Bon voilà ! Après vingt ans de Mac, c’est arrivé : je repasse de l’autre côté.
Je me faisais très rare ici, ces dernières années et j’étais dans un rapport mi-amour, mi-haine avec Apple.
Et pour cause : je me dis que je vais devoir prendre des distances avec la pomme, mais c’est surtout subi, chez moi, à cause des prix des machines devenus, pour moi, prof en couple avec une prof et deux enfants, prohibitifs.
Et ce qu’on réalise alors, c’est qu’on s’est coincé dans une belle nasse dorée.
Nous avons encore tous les deux des iPhone (des SE reconditionnés à 200 boules). J’ai augmenté mon iCloud pour accueillir les photos de ma blonde qui ne trie rien et les miennes.
C’est pas trop cher et tellement pratique. Et on est tellement coincé après.
Un autre Mac vient pourtant d’entrer dans la maison : un super petit Mac Mini (acheté au même tarif que les iPhone) qui couplé avec un écran 27 pouces acheté à pas cher aussi. Un 2014 qu’il faudra mettre à jour de force en septembre prochain et qui ne sera plus mis à jour après une seconde année scolaire. Ma blonde en est très contente, et je la comprends, c’est encore une super machine qui tourne sous Monterey à la vitesse de l’éclair.
La sagesse consisterait peut-être à continuer dans le sens du reconditionné/occase. Dans deux-trois ans on pourra sans doute trouver du M1 à pas cher, restera le problème de l’obsolescence du point de vue des systèmes.
Je ne suis pas pas dans la situation de ma blonde : Mac 2008 branché de partout et plus à jour depuis des lustres a rendu l’âme, non sans nous gratifier de quelques effets pyrotechniques intéressants (là, on atteint les limites du maintien en état de survie artificielle).
Néanmoins, mon presque aussi vénérable mi-2012 (le pavé avec le superdrive) est en train de partir par le clavier (après avoir mangé une nappe par an de façon quasi systématique depuis 2014, année de son achat.
J’ai craqué : achat un peu compulsif mais a vraiment pas cher d’un PC HP, avec une double carte et déjà 12GO. En 2017, c’était censé lui permettre de jouer un peu. Un SSD et une 2e barrette de RAM plus loin (oui, ça s’ouvre encore les HP). Un clone du HDD vers le SSD, puis une installation depuis la partition de sauvegarde de monsieur Achepé, puis un clone du clone une fois le système installé et mis à jour (une bonne journée de mise à jour, merci! Aucune envie d’y retourner). Me voici sous Windows.
Moche ? Oui. Ergonomique ? Pas si mal, en fait ! Reste que c’est lent et que je me suis aperçu que je ne passerai pas sous Windows 11 avec. Je serai donc obsolète avant ma blonde maquée.
Du coup (comme on surdit aujourd’hui), je me suis partitionné le disque en deux : Window/Linux (classique!).
Pas mal d’essais. J’ai manqué d’installer une Ubuntu. Ce bordel, avec leurs snaps et leur boutique éthique à snap ! Alors qu’on est assis sous une mine de deb. et qu’on peut flatpakiser la distrib (les flathub étant souvent de très bonne qualité).
Manjaro a failli manger ma partition. Leur KDE est vraiment sympa. Mais je manque de confiance, avec leur Rolling release un peu top fast. Ils ont fait parti, d’ailleurs des victimes du malandrin aux codes de compression piégés qui a essayé de se faire Fedora. D’ailleurs, même la slow Rollin’ d’OpenSuse y a eu droit.
Et en parlant de Fedora, qui avait ma préférence sur Mac, elle a encore gagné sur PC.
Je risque d’autant plus de passer sous Fedora, que je suis coincé entre Windows et son Eleven passée dans une autre dimension pour mon pauvre PC (quatre cœurs, 16GO de Ram et GPU) et Apple et sa « communication » avec Windows.
Je fais le bilan du massacre :
Et l’autre solution : le site iCloud : zéro recherche et zero arborescence. Je vais me marrer pour récupérer mes photos.
Ça ne me donne pas envie de retourner dans des trucs propriétaires.
Voilà! Je pense que c’est fini pour moi, l’épisode Apple.
J’ai été bien pommé.
Je suis bien paumé.
Salut à vous, à la vieille garde en particulier, que j’ai beaucoup apprécié et qui n’a pas peu contribué à mon idylle avec Apple. Ça faisait du bien de converser avec vous.
Je me faisais très rare ici, ces dernières années et j’étais dans un rapport mi-amour, mi-haine avec Apple.
Et pour cause : je me dis que je vais devoir prendre des distances avec la pomme, mais c’est surtout subi, chez moi, à cause des prix des machines devenus, pour moi, prof en couple avec une prof et deux enfants, prohibitifs.
Et ce qu’on réalise alors, c’est qu’on s’est coincé dans une belle nasse dorée.
Nous avons encore tous les deux des iPhone (des SE reconditionnés à 200 boules). J’ai augmenté mon iCloud pour accueillir les photos de ma blonde qui ne trie rien et les miennes.
C’est pas trop cher et tellement pratique. Et on est tellement coincé après.
Un autre Mac vient pourtant d’entrer dans la maison : un super petit Mac Mini (acheté au même tarif que les iPhone) qui couplé avec un écran 27 pouces acheté à pas cher aussi. Un 2014 qu’il faudra mettre à jour de force en septembre prochain et qui ne sera plus mis à jour après une seconde année scolaire. Ma blonde en est très contente, et je la comprends, c’est encore une super machine qui tourne sous Monterey à la vitesse de l’éclair.
La sagesse consisterait peut-être à continuer dans le sens du reconditionné/occase. Dans deux-trois ans on pourra sans doute trouver du M1 à pas cher, restera le problème de l’obsolescence du point de vue des systèmes.
Je ne suis pas pas dans la situation de ma blonde : Mac 2008 branché de partout et plus à jour depuis des lustres a rendu l’âme, non sans nous gratifier de quelques effets pyrotechniques intéressants (là, on atteint les limites du maintien en état de survie artificielle).
Néanmoins, mon presque aussi vénérable mi-2012 (le pavé avec le superdrive) est en train de partir par le clavier (après avoir mangé une nappe par an de façon quasi systématique depuis 2014, année de son achat.
J’ai craqué : achat un peu compulsif mais a vraiment pas cher d’un PC HP, avec une double carte et déjà 12GO. En 2017, c’était censé lui permettre de jouer un peu. Un SSD et une 2e barrette de RAM plus loin (oui, ça s’ouvre encore les HP). Un clone du HDD vers le SSD, puis une installation depuis la partition de sauvegarde de monsieur Achepé, puis un clone du clone une fois le système installé et mis à jour (une bonne journée de mise à jour, merci! Aucune envie d’y retourner). Me voici sous Windows.
Moche ? Oui. Ergonomique ? Pas si mal, en fait ! Reste que c’est lent et que je me suis aperçu que je ne passerai pas sous Windows 11 avec. Je serai donc obsolète avant ma blonde maquée.
Du coup (comme on surdit aujourd’hui), je me suis partitionné le disque en deux : Window/Linux (classique!).
Pas mal d’essais. J’ai manqué d’installer une Ubuntu. Ce bordel, avec leurs snaps et leur boutique éthique à snap ! Alors qu’on est assis sous une mine de deb. et qu’on peut flatpakiser la distrib (les flathub étant souvent de très bonne qualité).
Manjaro a failli manger ma partition. Leur KDE est vraiment sympa. Mais je manque de confiance, avec leur Rolling release un peu top fast. Ils ont fait parti, d’ailleurs des victimes du malandrin aux codes de compression piégés qui a essayé de se faire Fedora. D’ailleurs, même la slow Rollin’ d’OpenSuse y a eu droit.
Et en parlant de Fedora, qui avait ma préférence sur Mac, elle a encore gagné sur PC.
Je risque d’autant plus de passer sous Fedora, que je suis coincé entre Windows et son Eleven passée dans une autre dimension pour mon pauvre PC (quatre cœurs, 16GO de Ram et GPU) et Apple et sa « communication » avec Windows.
Je fais le bilan du massacre :
- ITunes et son système de mise à jour autonome qui me casse les burettes
- Safari, seul à ouvrir les archives safari et que j’ose à peine lancer de leur qu’il se branche au net et se prenne une tournante dans la foulée
- l’incapacité de Windows à gérer en live les Live Photos (même après avoir acheté le bout de code pour les voir sur le Store)
- et surtout ! Surtout! iCloud pour Windows dont j’ai dû débrancher la soi-disant communication avec Outlook, qui le colle des miniatures que je dois visualiser et trier de façon hyper lente). Le drive qui télécharge quand il veut.
Et l’autre solution : le site iCloud : zéro recherche et zero arborescence. Je vais me marrer pour récupérer mes photos.
Ça ne me donne pas envie de retourner dans des trucs propriétaires.
Voilà! Je pense que c’est fini pour moi, l’épisode Apple.
J’ai été bien pommé.
Je suis bien paumé.
Salut à vous, à la vieille garde en particulier, que j’ai beaucoup apprécié et qui n’a pas peu contribué à mon idylle avec Apple. Ça faisait du bien de converser avec vous.