De la vie des macgéens

Je ne sais pas de quoi vous parliez. Je n’ai rien compris à ces histoires de dates. Sûrement un truc d’initié qui ne me concerne pas.

Bon, sinon, je viens de lire le compte rendu de MacG sur l’interview de Zuckerberg chez Rogan. Bon, c’est complètement lunaire sur certains points, mais pas tous. Mais c’est vrai que je me demande pourquoi Apple n’a pas fait de lunettes comme Meta. Des trucs qui ressembleraient à l’Apple Watch mais avec les informations devant les yeux. En fait, c’est peut-être ça, on a déjà l’Apple Watch.

Bon, je me tâte toujours pour m’offrir un casque Quest. Et ma plus grande crainte, c’est justement que c’est un appareil créé par Meta, la boîte qui devient plus catastrophique dans sa gestion qu’avant la prise de pouvoir de Trump. La décision de les financer est difficile. Mais j’en crève d’envie. Vivement qu’Apple lance autre chose qui me ferait rêver.

Sinon, dans 2 h, je prends l’avion pour la France. Je quitte le Texas pour reprendre le travail. Ça va faire du bien. J’ai déjà les diverses couches de manteau pour affronter le froid français. Là, je suis en chemise et j’ai déjà chaud.

En fait, par rapport au sondage sur l’application Journal, je sais maintenant pourquoi je n’en ai pas besoin. Je peux m’épancher sur MacG. C’est bien suffisant.

À demain à l’heure française cette fois-ci.
 
Pour le patron de Meta, c’est quand même assez symptomatique ces mecs qui sont obligés de faire le buzz pour vendre leur merde.

Si le produit est bon il se suffit à lui même.
 
Pour le patron de Meta, c’est quand même assez symptomatique ces mecs qui sont obligés de faire le buzz pour vendre leur merde.
C’est très américain de dénigrer la concurrence. Ensuite, chercher à faire le buzz, c’est un peu le quotidien de Facebook. Et de toute façon, passer chez Rogan, c’est vraiment chercher la polémique et pour dire de la merde en général. C’est ce que le public de ses émissions attend.
 
surtout qu'il n'ont cassé ni l'un ni l'autre.
Richomme a cassé le hook de son code zéro ce qui aurait été handicapant si la fin de course avait été avec du vent faible à 80° de la route, là Charlie aurait eu chaud. Mébon, ça c'est terminé au louvoyage avec J1.

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Totalement obscur pour moi mais, cependant, pure poésie à mon oreille.
Code 0 : c'est la plus grande des voiles d'avant utilisées pour remonter au vent - voir ci-dessous
louvoyage : Quand le vent est trop de face tu dois avancer en zig-zag pour remonter au vent, un coup à droite, un coup à gauche. On dit aussi 'tirer des bords'
hook : système qui permet de bloquer le point de drisse - le haut du triangle - la voile une fois hissée, sinon la voile redescend...

En espérant que ça ne détruit pas la poésie ;)
 
"remonter au vent", "tirer des bords" et "point de drisse".
Nan, je t'assure que ça ne détruit pas la poésie.

En parlant de ça (vous allez dire qu'il n'y a aucun rapport, mais pour moi il y en a un), je viens de relire L'ile au Trésor de Stevenson.
Une nouvelle traduction, illustrée par l'un de mes dessinateur préféré, Riff Reb's (c'est essentiellement la raison qui m'a fait acquérir de nouveau cette œuvre).
Quel plaisir de replonger dans ce bouquin.
J'aurais même la faiblesse de dire que ça n'a pas pris une ride et que ça reste un beau récit d'aventure.
Où les français, cependant, souffrent d'une très mauvaise presse.
Du genre "c'était un renégat, pire qu'un français" (l’honnêteté m'oblige à dire que je ne cite pas mot à mot une phrase du bouquin, je donne juste un exemple du genre de propos qui est cité à notre endroit).
 
Dernière édition:
Totalement obscur pour moi mais, cependant, pure poésie à mon oreille.
Le hook est une pièce métallique qui permet l'attache d'une voile en haut du mât, endroit appelé capelage.
Contrairement au bateau de monsieurtoulemonde où une voile est envoyée en l'air avec une drisse, cordage qui passe à travers le mât et redescend vers un coinceur pour la bloquer, le hook évite de mettre de la tension dans le mât car elle est reprise en bas de la voile.
Les mâts en carbone évitent ainsi une compression de plusieurs tonnes.
Le code zéro est une voile d'avant un peu plus creuse et plus grande que le J1 pour avancer dans les petits airs.
Le J étant la distance entre l'étrave et l'avant du mât, on appelle J1 celle qui part de l'étrave (amure) et est assez grande pour que le point de tire (écoute) soit situé en arrière du mât (environ 120 % du J), c'est donc un Génois. Après, il y a le J2 qui part un peu en arrière de l'étrave dont l'écoute se situe au niveau du mât et un capelage situé sous celui du J1 autrement appelé Solent. Avec un capelage plus bas encore, son amure est derrière celle du J2 et point d'écoute au niveau de mât, le J3 est aussi appelé Trinquette. Plus le vent est fort et près de l'avant du bateau, plus on passe de J1 à J3 et pour l'équilibre, on réduit la surface de la Grand' voile ce qui s'appelle prendre un ris, il y en a 3 sur ces voiliers.
J'aime être poète à mes heures...
 
louvoyage : Quand le vent est trop de face tu dois avancer en zig-zag pour remonter au vent
Petit aparté : quand le vent est pile en face, on dit 'être vent debout'
Cette expression est souvent utilisée par les journalistes pour exprimer le refus total de quelque chose par ceux qui s'y opposent. Ils font la un contre sens total, car au mieux tu ne bouges pas, au pire tu recules. Par contre si tu louvoies, en d'autres termes si tu négocies, tu as des chances d'avancer.
 
Cette expression a le don d'ulcérer ma femme (qui n'a, pas plus que moi, de connaissances dans les questions de navigation).
À tel point que moi-même je ne supporte plus de l'entendre à tout bout de champ.
Mais bon, il semble que faire preuve d'un peu d'imagination de langage ne soit pas l'apanage du journalisme.
 
Il y a aussi le louvoyage sur terre.
Comment ?
Tu vas chez un pote avec qui tu bois des coups, puis tu rentres à pied chez toi...
2 fois la distance, 3 fois la difficulté, 4 fois la douleur...