Le délai d'affichage du logo  (qui indique l'activation par le 
Programme Interne de la Carte-Mère = l'
EFI du "démarreur" de l'OS : le 
boot_loader boot.efi) signifiait sans doute - comme mes comparses 
Jean 
& 
Locke 
 te l'ont indiqué - qu'une préférence de démarrage automatique sur ce fichier démarreur n'était pas instruite dans la mémoire 
NVRAM de la Carte-Mère que l'
EFI consulte dans la phase de 
pré-boot (juste après le retentissement du carillon qui marque la fin du 
POST : 
Power-On Self-Test = vérification du 
hardware du Mac). Sélectionner graphiquement le volume de l'OS à démarrer de préférence dans le panneau 
Disque de démarrage des 
Préférences Système revient à faire écrire en 
NVRAM un argument de 
boot automatique sur ce volume à destination de l'
EFI.
Lorsqu'aucun argument de 
boot de ce type ne pré-existe dans la mémoire 
NVRAM, alors intervient un programme auxiliaire de l'
EFI : le 
diskmanager (gestionnaire de disque) qui scanne les volumes montés du ou des disque(s) attaché(s) au Mac à l'instant 
t à la recherche d'un volume 
démarrable, càd. exhibant la présence d'un fichier démarreur 
boot.efi  --> en cas d'une pluralité de volumes 
démarrables trouvés (et dans les OS flanqués d'une partition de récupération «
Recovery HD», il y en a toujours au moins 
2) - il faut encore qu'un arbitrage intervienne pour sélectionner celui dont l'
EFI va exécuter le fichier démarreur.
Comme tu vois, même dans une dimension informatique où tous les processus s'exécutent très rapidement, il peut y avoir dans ces conditions un délai temporel avant qu'une "cible" soit fournie à l'
EFI.
♘
Le fait par contre qu'un 
écran d'identification d'utilisateur (
LoginWindow) s'affiche au 
commencement de la séquence de démarrage, et pas à la 
fin (comme c'est le cas de manière classique) signale très probablement que le volume de démarrage est 
chiffré suite à l'activation de «
FileVault-2» --> lorsque le volume de démarrage en question est ainsi 
chiffré, tout se complique dans la séquence de démarrage.
En effet, étant 
chiffré, le volume de l'OS est a priori 
verrouillé et par suite impossible à 
monter automatiquement au démarrage par le programme 
diskarbitration, parce que le 
montage du volume est conditionné par son 
déverrouillage, lequel ne peut intervenir que si la 
clé de déchiffrement se trouve activée --> pour cela, il faut qu'un utilisateur habilité à ce faire le fasse via le renseignement de son 
mot-de-passe accrédité. D'où la nécessité qu'intervienne en 
début de séquence de démarrage un 
écran d'identification d'utilisateur et pas en 
fin - sinon, jamais le volume de l'OS ne pourrait être 
monté après son 
déverrouillage.
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Tu es en train de te dire : 
yep! tout est clair à présent... 
		
		
	
	 N'était cet avertissement de 
Hamlet : «
Il y a plus de choses sur la Terre et dans le Ciel que n'en peut rêver ta philosophie - Horatio !» qui s'applique ô combien ! au terrain de l'informatique. En effet, un esprit scrutateur va apercevoir un "petit" problème relatif à la séquence de démarrage d'un Mac lorsque le volume de l'OS est 
chiffré --> étant donné que le fichier démarreur de l'OS (le 
boot_loader : boot.efi) est recelé à l'intérieur de l'arborescence du Système de fichiers en question (à l'adresse exacte : 
/Volumes/Macintosh\ HD/System/Library/CoreServices/boot.efi), comment l'
EFI peut-elle exécuter ce démarreur en préalable de la séquence de 
boot puisque relevant d'un volume 
verrouillé, et donc 
non-monté, ce fichier lui est de ce fait même inaccessible? Réponse : c'est 
impossible.
C'est 
impossible, et malgré tout il faut que cela soit 
possible, si l'on veut que le lancement d'un "
démarreur" permette le déclenchement d'un 
affichage graphique proposant un 
écran d'authentification d'utilisateur - suite au renseignement du mot-de-passe duquel le volume de l'OS sera 
déverrouillé et donc 
monté, et le 
kernel (le noyau opérateur) pourra prendre en main le chargement de l'OS. Apparemment, il y a ici 
cercle vicieux logique - ce que les ingénieurs de la  ont très bien aperçu dès la création de la possibilité d'un volume intégral de l'OS 
chiffré par «
FileVault-2», càd. depuis «
Lion 10.7».
La solution qu'il ont trouvé est digne de ces ruses de l'
enfance, où, pour 
déverrouiller la porte du placard aux confitures dont la 
Mère_Grand conserve la clé en sautoir de corsage, son polisson de petit_fils s'est avisé que la clé du placard à balais 
tenait_lieu parfaitement de passe... Eh! oui... Faute d'un 
boot.efi inaccessible a priori dans le volume 
verrouillé au départ de l'OS, ils ont imaginé dans ce cas de figure de le remplacer par celui... du Système démarrable auxiliaire de la «
Recovery HD» (
sic !) - puisque c'est le seul fichier démarreur 
boot.efi adressable à l'ouverture --> on tient là la 
raison suffisante pour laquelle Apple proclame que le 
chiffrement du volume de l'OS est 
inexécutable si une partition auxiliaire de récupération «
Recovery HD» n'existe pas sur le disque concerné. Parce que, si une telle partition n'existait pas, dont le volume monterait automatiquement au démarrage en offrant à 
ciel ouvert un fichier 
boot_loader : boot.efi exécutable, alors le Mac serait 
nécessairement planté dès le départ et par suite 
indémarrable logiquement.
C'est à ce démarreur auxiliaire de la «
Recovery HD» qu'il faut donc que soient passés des arguments de 
boot lui enjoignant, dans le contexte d'un volume 
chiffré de l'OS, 
de ne pas démarrer le kernel de la «
Recovery HD», mais au contraire d'afficher un 
LoginWindow permettant le déverrouillage du volume de l'OS, à la suite de quoi le 
kernel de l'OS peut être chargé et la séquence de démarrage reprendre son cours normal...
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☞ Et après ça il y en a qui s'étonnent, qu'après avoir activé «
FileVault-2» les choses traînent en longueur... Elles sont forcées de traîner en longueur dès le commencement du démarrage, à cause du processus de 
boot indirect incontournable (et je ne parle pas du fonctionnement de l'OS déployé, car le fait que chaque bloc de données d'écriture soit affecté d'un index de cryptage ne joue pas en faveur d'une augmentation de la vitesse d'accès en lecture non plus qu'en écriture)...
Mais ce que je trouve le plus 
croquignolet dans toute cette affaire, c'est la proclamation d'un 
gain de sécurité via le 
chiffrement  du volume de l'OS. Argument peut-être valable 
a posteriori, mais que dire que cette condition 
a priori de la possibilité du 
chiffrement, qui est le démarrage sur un 
démarreur auxiliaire relevant d'un autre volume que le volume à démarrer ? C'est l'histoire du gars qui aurait 
verrouillé par sécurité le système de démarrage de sa voiture, si bien qu'il ne pourrait lancer le démarrage qu'à partir d'un démarreur auxiliaire lui permettant d'afficher un écran de 
login...
Pour donner le 
frisson final : supposons un volume de l'OS 
chiffré par «
FileVault-2» et imaginons que, de sa session démarrée, l'utilisateur ne trouve rien de mieux à faire que de supprimer sa «
Recovery HD» (à tout le moins son dossier de 
boot : 
com.apple.recovery.boot ou ne serait-ce que le fichier 
boot.efi qu'il recèle) --> que va-t-il se passer au re-démarrage?