: c'était comment l'informatique avant le Mac ?

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J'ai effectué mes premiers pas en BASIC sur un ordinateur pro, un Bull Micral 9050, j'avais 10 ans, début des années 80.
Ensuite, un TRS 80, un ZX81 au club informatique du collège.
Autour de moi, des copains commencaient à avoir des machines (Casio PB100, Apple II puis IIe et //c, Spectrum, Commodore 64), je passais des heures chez eux. Chez moi, c’était pas la préoccupation du moment, donc pas d'ordis à la maison.
Je m'offrirais mon premier ordi, de poche, un Sharp 1247 avec mes étrennes de Noël, en 1984. J'ai toujours cette machine qui m'a accompagnée durant toutes mes études puis au bureau.
La première machine "serieuse" arrivera en 1985 à la maison, un Apricot F1e, belle machine, que j'ai toujours ! Je revais d'Amstrad CPC, de Commodore ou d'Apple II... Frustration...
Puis un Amstrad PC 1512 m'accompagnera jusqu'au Bac. Mon père a alors acheté un Mac SE 1/40 en 1989, sur mes conseils, et ce fut la révélation absolue. Cette machine est toujours dans mon bureau.

Étudiant, je n'aurais pas les moyens de me payer un Mac, ça sera de bêtes PC, 286, 486 et il me faudra attendre ma première paye en 1995 pour m'offrir un Performa 6400 (que j'ai toujours), puis iMac G3, MDD, MacBook et MacBookPro.

Et depuis, je sauvegarde ces veilles machines, cf mon site.:up: 245 machines !
 
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Pour faire court, vite : j'avais un commodore 64, Atari et un Spectrum... J'ai 42 ans, tout cela reste vaguement gravé... Le cd audio n'existait pas encore... Un seul regret, j'aurais du conserver ces machines...
 
J'ai commencé avec un Sharp PC 1211... PC pour Pocket Computer, c'était en 1981, bien avant le machin d'IBM ;) Mon père avait un ami qui possédait un Pet Commodore, et j'avais été impressionné par la machine. C'est probablement le premier ordinateur que j'ai vu, et ça a changé ma vie. De plus, un de mes cousins plus âgés possédait déjà le PC 1211, et j'ai dû casser les pieds de mes parents, mais ils ont fini par céder :) J'ai toujours cette petite machine, et à part l'écran à cristaux liquides qui commence à avoir quelques soucis (problème bien connu des cristaux qui commencent à "fuir"), elle fonctionne encore très bien, plus de 30 ans après ! Cette machine était géniale parce que c'était le premier ordinateur de poche programmable en basic. Elle avait 1Ko de mémoire... Bref, j'ai appris à programmer là-dessus, je m'en souviens comme si c'était hier. J'avais 12 ans.

Après, mes parents m'ont offert un ZX81. Ca se branchait sur la prise antenne de la télé, je me demande si la prise peritel existait déjà. La machine avait 1Ko de ram, mais j'avais acheté l'extension 16Ko. La prise était assez lâche, il ne fallait donc pas trop remuer le ZX, sous peine de tout planter. J'ai fait mes armes en basic sur cette machine, et attaqué un peu l'assembleur du Z80. Les programmes s'enregistraient sur cassette, en 300 bauds, ça prenait une éternité !

J'ai ensuite vendu le ZX81 pour acheter le suivant, un Oric-1. Quelle machine ! 48Ko de RAM, un 6502 à 1MHz, un (presque) vrai clavier, des images en couleur, un basic génial... Encore du basic, quelques trucs en 6502, pas mal de jeux (l'Aigle d'or, le Manoir du docteur génius, Zorgon's revenge). C'était une machine remarquable.

La nostalgie embellit les souvenirs, mais je garde un chouette souvenir de cette époque. On ne pouvait pas faire grand chose d'autre que jouer ou programmer, donc mes copains et moi nous y étions tous mis. Je me souviens que Hachette avait des magasins spécialisés dans la vente de ces micros, ça s'appelait Hachette Informatique. Les vendeurs étaient sympas, on passait notre temps dans le magasin à programmer sur des commodore 64 ou des ZX Spectrum. On discutait aussi avec les clients, on devait s'y connaître mieux que les vendeurs ! A la FNAC, aussi, les machines étaient en libre service et les gars nous laissaient les programmer. Une autre époque.

Puis sont arrivés l'Amiga et L'Atari ST, qui ont tué les Dragons, Acorn, Oric et autres Victors. Puis les PC ont tué Amiga et Atari. Ils ont presque eu la peau d'Apple...

Aujourd'hui, je suis développeur, et j'ai vraiment appris à programmer sur toutes ces machines.
 
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Réactions: melaure
Avant... il fallait des salles machines "cathédrales" ...

Plan calcul, CII, TO7 souvenirs, souvenirs...
 
Bonsoir

Je dois confesser une certaine boulimie informatique qui m'a conduit à cultiver 2 types d'achats que mon père acceptait de sponsoriser, persuadé qu'il était qu'ils me formaient pour l'avenir ( ce en quoi il ne s'est pas trompé). Donc:


- des ordinateurs de poche (comme on disait à l'époque) : Texas Instrument TI57 et TI 59 (ah les lecteurs de pistes magnétiques!), hp41cv, casio fx51, sharp pc1211, sharp pc1500, Newton (mon premier produit à la pomme!), puis un Compaq sous Windows mobile.


- des micros : zx81, Commodore VIC 20 puis C64, Amiga 1000 (le seul le vrai :-), atari 1040st puis une ribambelle de PC...


Tout cela m'a permis d'apprendre la programmation : Basic, puis Pascal (merci Philippe Kahn pour la série des Turbo Pascal !!), C et C++, mais aussi de beaucoup jouer.

C'était l'époque des clubs informatique (j'ai présidé quelques années le "Microtel Club" de Saint Brieuc), des nuits à jouer aux jeux de rôle, des listings ressaisis depuis les revues, des programmes perdus par une K7 traîtresse!!

Mes plus beaux souvenirs se concentrent au début de la télématique avec des outils shareware utilisant les modems des Minitel. A l'époque j'avais développé un serveur télématique appelé MultiM qui permettait de construire des sites Videotext avec forum,etc...

On s'extasiait quand un serveur envoyait une page sur un Minitel a 4800 bauds :-))


Puis est venu l'Internet avec des vitesses de transmission de plus en plus élevées... Les premiers abonnements Free que je n'ai jamais quitté depuis, qui m'ont libéré d'un FAI dont j'ai oublié le nom qui proposait un environnement télématique propriétaire avec un client dédié...


Et Apple dans tout ça? Trop cher à l'époque pour moi, j'y suis venu en 2004 avec un iMac G5 et je n'en suis plus sorti depuis; mais mon usage n'est plus du tout le même aujourd'hui: photos, musique, internet et un peu de jeux. Eh oui la 50aine approche...


Les produits Apple actuels (iMac 27, mbp retina et iPad) m'apportent ce a quoi j'aspire, avec un supplement d'âme que seul l'amiga 1000 approchait...


Par contre mon iPhone est mon compagnon inséparable... Le premier véritable assistant personnel selon moi...


Voilà, merci la rédaction pour ce moment de nostalgie!
 
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Si je passe sur mes calculettes programmables (Ti57, puis Ti 59), mon premier ordi était un ZX81. Pas le ZX 81 de tout le monde, non, j'avais récupéré quelques vieux claviers de terminaux IBM, des claviers à ILS, ces claviers dont le contact des touches se faisait en faisant descendre un aimant torique autour d'une petite ampoule de verre contenant le contact. Le champ magnétique obligeait les plots dans l'ampoule à se coller lorsqu'on appuyait sur la touche.

Dessoudage des ampoules, confection du circuit imprimé de la matrice du ZX81 (feutre spécial et perchlorure de fer), récup des touches correspondantes, le bon boîtier trouvé chez Radio Prim, suppression du modulateur vidéo pour cause d'emploi d'un moniteur (même provenance que les claviers), installation du ZX et de son extension mémoire 64 Ko (48 seulement utilisables en fait, adressage 16 bits oblige, 16 Ko étaient réservés à la Rom et à son image, pour une plage d'adressage de 65536 adresses), mise en place (derrière l'extension mémoire) du module "haute résolution" (de mémoire : 96x68 au lieu des 24x16 d'origine), connexion du moniteur, démarrage : ça fonctionne après deux jours de travail pour la transformation. Installation du programme "Fast Load Monitor" (lecture écriture des cassettes à 1200 bauds au lieu des 300 de base), et c'est parti pour quatre jours de programmation intensive (une partie en assembleur Z80, le reste dans le basic intégré de la machine), une semaine de déboggage, et hop, ça y est, le bureau local de la compagnie d'assurance dont j'étais responsable à Angoulême est informatisé. Dès la fin du mois, le siège à paris reçoit un "listing informatique" (imprimé à l'aide d'une imprimante matricielle Seikosha à 7 aiguilles) en lieu et place des reportings manuscrits habituels.

Ça se passait en … 1984, eh oui, l'année de sortie du Mac, bien trop cher pour mes finances d'alors ! :D

Trois ans plus tard, je quittais le domaine de l'assurance, me payais un an de cours par correspondance, et me lançais comme professionnel de l'informatique avec … Un Atari 1040 STf (et son disque dur externe SH204 de … 20 Mo). Il me faudra attendre encore 5 ans (1992) pour bosser sur Mac, au sein d'une SSII parisienne spécialisée dans l'informatique pour l'assurance, et deux ans de plus pour pouvoir me payer mon premier vrai Mac (un SE30 d'occasion qui remplaçait avantageusement Magic Sac, l'émulateur Mac de mon Atari).

Après, ça s'est enchaîné : Performa 5300, PowerMac 5500/225, puis un autre, mais à 275 Mhz, auquel s'est ensuite greffée une carte G3/400 Sonnet, iMac G4/700, PowerMac G4/733, PowerMac G4 2x1,42, Mac Mini C2D, et enfin, mon MBP actuel.
 
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Réactions: Powerdom
Mes premiers ordinateurs furent un Phillips et un MSX Sony. Je ne les ai pas gardé longtemps, pour le jeu uniquement.

Ma première vraie "relation" fut avec l'Amstrad CPC 6128. Jeux encore, mais aussi découverte de son merveilleux Basic. Puis grâce à un prof aussi atteint que moi, l'Assembleur Z80.

Ensuite l'Amiga, son 68000, sa conception (Blitter, Cooper... :love:), la scène démo que j'ai eu l'occasion de côtoyer, les copie-parties (dans un grand magasin de la rue Gambetta)... mes meilleurs souvenirs informatique à n'en pas douter. Je rêvais d'un Acorn à l'époque.

Puis les PC, montés par mes soins, mes premiers pas sur le Net.

J'ai eu la chance aussi de travailler (stage de formation) sur du matériel Apple à l'époque des LC et autres IIFX. Le premier Mac à être rentré chez moi, un Classic que l'entreprise m'avait prêté. :up:

Encore quelques PC mais depuis un moment du Mac uniquement (iBook, iMacG5, MacBook Pro et enfin l'iMac i5).
 
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Réactions: IceandFire
En 1974, en derniere année, lors d'un TP de 4 heures, dont 2 heures de "cunu" à la table de log, et la règle à calcul, à 12h notre assistante, a sorti d'une armoire sous clefs une calculette hp 35, je crois même pas programmable, mais c'était la première avec les log et la trigo et en 15s elle nous sanctionnait chacun nos qq dures heures d'interpolations de nos manip sur pilote industriel. J'étais converti, lorsque enfin je pu me faire embaucher avec une hp45, c'était la grande guerre des gens équipés de TI "les Texas", mais grâce à la notation RPN, j'étais toujours vainqueur. Ce matériel quasi pro était cher, mais encore accessible individuellement dans l'absolu, les premiers micro hp de bureau était par contre totalement hors de cette épure, et c'était toujours refus sur refus de la hiérarchie.
Sur les conseils d' ami technicien électronicien, je me dirigeais vers un Apple II plus dont des versions en caisse pro émergeaient ( avec 4/8/16k de ram ! ) en 1980, puis l'Apple IIe, enfin IIgs avec carte AE pc transporter puis échangé en mac lc, puis lc 4 avec l'imagewriter LQ du IIe mais parallèlement je devais garder une hp 85 puis plus tard les fabuleuses série des hp 41c alphanumérique RPN, puis 41CV, et finalement 41CX que j'ai toujours en état fonctionnel. Je ne connais rien d'aujourd'hui équivalent.
En 1992, avec le mac lc je montais mon bureau personnel, puis le 8600 dont l'alim claqua 2 fois à cause du Concorde ? ( je dis çà à cause du fabuleux Xplane 6 temps réel, 3h30 pour Kennedy initié par Sublogic sur IIe, Sniff ) échangé contre un iMac translucide RevB avec une carte scsi pour connecter mes HD de 20 et 40 Mo du II.
Je pus ensuite m'équiper de Powerbook 230 et 270c, avec station d'accueil et moniteur A4 d'occasion pour les joies du WISIG, scanner hp à plat et imprimante OKI laser, modem fax minitel OLITEC à cette époque de nouvelles normes de transmission tous les 6 mois.
J'abrège, après un Cube CDRW powerpc, je du migrer sur un iMac 20"intel 32bit puis céder pour un Mini 64 bit sous lion en 2011.
J'avoue que déjà le fait de s'habituer à l'évolution des versions des logiciels avec les automatismes qui vont avec, m'a pas permis à toucher à un "PC.beurk" si je n'étais pas forcé à la pointe de la baïonnette, dont 1 Amstrad de bureau et un portable de même akabi . Par contre j'ai fait l'impasse sur les iPhone pour rester fidèle à Nokia puis Sony comme pour mon audio/video dont des Xperia.
Pour moi utilisateur à besoins variés suivant les nécessités du moment, je ne peux que peu bidouiller et je dois avoir une solution de repli prête comme le bon gendarme avec un bic cross et un carbone , sans me ruiner en sauvegarde de sauvegarde. J'amortis mon matos avec l'accord tacite du trésor sur 5 ans et pourvu que ça dure et Adour et Garonne et Allez France ! car je me suis fait piégé 2 fois avec des solutions éphémères genre MCD NOmai, Zip disparus corps et biens sans tomber en rade toutefois.
On se les fait les petites pommes, Chauseillon au tableau, i …. VRITE ON TOU TE BLAQUE BEAU HARDE... I FONE & oui c'est çà la classe ! Mon camarade préfère du à l'ail,vous avez du à l'ail...
 
Mon intérêt pour l'informatique a commencé en même temps que mon intérêt pour l'astronautique, avec les missions Apollo en 1969. Mon premier contact avec un ordinateur remonte à 1973, un monstre qui venait juste de remplacer les cartes perforées pour une unité de bande magnétique. Mes début en programmation datent de 1982 avec le TRS-80 PC1, clone du Sharp PC-1211, qu'un ami avait acheté, puis mon lycée a eu la bonne idée d'acheter un Apple ][ Plus pour la rentrée de septembre 1982. À moi les joies du Basic Applesoft et de l'Apple DOS 3.3, le tout sur disquette simple face contenant 143 Ko de données.
En 1983, pour mon passage en 1e S, mes parents m'ont offert un Sharp PC-1211 (1350 francs). Cette année là, j'ai pu voir un Lisa dans une boutique.
En 1984, j'ai pu tester le Macintosh chez un revendeur informatique, et ce jour là j'ai su à quoi ressemblerait l'ordinateur de l'an 2000. La seule question était de savoir ce qu'on allait faire avec 128 Ko de RAM ! Mon PC-1211 n'avait que 1424 octets, un Apple IIe 64 Ko.
En 1985, après mon Bac D, je me suis acheté un Amstrad CPC 464 monochrome (2990 francs).
En 1989, je suis passé sur Atari 520 STF (3500 francs), sur lequel je faisais tourner l'émulateur Macintosh logiciel Aladin. C'est aussi en 1989 que j'ai vu le NeXT, incarnation de l'ordinateur du XXIe siècle. En 1992, avec deux 520 STE en panne, j'ai construit un 520 STE en parfait état de marche, gonflé à 4 Mo de RAM et double TOS 1.62/2.6, sur lequel j'avais l'émulateur Spectre GCR qui permettait de lire et écrire sur des disquettes Macintosh.
En 1994, j'ai acheté un Atari Mega STE. Et ce n'est qu'en 1995 que j'ai pu acheter mon premier Mac, un LC-475. Onze ans à baver devant le Macintosh en vitrine dans les magasins !
Depuis, j'ai eu un Power Mac G3 beige, un PC Celeron 400 sous Windows 98 SE, un Power Mac G5 (une daube !), et mon MacBook Pro 17 pouces de fin 2007, toujours celui avec lequel je travaille.
Dans ma collection de micro-ordinateurs, figurent un IIe, un IIc, un Sinclair ZX-81, un Amstrad 464, un 664 et un 6128, un Commodore 64, un Amiga 500, un 500+, un Sinclair PC-200, un Atari Portfolio, un Epson HX-20, un Casio FP-200,etc.
Mais aussi un Macintosh de 1984 ! :up::up::up:
 
Avant les micros et leurs micros processeurs, il y avait l'Informatique !

C'était un métier d'autodidactes, nous avons appris sur le tas au contact des autres qui avaient déjà lu le manuel ou en lisant nous-même le manuel, chacun découvrant l'erreur à ne pas commettre. Ma première machine a été une Pallas, première production du plan calcul (1963) ! Je dis MA puisqu'elle n'acceptait qu'un utilisateur à la fois. Il fallait charger LE système, c'est à dire la version qui voulait bien faire tourner nos applications. Programmation en MAGE, simili Fortran. Je ne sais plus quelle était la capacité de mémoire mais je sais que chaque pas de calcul de mon programme devait être déchargé sur un perforateur de papier et recharger ensuite pour le pas suivant et attention les doigts, un ruban papier qui défile à 600 caractères/s, ça coupe !!! Il y avait soi-disant une mémoire de masse sous forme d'un ruban magnétique en boucle mais nous n'avons jamais reçu le système qui permettait de la faire fonctionner.

Plus sérieusement, il y avait IBM et ses calculateurs scientifiques IBM 7600 avec les grande salles machines et, dans des laboratoires secrets, un monstre accessible aux seuls initiés, le Stretch avec plein de petite loupiotes.

A partir de 1965, on trouve des services bureau qui proposent l'IBM 1130. C'est un gros bureau, mais il a un vrai Fortran et on peut y connecter un traceur. C'est sur un de ces modèles que les plans de Roissy1 ont été dessinés.

Vers 1970 apparait le vrai prédécesseur des ordi portables. Il est proposé par Wang (la société de l'inventeur de la mémoire à tore de ferrite, voir Wikipédia pour ceux qui ne savent pas à quoi ça sert/servait). Les circuits sont encore des unités câblées mais le système est intégré. C'est un Basic très puissant. L'unité centrale et ses 32 ko extensible à 64k tient dans une valise facilement portable. La première unité de disque faisait 120 ko, mais on a rapidement pu disposer de 5Mo sous forme de grandes galettes de 50cm de diamètre.

On branche dessus un écran alphanumérique avec clavier, un imprimante à aiguille de grande largeur. Si vous avez le besoin et les moyens ce peut être une table traçante de 2x1,5m. Le premier système portable de gestion de PME a été présenté au SICOB de 1975 sur cette machine. La souplesse du système permettait de faire de la télé-maintenance à travers des modems 300 bd. Malheureusement, il ne sera pas adapté aux microprocesseurs qui arriveront immédiatement après malgré la tentative d'une société française.

Pendant ce temps "les grosses babasses" ont pris du muscle. The biggest in the world est le Control Data 7600, calculateur scientifique à mots de 60bits et fréquence de 36 MHz. Il peut délivrer jusqu'à 32Mflop. Mais ses performances sont limitées par les unités de disque, monstres de mécanique à vérins hydrauliques !

Arrive la période de l'invasion des micro-ordinateurs que vous citez tous. Mais avez vous connu le premier portable ? Produit par Sony, il a un format 21x29,7, une épaisseur de 2 bons cm, comporte un clavier intégré, un écran LCD de 4 lignes de 40 caractères, une mini imprimante 40 colonnes sur papier d'additionneuse et un enregistreur sur micro-bande magnétique pour un poids de 2kg environ. Programmable en basic, j'en avais fait mon premier bloc note électronique.

Avec un Apple ][ et la collaborations électroniciens/informaticiens qui n'hésitent pas à mettre les mains dans le cambouis, RTL diffuse les premières images animées en direct à la télévision.

Mais alors, vint le Mac ! Tous les barrages que nous avions pour implanter des applications bureautiques auprès d'utilisateurs/trices peu disposé(e)s à subir les contraintes IBMistes ont sauté. Elles étaient l'inverse de la cible IBM "Comment peut-on travailler sérieusement sur une machine que l'on a du plaisir à utiliser ?"

Et IBM s'était fait piéger par où ils avaient péché, ils ont oublié l'utilisateur mais un autre vendeur de fenêtres a su profiter de leur impulsion pour envahir le marché avec ce que vous savez.

C'était aussi le début des dessins humoristiques de Zévar dans 01 Informatique. En hommage à son sens de prévisionniste je signe

Le pépé pas encore débranché

M.
 
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Au commencement, pour moi, fut le TO7, offert à la Noël 1983 par mes parents, avec un lecteur de cassette et une TV pour l'affichage et bourré à fond avec ses 32 Ko de RAM. J'ai appris le basic là dessus et y ai fait mes premiers programmes.
Une belle machine à l'époque mais bien limitée avec son Motorola 6809E (8 bits) à 1 MHz...
15 mn de temps de chargement des jeux en moyenne jusqu'à ce qu'arrive un lecteur de disquette 360 Ko!

Puis, en 1987 ou 1988, un Amiga 500. La révélation! Du Multitâche, du vrai, des caractéristiques temps réel, un processeur d'antologie (le Motorola 68000, 16-32 bits), un OS robuste (ce n'était pas toujours le cas des applications) et une belle histoire, malheureusement gâchée par un industriel sans vision (Comodore). Jay Miner et RJ Mical sont encore dans nos mémoires! J'ai appris l'assembleur et les bases de la programmation multitâche et l'assembleur sur cette mémorable bécane qui fut suivie -- mais trop tard -- en 1994 par un Amiga 4000, un vrai 32 bits, avec un disque dur.

Ce fut ensuite l'époque du PC, le Mac étant trop cher pour moi à l'époque et Apple en perte de vitesse. Avec le PC est rapidement arrivé Linux. Vu pour la première fois dans la chambre d'un copain à l'école, fin 1994 ou début 1995, je l'installe sur une bécane en 1997. Depuis, il n'a pas quitté mes machines...

Linux est devenu le seul OS installé nativement sur mes bécanes perso en 2005, même si Windows et MacOS ne sont pas loin, dans leurs VM VirtualBox respectives. Et Amiga OS dort paisiblement dans UAE -- juste pour la nostalgie.

En 2009, iPhone 3GS, en 2012, le 4S et en 2013, un iPad mini. L’interopérabilité avec Linux est loin d'être satisfaisante et c'est bien dommage car les trois iObjets sont beaux et bons.

Ajourd'hui, un PC assemblé maison, avec un i7 3770 K, ses 8 Go de RAM et 2 To de disque. Arch Linux y mouline plutôt bien, merci.

Voila, 20 ans d'informatique en qq lignes.

A+!
 
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Tout a commencé en 1976 quand j'ai eu besoin de publier un mémoire comportant des calculs statistiques, pratiquement infaisables "à la main". Achat d'une HP 97, programmable et lisant des cartes magnétiques de programmes statistiques; puis achat d'une HP41 (toujours fonctionnelle), tellement plus versatile. En même temps, les nécessités professionnelles d'une discipline médicale balbutiante nécessitait d'engranger une immense quantité de données. Je m'essaie avec un collègue au Basic afin de tenter un Apple II+ avec "2 lecteurs de disquettes dont un avec contrôleur".... sauf que Basic ....programmer... hum. J'achète rapidement (en me ruinant) un disque dur de 15 Mo gros comme une chaise.
Et puis Blyth sort l'un des 1ers SGBD utilisable Omnis, que j'essaie d'abord sur le II+, puis sur un IBM PC, et enfin sur un Mac.
Avec le Mac, on passe d'un écran noir avec des caractères verts à une interface graphique. Au plan vitesse d'exécution, on gagne peu par rapport au PC, mais quel confort, quelle ergonomie.
J'ai eu un MacPlus, un Mac SE, puis un SE/30, un Mac II, deux Powerbook Duodock, un Powerbook 5300, un Powerbook G4, puis 2 MacBook Pro.
J'ai assassiné X imprimantes qui ne pouvaient suivre l'infernale cadence d'impression de mes dossiers.
 
Et puis Blyth sort l'un des 1ers SGBD utilisable Omnis, que j'essaie d'abord sur le II+, puis sur un IBM PC, et enfin sur un Mac.

Ah Omnis … La SSII parisienne citée dans mon post plus haut utilisait cet environnement de développement, c'est là que j'ai découvert (en même temps que le Mac) Omnis 5 (et ses bugs, différents entre la version PC et la version Mac, qui faisaient qu'on ne parvenait pas à reproduire au bureau les bugs chez certains de nos clients), puis la 7v1, et enfin la 7v3 (la boite n'a jamais utilisé la 7v2). Plus tard, lorsque je me suis installé à mon compte, j'ai acquis une licence 7v3 (que j'ai toujours, d'ailleurs, y compris l'énorme pavé de la doc … En anglais, Aware, la boite française qui commercialisait Omnis chez nous m'ayant fourni le CD de la version française, mais ne m'ayant pas remplacé la doc). Il y avait même à la fin Omnis 400, qui permettait de créer des applications tournant sur Mac, PC … Et AS400 ! :love:

À noter que si Omnis 7v3 n'a pas passé les fourches caudines de Mac OS X (il ne fonctionne même pas sous Classic … Mais SheepShaver, lui, permet de l'utiliser), il fonctionne toujours sous Windows XP (après, Vista et suivants, je n'ai jamais eu l'occasion de tester). :siffle:
 
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Il me faudrait plusieurs posts pour raconter "l'avant" Apple…
Il est vrai que ce fut une aventure passionnante sur le plan professionnel …
Pour résumer :
25 ans comme électronicien dont la majeure partie dans les "calculateurs"
15 ans comme informaticien à utiliser des "mainframes" et des réseaux de "workstations".

Le PC, c'est-à-dire l'ordinateur personnel, n'entra dans ma vie qu'avec ce qu'on appelait à l'époque l'IBM PC sous OS1 (au bureau) et avec l'Apple 2c (à la maison).

Jusqu'à la fin de ma vie professionnelle j'ai toujours eu, au bureau, un PC et un Mac, et à la maison un Mac. Autant dire que la fameuse opposition Mac-PC est un grand sujet d'amusement pour moi.

Pour situer l'époque : le premier ordinateur dans lequel j'ai plongé les mains était construit avec des transistors et des diodes au germanium. Les circuits intégrés n'existaient pas encore … Il avait le doux nom de TRW300. J'ai raconté déjà ce passage hier ou avant hier dans un autre fil.

Je sais que nous sommes quelques-uns à avoir une expérience comparable. Cela explique pourquoi nous répondons par des propos très sarcastiques, qui sont des éclats de rire, à certaines affirmations péremptoires :D
 
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En 1981, mon père suggéra d'acheter un petit ordinateur, c'était l'avenir pour lui, c'était un fan d'électronique, c'est toujours d'ailleurs :) il me montra la photo : un ZX81. J'avais hâte. Ensuite ce fut des pages et des pages de codes que j'ai copiées via Hebdogiciel, LA revue de l'époque. Qu'est-ce que j'ai pu copier comme code hexa :D
Je me suis équipé ensuite d'une extension 16Ko RAM, un clavier mécanique, un lecteur d'EPROM (avec le jeu Scramble que j'adorais à l'époque), une extension carte son (c'était un circuit imprimé avec un petit haut parleur et un potard, le pied à l'époque).

Je bavais devant les orics, zx spectrum, Dragon 32, Apple et autres machines exotiques. L'Apple II était pour moi une machine inaccessible mais me faisait rêver.

J'ai eu un CPC 464 monochrome avec son lecteur K7, auquel j'ai ajouté un lecteur de disquettes 3", ah la la, le long lecteur de disquettes mdrrr. Ensuite PC2086 d'Amstrad, puis j'ai sombré dans le monde du PC en passant par toutes les générations : construction perso très vite, au début c'était chouette d'arpenter les rues à geek, genre Montgallet. J'allais souvent à Montreuil, chez TKC Systems, c'était la bonne époque.

C'est seulement en 2010 qu'un sursaut de vapeur de zeste de lucidité m'a fait fait acheter mon premier Mac, un Macbook Pro 17" et aujourd'hui un iMac 27" dernière génération trône fièrement sur mon bureau :D
 
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Bonjour tout le monde,

pour ma part j'ai commencé au Lycée avec une pocket Sharp qui se programmait en basic.
c'était parfait pour les anti sèches et pour me divertir pendant les cours d'allemand avec un petit jeu que j'avais appelé Caméléon.

Avec le pavé numérique il fallait indiquer la position de la mouche dans la ligne de visée du caméléon, il allongeait alors sa langue et sil touchait la langue : 1 points, sinon game over…
le position de la mouche utilisation la fonction 'random'...
ça donnait ça :
O>--------* gagné ! :)

Ensuite un ZX80 sur la télé familiale avec l'espoir que la programmation de plusieurs heures serait sauvegardé sur l'enregistreur à cassette portable de la famille, ce n'était pas toujours le cas…

Pour finir un Apple ][+ avec son DOS puis PRODOS et quelques jeux en haute résolution (…) avec 16Ko de RAM,

j'ai continué avec un Apple //e pour faire des serveurs minitels (déjà les réseaux et les bases de données) avec une carte AppleTel de M. Moreno plus une carte 80colonnes 64Ko, le luxe !

Qui se souvient du basic orienté Videotex de JCA ?? :)
 
En 1982, j'ai débuté en basic avec un TI99/4 A, mémoire de masse sur cassette, comme presque tout le monde et sortie sur la tele de la cuisine. Premiers jeux: Space Invader puis des petits trucs a programmer soi-meme.

Puis j'ai cherche un vrai ordi pro pour la compta de la PME familiale. La jolie vendeuse aux beaux yeux bleus m'avait convaincu pour un IBM PC avec Ordicompta qui plantait dur. 34.000 Francs. Le PC faisait tourner Lotus 123 puis Multiplan. La boutique informatique était au rez-de-chaussee des Nouvelles Galeries de Bordeaux (!). L'alternative Apple aurait été un Apple III mais il n'y avait pas de soft de compta française. Quand la compta plantait, Il fallait envoyer les disquettes a Paris par courrier express pour réparer la base de données. C'était une voiture Jet Service qui faisait la liaison en une nuit... Imprimer le bilan de la boite avec une Epson matricielle. Ca prenait aussi une nuit.

J'ai l'impression de parler de préhistoire.....
 
pour répondre à la question posée,
avant le Mac, y'avait l'Apple 2. décliné en 2E, puis 2C, c'était un vrai succès (d'estime quand meme vu le prix prohibitif)
et puis plein d'autres ordinateurs (amiga, atari, commodore ..)
Le mac, qui n'est que le rejeton du Lisa, a bien failli être enterré avec Apple (celle ci ne devant son salut qu'avec l'Ipod).
donc avant le mac, c'était bien aussi. le mac n'a rien marqué du tout.
 
J'ai un souvenir de disquettes 5 1/4 sur un vieux Pc sans disque dur. On pouvait acheter a l'époque un petit outil genre perforatrice qui faisait la découpe sur le côté pour pouvoir utiliser la disquette des 2 côtés... Je me souviens aussi le scotch sur ce même trou pour protéger en écriture... C'était drôle de démarrer la bête avec la disquette ms-dos puis changer de disquette pour charger le programme qu'on voulait utiliser...J'ai eu un amiga 500... Waoww quelle révolution. J'ai plus voulu utiliser le Pc familial (sauf pour le jeu de strip poker aux graphismes monochrome très excitants!!!...) ensuite divers Pc Windows 3.1, 95, 98, 2000, xp
Puis découverte du Mac en 2003 avec un PowerBook g4 qui tourne toujours, un Mac Pro en 2007 qui tourne toujours et un mini en 2011. La, je réfléchis à prendre soit un iMac soit un MacBook Pro 15" soit un mini si il y a une mise ajour significative... J'ai toujours un Pc musclé pour de la modélisation 3D et aussi un virtuel avec parallels desktop sur le mini mais manque de performance pour la 3D.
 
J'ai commencé sur un Commodore Vic 20 puis sur un Atari 800XL.
Et j'ai passé des heures à taper les programmes proposés sur l'HHHHHHebdo :p
Après ça, j'ai commencé à bosser dans une boîte équipée d'un IBM, mais je ne me souviens pas du modèle.
Puis le Mac Classic.
 
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