elite qui permettait d'afficher 512 couleurs en jouant sur un affichage simultané des couleurs. Mais aussi des jeux comme Bard's Tales que l'on retrouve maintenant sur l'iPad.
Par la suite j'ai eu les moyens de m'acheter autre chose qu'un ersatz de Macintosh et j'ai pu acheter un Macintosh LC et depuis je suis resté fidèle à Apple avec un PowerMac 6100 suivi d'un PowerMac G4 et enfin un iMac 27".
J'ai aussi eu des portables en plus de mes ordinateurs de bureau, un iBook 12" dual USB et un MacBook Air 13" pour la mobilité. Sans oublier un iPad 3G de première génération que j'utilise encore tous les jours.
Mais le début de l'informatique quand j'y pense c'était vraiment la diversité chacun avait un ordinateur différent, Commodore (souvenir aux Cracker Belin), Ti99, Apple II, Amstrad CPC, Thomson TO7 et son crayon optique et tous nous programmions en basic ou en assembleur et la bidouille était de mise pour tirer le meilleur de notre machine. Je peux vous dire que si les programmes était optimisé maintenant comme il l'étaient à l'époque ça carburerait sérieusement (mais ça prendrait beaucoup plus de temps à programmer). L'assembleur et les éditeurs c'était aussi la solution pour cracker les programmes et tricher par exemple dans SimCity pour augmenter au maximum les fonds propre du joueur.
A l'époque présenter un dossier imprimé sur un ordinateur était exceptionnel si bien que mon examinateurs à l'oral d'anglais à garder mes textes imprimés pour l'occasion.
Maintenant l'informatique est plus un outil et pour les débutants apprendre à programmer me semble plus compliqué qu'a l'époque ou il n'y avait ni gestion des fenêtres ni du réseau.
Mais dans mon travail quotidien de dessinateur industriel cet outil libère de la technique de dessin et permet de se concentrer sur la conception.

---------- Nouveau message ajouté à 22h53 ---------- Le message précédent a été envoyé à 22h49 ----------

J'ai commencé avec un Dragon 32, avec comme son nom l'indique 32 ko de RAM et animé par un Motorola MC6809E, 8 bits à 0,89 MHz, et plutôt pas mal de couleurs affichages à l'écran. Plus tard, je l'ai équipé d'un lecteur de disquette 5"1/4 (360 ko de stockage en double face) plus efficace que le lecteur à cassette standard, revendu une centaine d'euro il y a quelques mois.

Après quelques années de bons et loyaux services, il a cédé sa place à un Atari 1040ST (Motorola 68000, 16/24 bits à 8 MHz, 1 Mo de RAM) équipé en série d'un lecteur de disquette 3"1/2 (720 ko en double face).

Puis je suis passé au Mac avec :
- un Mac II vi (Motorola 68030, 16/24/32 bits à 16 MHz, 4 Mo de RAM) avec un disque dur interne de 40 Mo auquel j'ai adjoint plus tard un DD SCSI externe de 512 Mo.
- puis un PowerMac 4400 (PowerPC 603e, 32 bit à 160 MHz, 16 Mo de RAM et 1,2 Go de DD),
- puis un PowerMac G4 (2 PowerPC 7500, 32 bits à 800 MHz, 128 Mo de RAM, DD 80 Go, un lecteur-graveur de CD). Il a rendu l'âme au bout de 5 ans (alim ou peut être un problème de pâte thermique ? ... toujours est-il que c'est le seul qui m'a lâché),

- et enfin mon MacPro 2008 actuel (Intel Xeon 2,8 GHz, 64 bits, à 4 coeurs, 2 Go de RAM, DD 320 Go, un lecteur-graveur de DVD) qui au bout de 6 ans marche encore parfaitement après quelques soucis de jeunesse avec la carte graphique. Croisons les doigts que cela dure.

Salut frangin j'avais pas vu ton Post. Et je vois que j'ai fait quelques erreurs et oublié quelques machines
 
Enseignant primaire pour des classes à degrés multiples (10-16 ans), je bricolais des interfaces pour pouvoir utiliser une machine à écrire à marguerite ET stocker mes cours pour en faire des stencils en plusieurs couleurs (plusieurs passages). J'ai essayé (et vite renoncé) avec un ZX80, puis un vic-20 de commodore. Et là ,c'était le bonheur, je pouvais préimprimer mes textes en laissant des espaces pour dessiner mes schémas de biologie (système digestif, circulatoire) géographie (cartes), etc.
Un jour, j'ai vu une photo d'un produit de chez Apple, appelé Macintosh, qui permettait d'écrire ET dessiner ET prévisualiser en noir sur blanc (!!!) ce qu'on produisait. Et quand on imprimait, on avait ce qu'il y avait à l'écran. Orgasme!
J'ai commandé un Macintosh 128 et une ImageWriter I: le distributeur suisse, Industrade, ne connaissait pas l'existence du Macintosh, j'ai insisté et ils l'ont commandé tout exprès. J'étais le deuxième dans mon pays; le premier l'avait acheté aux États-Unis, et nous l'avions tous deux reçu avec un transfo 110volts. Nous avions tous les deux l'impression d'être des extra-terrestres. Il s'appelait Paris Papastephanou et tenait une boutique d'informatique, ComputerShop, à Lausanne.
J'ai dépensé des fortunes pour bricoler mon Macintosh 128, pour qu'il ait 512K, puis 2048K, puis deux lecteurs 400k, des bidules pour scanner (koala), imprimer en couleurs, j'ai transféré des images d'une vieille caméra vidéo noir-blanc (pas gris, noir-blanc!). Un copain m'a prêté une LaserWriter I pour imprimer les portraits de mes élèves, c'était éblouissant. Les imprimeurs se moquaient de moi quand je leur disais de s'y mettre, persuadés que leurs photocomposeuses étaient éternelles, que le plomb resterait à jamais l'avenir. J'ai pensé créer un journal ou une maison d'édition. Je regrette un peu de ne pas l'avoir fait, mais rétrospectivement je constate que le monde de l'édition ne sera pas victime de la technique, mais de l'indigence des ce qui est écrit, de la niaiserie des opinions, de la disparition de la pensée critique.
Depuis, j'ai utilisé grosso modo tous les modèles. Je suis consultant, gestionnaire de projets, et toussa.
Je suis toujours sur Mac, par conviction au début, par habitude aussi. Je n' ai rien trouvé qui me convienne mieux...
 
en 1970 le pc n'était qu'un concept sur lequel ont planché les constructeurs de l'époque pour le compte de stés recherchant des outils de travail comportant un clavier, un écran, un processeur et un interface de communication.
le 1° proposé était français, avait 16 ou 32k de mémoire, se programmait en assembleur, se présentait comme une très grosse boite et coutait une petite fortune.
ceux qui sont ensuite sortis supposaient un besoin professionnel et une formation solide à la programmation faute de logiciels disponibles...
le mac a été simplement le premier à être accessible sans véritable formation à tout un chacun, par exemple pour faire un traitement de texte ou jouer à un jeu simpliste et tout aussi idiot que les jeux actuels...
 
Les débuts de l'informatique au lycée en France: 59 lycées équipés de Télémécanique 1600, un ordinateur qui tenait dans une grosse armoire et qu'on démarrait avec une séquence d'instructions conservée, pour ne pas avoir à la retaper, sur une bande de papier perforé. 6 terminaux et au total 32ko de RAM, extensible à 64ko ! Je l'ai découvert à la rentrée 1979. La même année je commandais une calculatrice programmable TI-58c chez Duriez à Paris, seul distributeur pour la France. L'affichage LED ne figurait que des chiffres, mais c'était à la fois programmable (capacité de 480 "pas" de programme qu'il fallait ruser pour ne pas dépasser), portable, et individuel: le premier Personal Computer.
 
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