coup de coeur/de pompe filmique (Parlons cinéma)

Pareil, j'ai beaucoup aimé ce nouvel Almodóvar. Il y a des réalisateurs comme ça, on dirait qu'ils sont incapables de décevoir... En tout cas, Étreintes brisées ne m'a pas déçu bien au contraire même. C'est une histoire d'amour, certes, mais on ne peut résumer le film à ce drame amoureux. C'est aussi, et surtout, son amour du cinéma que filme le réalisateur, sans oublier un humour présent de part en part. Bref, un film à ne pas rater (à mon humble avis, tout ça). :up:

Version longue... :)
 
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Réactions: julrou 15
Bon, ça ne sera pas pour cette année encore une fois, dommage pour Almodóvar... :/

Le jury lui aura préféré Le ruban blanc de l'autrichien Michael Haneke.
"Notre" Charlotte (Gainsbourg) reçoit le prix d'interprétation féminine pour son rôle dans le sanglant Antichrist de Lars Von Trier. Le jury a récompensé un autre autrichien, en la personne de Christoph Waltz, pour son rôle du colonel nazi dans Inglorious Basterds de Tarantino.
Le réalisateur chilien Brillante Mendoza reçoit le prix de la mise en scène pour Kinatay, et Jacques Audiard le Grand Prix pour son Prophète.

Tout le palmarès sur le site de Télérama... :zen:
 
Ce soir j'ai vu sur C+ Un conte de Noël de Desplechin. Cela fait très longtemps que je n'avais vu un film français de cette ambition, de cette qualité, y compris en ce qui concerne l'image et le son [là où ça pèche en général]. Acteurs/trices, construction, dialogues, etc. Tout y est.

Dans un autre genre, j'ai vu récemment aussi Rio ne répond plus ... qui est une excellente comédie, disons post-moderne, avec bien entendu avec les clins d'oeil, références et subtilités dialoguales que l'on connaît.

PS : dans un autre genre, j'ai lu le dernier Spirou Le groom vert-de-gris, magnifiquement illustré par Schwartz [hommage au Spirou de Chaland] et brillamment scénarisé par Yann le Pennetier. J'en parle ici pour une certaine parenté avec le fil d'Hazanavicius, pour le côté décalé et ironique.
 
Hier soir, pour la premiere fois, j'ai regarde un film de Tati. Depuis le temps que j'en entends parler au detour de conversations, artciels etc, il fallait que je m'en tape un, de film, pour comprendre l'engouement des commentaires sur ses oeuvres.

Donc en cherchant bien, jai trouve Playtime, un film de 1967 ou il n'y a quasiment pas de dialogue, tout se passe dans un fond de brouhaha bureaucratique et c'est bien la l'objet du film. La facon dont est filme l'histoire fait plus appel a des tableaux qu'a des travellings ... peu de deplacements de camera. Ce sont des petites mises en scene dans un Paris moderne, bonde, impersonnel, bruyant, ...

Au final, c'etait tres rafraichissant et je vais essayer d'en trouver d'autres de Tati.

1967_Playtime.JPG

 
Ah ! Tati.

Je suis assez content car j'ai racheté PlayTime en DVD [après l'avoir eu en VHS dans le temps]. C'est à mes yeux un des plus beaux films que j'aie jamais vu. Sans compter son aspect visionnaire qui m'épate toujours. Par exemple j'étais dans le quartier de la BNF (la nouvelle ...) et avec son allure conceptuelle et impersonnelle, ce quartier semble une réplique de l'environnement déroutant de PlayTime.

Si je suis content c'est que je l'ai regardé (pour la quinzième fois environ) et ma fille a décidé de le regarder avec moi : elle a trouvé ça "très bien", sa partie préférée étant bien sûr le restaurant et ses multiples gags [la parenté avec The Party est assez évidente] et le côté déglingué final dudit restaurant.

J'ai eu la chance de voir ce film à l'opéra Bastille sur un écran immense (toute la scène) il y a dix ou quinze ans et c'était magique, tous les plans étant magnifiés, les cadrages, les lumières, les couleurs : à chaque instant, on peut se plonger avec délices dans l'image.

Les films de Tati sont peu nombreux, dommage.
 
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Réactions: nicolasf
Hier soir, pour la premiere fois, j'ai regarde un film de Tati. Depuis le temps que j'en entends parler au detour de conversations, artciels etc, il fallait que je m'en tape un, de film, pour comprendre l'engouement des commentaires sur ses oeuvres.

Donc en cherchant bien, jai trouve Playtime, un film de 1967 ou il n'y a quasiment pas de dialogue, tout se passe dans un fond de brouhaha bureaucratique et c'est bien la l'objet du film. La facon dont est filme l'histoire fait plus appel a des tableaux qu'a des travellings ... peu de deplacements de camera. Ce sont des petites mises en scene dans un Paris moderne, bonde, impersonnel, bruyant, ...

Au final, c'etait tres rafraichissant et je vais essayer d'en trouver d'autres de Tati.
:up:

Tati fait des films muets, avec du son, c'est une constante dans son œuvre.
(Tout comme il tourne des films noir & blanc en couleur…) ;)
Playtime c'est aussi un tournage titanesque et ruineux (5ans) il existe un documentaire sur le tournage, passionnant.
Entre autre on note que toutes les textures sont en fait des photographies agrandies, afin de mieux gérer les reflets.

chef d'œuvre à visionner plusieurs fois. ;)
 
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Réactions: bompi
vus récemment:

Le Couperet
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de Costa Gavras.
Excellent film français. un des meilleurs que j'ai eu l'occasion de voir ces dernières années.
José Garcia fait le travail là où l'on ne l'y attend pas.
J'ai trouvé le film meilleur que Ne le dis à personne, bien meilleur même. certainement que ça tient aussi au script original de Donald Westlake.
Très bonne critique sociétale par dessus mais là encore Westlake est derrière.
Ultra recommandé.


Kiss Kiss Bang Bang
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Très clairement j'ai pas aimé ce film. pourtant ça présente bien au départ, un polar décalé et auto parodique. mais la réalisation n'y est pas et au final on se retrouve avec du hollywood classique sans saveur.
ça s'améliore en cours de film mais franchement j'ai pas accroché. le montage très faible joue aussi.

Mensonges d'Etat
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Nettement mieux réalisé que le film évoqué précédemment, le dernier Ridley Scott s'étiole au fur et mesure que le film avance.
Parce que là non plus on y croit pas. c'est malgré tout rythmé et très distrayant, mais sans plus.
la fin est particulièrement nulle (incohérences se mélant au n'importe quoi).
 
Bon je viens de voir HOME de YAB sur Youtube.
De très belles images comme YAB sait les faire mais un ennui insondable. :sleep:
L'enchainement de lents travelings avant ou latéraux et la durée des plans toujours identique donnent rapidement l'impression de visualiser un diaporama iPhoto avec effet Ken Burns pendant 1H30.
La platitude des commentaires bourrés de poncifs et lieux communs du genre "l'eau, la terre, la vie, tout est lié..." ou encore "L'atmosphère ne connait pas de frontières, elle est notre bien communs..." associée a la monotonie de la voix de YAB devrait pouvoir remplacer de Stilnox dans un avenir proche.
Pour qui' s'interesse même de loin au sujet, l'apport en information est proche de zéro et pour ceux qui ne s'y interessent pas ils auront sûrement décroché avant la 10eme minute de ce long exposé fastidieux.
Seules les 10 ou 15 dernieres minutes du film présentent un vague interet en énumérant une série de solutions envisageables et/ou en développement pour réduire notre impact sur l'environement (a noter qu'il est totalement fait l'impasse sur le nucléaire en bien ou en mal).
Alors oui, c'est beau mais tellement exténuant que je doute que le film atteigne son objectif.
A conseiller aux insomniaques. :sleep:

PS: dans la série de chiffres assénés vers la fin du film il n'est fait mention nulle part de la quantité de CO2 émise en parcourant les 4 coins du globe pour produire ce film. Même si ça n'est qu'une goute d'eau il me semble que ça aurait été la moindre des choses.
 
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Réactions: DeepDark et nicolasf
Ce qui m'a le plus causé une impression désagréable dans ce film, c'est la liste des "sponsors" qui s'affiche à la fin avec un petit effet d'auto-satisfaction... Limite cynique et nauséabond.
 
Même sentiment d'ennui profond (pas tenu jusqu'à la fin).
B.A. morale de Mr Pinault, peut-être … :sleep:

Ce qui m'a dérangé dans le buzz médiatique autour de ce film, c'est que je n'ai entendu personne évoquer le fait qu'il y a eu en 1983 le magnifique "Koyaanisqatsi" de Godfrey Reggio tourné en 70mm, sans voix-off pompeuse mais avec une musique de Philip Glass, et produit par Coppola. Il y a eu par la suite "Baraka" en 1992 (musique Dead Can Dance) réalisé par le Chef-Op de Koyaanisqatsi, Ron Fricke.
Bref, YAB a carrément pompé leur concept sans jamais l'évoquer … :mouais:
La pollution va être "compensée", on en parle ICI .
 
Bon je viens de voir HOME de YAB sur Youtube.
De très belles images comme YAB sait les faire mais un ennui insondable. :sleep:
L'enchainement de lents travelings avant ou latéraux et la durée des plans toujours identique donnent rapidement l'impression de visualiser un diaporama iPhoto avec effet Ken Burns pendant 1H30.
La platitude des commentaires bourrés de poncifs et lieux communs du genre "l'eau, la terre, la vie, tout est lié..." ou encore "L'atmosphère ne connait pas de frontières, elle est notre bien communs..." associée a la monotonie de la voix de YAB devrait pouvoir remplacer de Stilnox dans un avenir proche.
Pour qui' s'interesse même de loin au sujet, l'apport en information est proche de zéro et pour ceux qui ne s'y interessent pas ils auront sûrement décroché avant la 10eme minute de ce long exposé fastidieux.
Seules les 10 ou 15 dernieres minutes du film présentent un vague interet en énumérant une série de solutions envisageables et/ou en développement pour réduire notre impact sur l'environement (a noter qu'il est totalement fait l'impasse sur le nucléaire en bien ou en mal).
Alors oui, c'est beau mais tellement exténuant que je doute que le film atteigne son objectif.
A conseiller aux insomniaques. :sleep:

PS: dans la série de chiffres assénés vers la fin du film il n'est fait mention nulle part de la quantité de CO2 émise en parcourant les 4 coins du globe pour produire ce film. Même si ça n'est qu'une goute d'eau il me semble que ça aurait été la moindre des choses.

J'ai eu exactement la même impression.
Dommage également que l'on ne sache pas d'où proviennent les clichés, de quel continent, de quel pays, de quelle région. Ce "manque" (à part à la fin) participe au non-intérêt de ce documentaire... Dommage.
 
Ce qui m'a dérangé dans le buzz médiatique autour de ce film, c'est que je n'ai entendu personne évoquer le fait qu'il y a eu en 1983 le magnifique "Koyaanisqatsi" de Godfrey Reggio tourné en 70mm, sans voix-off pompeuse mais avec une musique de Philip Glass, et produit par Coppola.


Ah ben si, cela fait deux fois que j'entends parler de ce film en lien avec Home. Je ne connaissais pas, mais je suis curieux de voir ça (ne serait-ce que pour le titre, et la musique de Philip Glass).

J'ai commencé Home, mais j'ai vite arrêté : les plans sont magnifiques, mais comme le résumait très bien jpmiss, on a l'impression de voir un diaporama des photos de YAB. D'ailleurs, il dit lui même qu'il s'agit de photos animées, plus que de film. Disons que sans le son, à la limite, pourquoi pas (mais c'est un peu long dans ce cas). Avec le son, c'est infernal : la musique est pas géniale, mais ces commentaires... :eek:


Rien à voir, mais j'ai vu Terminator 4 ce soir. Étant crevé en ce moment, ça m'a fait du bien de voir un bon vieux blockbuster au premier degré. Bon, ça n'est pas le film du siècle, on est loin des meilleurs blockbusters de ces dernières années, mais ça m'a amusé. Et je suis très fan de l'ambiance noire de cette nouvelle génération de films. Un bon divertissement en somme...
 
Ca j'avais pas fait gaffe car a part le Groenland et l'Antarctique je suis déjà allé a peut près dans tous les autres coins alors du coup j'ai reconnu fastoche. :style:

Ah ben alors il pourrait directement diffuser son film dans les avions d'AirFrance, si c'est pour les initiés.... :D :rateau: