coup de coeur/de pompe littéraire

"Ceci est bien une pipe" - San Antonio (+ tous les autres)
Mais aussi : "Le Père Goriot", "Eugénie Grandet", "Le Cousin Pons" - Balzac
et encore "Le Portrait de Dorian Gray" - Oscar Wilde
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et tellement d'autres...
 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par krystof:</font><hr /> "Ceci est bien une pipe" - San Antonio (+ tous les autres)
Mais aussi : "Le Père Goriot", "Eugénie Grandet", "Le Cousin Pons" - Balzac
et encore "Le Portrait de Dorian Gray" - Oscar Wilde
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et tellement d'autres...
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tu es un classique décidément, krystof (cf par ailleurs le fil "connotations")
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je relève "the picture of dorian gray" ; je vous le conseille en anglais car, quoique bien traduit en français, le vocabulaire et les tournures sont très étonnants. et le "ressort" du livre est formidable, d'avantage qu'un "dr jekyll &amp; mr hyde".
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<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par applepie:</font><hr />
je relève "the picture of dorian gray" ; je vous le conseille en anglais car, quoique bien traduit en français, le vocabulaire et les tournures sont très étonnants. et le "ressort" du livre est formidable, d'avantage qu'un "dr jekyll &amp; mr hyde"
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C'est bien cette version que j'ai lu
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Pourtant, je me soigne. Je viens de m'abonner à "France Dimanche". Depuis, je vais beaucoup mieux
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J'ai même lu un SAS. Une mine
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<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par krystof:</font><hr /> Pourtant, je me soigne. Je viens de m'abonner à "France Dimanche". Depuis, je vais beaucoup mieux
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J'ai même lu un SAS. Une mine
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tu es en gros progrès... ne dépasse pas la dose prescrite, tu pourrais tourner beauf' !!!!
 
pas littéraire au sens classique du terme :
"matin brun" de franck pavloff (1€)
comment tourner "brun" (y compris les chiens !!
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) sans s'en rendre compte, entre bière et belote... comme sur un forum web ; pas par lâcheté, par indifférence.
 
L'histoire d'un peuple n'est jamais "folklorique".
Ses coutumes peuvent l'être, mais pas ce qu'il a enduré ...
Ce livre nous romance une partie de l'histoire de l'esclavagisme. Et comme toute l'oeuvre de BANKS, c'est toujours en relation avec la réalité et non le folklore...
 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par KARL40:</font><hr /> L'histoire d'un peuple n'est jamais "folklorique".
Ses coutumes peuvent l'être, mais pas ce qu'il a enduré ...
Ce livre nous romance une partie de l'histoire de l'esclavagisme. Et comme toute l'oeuvre de BANKS, c'est toujours en relation avec la réalité et non le folklore...
<hr /></blockquote>
tu n'as pas compris mon propos : ce n'est pas du peuple que je parlais, il ne viendrait pas à mon esprit de qualifier de folklorique une quelconque ethnie. je parlais du traitement qui en est fait, aujourd'hui, en jamaïque où ils sont devenus un "produit touristique" avec toutes les dérives associées.
 
La malmesure de l'homme de Steven Jay Gould
Très bon livre pour prendre conscience que la science elle en a dit des conneries pour pouvoir justifier que les Blancs sont la "race supérieure"

C'est comme le pinard, ca devrait etre obligatoire à l'école ce livre
 
Plus drôle et plus "francais" (cocorico) Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens (je sais pas s'il y en a beaucoup par ici, arf arf !
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) de Beauvois et Joule
Pareil à mettre entre toutes les mains

Y vont vraiment croire que je preche pour ma paroisse, hein Vercoquin ?
 
Vu qu'on est sur un site suisse, un petit mot d'un écrivain suisse. Il n'a pas, à ma connaissance, de bouquin sorti suffisamment récemment pour mériter même un entrefilet dans un journal, mais son premier (ou un des ses premiers) bouquins m'avait fortement marqué, il y a un bon paquet d'années :

Jean-Marc Lovay : les régions céréalières

Autant préciser tout de suite : c'est pas un polar, ni un roman d'amour, il n'y a pas d'action, pas de psychologie non plus. Pour l'humour, s'il y en a, c'est au moins au cinquième degré. Donc ne l'achetez pas sans vérifier si vous pouvez accrocher à ça, sinon, vous pourriez être déçu.

Mais, ceux qui veulent lire quelque chose d'étrange avec un style, une langue qui râpe, jetez-y un oeil, vous verrez du pays (littéraire).

Depuis, j'achète tous les bouquins de lui que je trouve, je ne les lis pas forcément de suite, je les garde comme des bouteilles de bon vin (avec l'avantage que, même en climat chaud, ça ne s'abîme pas).

J'ai repris l'autre jour "les régions céréalières", pas forcément pour le relire en entier, juste pour relire quelques pages.

p24 : "Ainsi, dans le méandre des enclos et des coursives d'étables, entre les tracteurs gigantesques et bientôt aimés par lui comme des êtres de chair et de sang, le surveillant sanguin, celui dont on n'était même plus sûr qu'il fût venu d'ailleurs, disparaissait peu à peu, il s'élançait dans la composition de chansons qu'il chantait ensuite à la veillée, quand les cris des chiens retentissaient aux confins des plaines".

Alors, y a-t-il des suisses (ou d'autres) qui ont lu des bouquins de Jean-Marc Lovay, et si oui, ont-ils aimé ?

 
avec la température extérieure d'hier (sous nos latitudes !!), je me suis laissé aller à la relecture des "exercices de styles" de raymond queneau
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« Notations : dans l’S, à une heure d’affluence. Un type dans les vingt-six ans, chapeau mou avec cordon remplaçant le ruban, cou trop long comme si on lui avait tiré dessus. Les gens descendent. Le type en question s’irrite contre un voisin. Il lui reproche de le bousculer chaque fois que passe quelqu’un. Ton pleurnichard qui se veut méchant. Comme il voit une place libre, se précipite dessus. Deux heures plus tard, je le rencontre Cour de Rome, devant la gare Saint-Lazare. Il est avec un camarade qui lui dit : « Tu devrais faire mettre un bouton supplémentaire à ton pardessus. » Il lui montre où (à l’échancrure) et pourquoi ».... à suivre !!
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Michael Crichton utilise dans « Prey » un vecteur du mal trop petit pour être visible à l’œil nu. Pas de virus, pas de produit chimique mais un essaim de micro-organismes créé en utilisant les nanotechnologies. A l’origine destiné à surveiller la terre pour des besoins militaires, il échappe au contrôle des scientifiques et se retourne contre eux.
Comme toujours, Michael Crichton utilise des sources scientifiques avérées de technologies en devenir qui suscitent la fascination mais qui sont soit mal utilisées soit incontrôlées. Les implications sont, dans le livre, déjà impressionnantes et effrayantes, mais on frémit encore davantage lorsque l’on sait que cela peut devenir réel… et plus menaçant encore.
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Je me souviens d’avoir vu, il y a quelques années, la première exposition orthézienne des peintures de Jérôme Forsans. C’était à l’Atelier de danse des Jacobins. Jérôme est un ami d’enfance. Aussi, ne connaissant pour ainsi dire rien à l’art contemporain, c’était d’abord au titre de cette amitié ancienne que j’étais allé découvrir ses tableaux, au fond plus convaincu de faire plaisir à un bon copain que d’aller au-devant d’une quelconque émotion esthétique. J’avoue cela sans honte, car il faudrait toujours de bonne grâce reconnaître ses torts, surtout quand on s’est aussi manifestement trompé que moi ce jour-là. Il faut croire que lorsqu’on a côtoyé les gens sur les bancs de l’école, quand on a vécu quotidiennement près d’eux, on s’attend peu à ce qu’ils puissent vous surprendre et même à leur reconnaître du talent. Il ne s’agit pas même d’une forme de jalousie sournoise; c’est juste que quand on connaît les êtres dans toute la splendeur de leur « ordinarité », on a du mal à voir ce qui les rend extraordinaire et, parfois, les distingue.
Chimiste de formation, Jérôme Forsans est avant tout un esprit curieux. La curiosité, souvent, n’est un vilain défaut que pour ceux qui ne prennent pas le temps de s’intéresser aux êtres et aux choses. C’est sans doute pourquoi Jérôme est parti. En Amérique latine, au Proche-Orient et en Asie, jusqu’à ce matin de septembre à New York où deux tours se sont effondrées sous ses yeux, dont les poussières ne sont pas encore retombées. Il s’installe alors en Espagne où il peut se livrer à ses véritables passions : la tauromachie, l’écriture et la peinture. Il n’est d’ailleurs pas un aficionado tout à fait comme les autres : le monde de l’arène et la tragédie qui s’y déroule chaque semaine sous les vivats des belles endimanchées le séduisent surtout par la réflexion qu’ils lui inspirent sur notre civilisation et sur sa propre existence. Le combat de l’homme et de la bête est semblable à celui qu’il faut livrer parfois contre soi-même. Montherlant, un autre grand amateur de corridas, avait compris cela. Pourquoi aurait-il dû être le seul ?
Et puis, il y eut les expositions, à Séville, à Barcelone, à Madrid et à New York. Dieu merci, d’autres n’auront pas attendu si longtemps pour mesurer la valeur véritable et l’originalité du petit copain d’école sensible et discret ! Ce mois-ci, d’ailleurs, une de ses œuvres sera présentée dans le cadre d’une exposition collective au Carrousel du Louvre. C’est donc si loin déjà Saint-Jo et les bonbecs de chez Denise…
Il y a quelques mois, Jérôme est venu me voir avec son dernier « bébé », un recueil de textes inspirés par l’univers taurin et rassemblés sous le titre Alchimie taurine, ce qui est également un clin d’œil à sa formation d’origine. Loin des stéréotypes généralement liés à la tauromachie, il y dévoile son regard sur cet art qui, tel un miroir de nos vies, puise ses origines à la même source : l’amour. Ce recueil d’écrits divers, de poèmes et de dessins, c’est l’aboutissement d’un cheminement personnel, mais chacun sait, au moins depuis Montaigne, que l’histoire d’un seul peut toucher tous les autres, car nos vies, si différentes qu’elles soient, ont toujours des ressemblances furieuses...
Chacun, amateur de corrida ou non, pourra donc trouver une part de soi dans ce petit livre, dont l’arène est le décor mais dont l’homme est le centre. Tant il est vrai que le cours de nos vies est souvent le fruit d’une étrange alchimie.



Le livre Alchimie taurine de Jérôme Forsans, 98 pages, avec des illustrations de l’auteur, est disponible au prix de 15 euros sur le site internet de l’éditeur, www.lepublieur.com.
On peut également s’y procurer une version numérique de l’ouvrage (au prix de 10 euros), directement consultable sur ordinateur. Le paiement peut s’effectuer, au choix, par chèque ou par carte bancaire.
Enfin, ceux qui le souhaitent peuvent également commander l’ouvrage auprès de leur libraire, ou directement à l’éditeur, par courrier adressé à : Le Publieur, 31, rue Henri-Chevreau, 75020 PARIS. Toute commande doit être accompagnée d’un chèque libellé à l’ordre de Le Publieur. Prévoir 2,50 € de frais de port à ajouter au prix du livre faisant l’objet de la commande.