Kelle musik écoutez vous donc ? 4.0

Alors moi ça fait un moment que je regarde épisodiquement ce fil sans jamais avoir osé y participer de peur de paraître totalement ringard ou carrément à côté de la plaque.

Ce que je constate c'est qu'en définitive chacun parle de ce qu'il écoute, dans son coin d'oreille, mais hormis cela bien peu d'échanges, non ?
Alors je me pose cette question : "C'est devenu quoi 'écouter de la musique' " ? Une activité totalement solitaire, coupée du monde ? Une forme particulière de l'ultra-moderne solitude ? Je vois tous les jours dans les transports ou dans la rue des gens avec des écouteurs dans les oreilles. J'appelle ça les "boules Quiès sonorisées". Une façon de se couper du monde. Enfin c'est mon point de vue. Quand j'étais au collège, lorsque les premiers "walkmans" à cassette sont sortis, j'ai essayé ceux des copains pour vite m'en détourner. Les balladeurs c'est pas mon truc. Non, vraiment. Probablement que je suis trop intéressé à écouter les conversations dans les transports ou à trop prêter attention au monde qui m'entoure, même s'il est (trop) souvent agressif.

Quelqu'un a parlé ici à un moment de John Cage et s'est fait traiter de snob. Je ne prétends pas connaître réellement l'œuvre de ce compositeur, mais il a créé une pièce conceptuelle qui se nomme 4'33". La décrire est très simple : il s'agit d'un silence de la durée indiquée. La façon dont, avec mes moyens, je comprends cette pièce c'est qu'elle inverse le rapport de l'interprète qui émet son matériau sonore vers le public. Ici c'est le public, et plus généralement le monde environnant, qui vient vers l'interprète. N'importe qui peut la jouer n'importe où. Cette pièce nous raconte que nous ne devons pas oublier le rapport à un monde sonore, et qui est celui qui nous entoure. Elle nous parle aussi du silence, ou du moins de l'idée de silence - car le silence pur n'existe pas.
Au départ il y a le bruit, puis le son et enfin la musique, savant mélange de silence(s) et de sons. Il ne faut pas oublier la possibilité du silence, car sinon c'est oublier la possibilité de la musique. Enfin c'est comme ça que je vois les choses.

Or cette musique, de nos jours telle qu'on la devine "écoutée" est devenu une sorte de flux permanent. Sans aucune interruption - ou si peu - par le silence. Exit le silence? Ou du moins sa possibilité ?
Est-ce qu'on écoute encore de la musique ou ne fait-on qu'entendre du son ?
Les animateurs de radios commerciales du genre Skyrock ou NRJ annoncent souvent leur programme par ce "Il va y avoir du bon son !". Ils n'ont pas tort. Ils font tout pour boucher la moindre parcelle de silence. Même lorsqu'ils interviewent une quelconque star, les techniciens passent un fond sonore, souvent rythmique, pour que même les fractions de seconde de silence entre les mots prononcés soient occupés par le sacro-saint son.
 
Pour ma part, des fois, la musique je ne la supporte pas.
Alors je fait place au silence.

J'arrive même, dans certains cas, à écouter de façon beaucoup plus intense le silence qui me sert de toile de fond que la musique qui vient pourtant remplir le même usage.
 
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Alors je crois que je vais faire flop ici, quand même. Mais bon il faut se jeter à l'eau. Cela dit j'ai l'impression de venir d'un autre monde.
Je vous vois ici détailler nombre de groupes qu'on dira reliés au monde du rock, de l'électro ou de la pop. Anglo-saxons pour la plupart. Pour faire court, hein ! Et contemporains - disons pas avant les 70's pour faire large. Je ne pige absolument, mais absolument rien à toutes ces classifications très élaborées entre ces différents genres - sont-ils si différents que ça d'ailleurs ? - et à tout le jargon qui le suit. C'est sûr, je dois êtr c0n.
Je dois remercier cependant un posteur d'avoir attiré mon attention sur les Ramones. Je me suis un peu documenté sur l'histoire de ce groupe et j'ai envie d'en savoir plus. J'ai aussi écouté certains de leurs titres pour l'instant via internet. Promis, je vais écouter des albums.

Enfin voilà, j'ai été dressé à la musique classique (10 ans de conservatoire etc.). J'ai eu beau m'en détourner, on s'aperçoit une fois les années passées que ça vous a forgé même à votre insu. Alors aussi, maintenant, je me pose la question : "L'éclectisme musical m'est-il réellement possible ?" Parce qu'à avoir été gavé - voire écœuré - de musique "savante" j'ai quand même un tendance - involontaire - à mettre en place une hiérarchie. Bien que j'ai par ailleurs un esprit plutôt relativiste. Enfin je ne vais pas vous gaver plus longtemps et je vais donc vous dire ce que j'écoute, parcimonieusement, en ce moment. Je vous fait grâce des pochettes, car on s'en cogne totalement. Et encore moins du lien Youtube (digestif - car ça fait ch...).

1 - Je compare trois interprétations du célébrissime concerto pour clarinette de Mozart. La version de Lancelot (ringarde, son horrible), celle de Portal (très sensible mais ses accentuations trop prononcées me gênent) et enfin celle de Sabine Meyer, à la clarinette en La (très belle, avec Abbado à la baguette).
2 - Le dernier et l'avant-dernier album de Radiohead. Ce que j'aime chez eux c'est le rejet de la virtuosité individuelle du soliste (genre le guitar heroe) au profit de la composition, et donc du résultat d'ensemble, tissé et stratifié. J'ai tendance de plus en plus à penser, peut-être à tort, que le "rock" (faute de mieux, hein...) est la continuation populaire, sauvageonne et presque brutale de la musique classique.
Au risque d'être incompris, les gars des Ramones, je les mets là-dedans.
Voilà. C'est dit.
Et puis allez-y : boulez rouge !
 
@ coloquinte: oué ! Tu fais bien de te jeter à l'eau :up: Et avec des messages comme ça, tu récolteras plutôt du vert que du rouge si cette question te taraude :D Et pour le flop, attend un peu, ça viendra peut-être plus tard ;)

Autisme
Par rapport à ta remarque sur la façon de chacun d'écouter de la musique sur ce fil, même si tu élargis au monde extérieur en parlant de l'autisme du couple walkman/ipod. Y'a dehors et y'a ici: un obscur fil dans les pages du bar d'un site de macophiles plus ou moins geeks ne peut pas valoir force de généralisation :D
Pour ce qui est de dehors, la question n'est pas nouvelle (ipod et walkman produits sont chacun devenu le standard de leur génération dans le vocabulaire courant, au milieu des 80's, on s'inquiétait déjà…).
Alors oui, notre société "occidentale" se referme sur elle-même dès qu'elle peut (est-ce vraiment une surprise ?). Derrière des portes, des digicodes, des videophones, des judas, des code pin et autres appareils de sécurisation. Les écouteurs sont une partie explicitement visibles de cet autarcie sociale et une barrière -de protection surtout, on peut pas le nier- identique à ne plus regarder les gens dans les yeux ou limiter le contact physique au maximum.
J'ai longtemps eu un baladeur (K7), puis j'ai fait une longue pause entre 1993 et 2005, m'étant aperçu que cela empêchait tout dialogue dans le bus ou la rue (j'étais à l'époque dans une ville de 200'00 habitants). J'ai repris ces dernières années, avec l'iPod, dans les transports en commun (RATP, train, étant sur Paris) en essayant que cela ne soit pas systématique. Je ne prend pas toujours mon casque préféré, n'ayant pas forcément de poche ou de sac suivant mes déplacements. Une chose est certaine: le casque évite la confrontation directe et permet de s'évader ce qui dans une région de 4 ou 5 millions de personnes est compréhensible (mais bien sûr aussi critiquable).

Etiquettes
Ensuite, pour parler de Kelle musik ici-même, il faut relativiser sa portée, je pense, on est une bande d'individus qui parlent plus ou moins de ce qu'ils écoutent, sans vouloir imposer quoi que ce soit. Cela va d'un copier coller d'une image sans commentaire, d'un accroc à la technique ou au contraire aux multiples adeptes de j'aime ce qui me touche. Certains explicitent, d'autres non. Il y a des audiophiles -ou non-, des amateurs de daube (je peux en faire partie à l'occasion), des pointus dans leur genre fétiche (parfois, aussi, je l'avoue), des musiciens, pro ou amateurs (ce n'est pas mon cas), des gens normaux qui parlent juste de ce qu'ils aiment
Mais l'intérêt est quand même l'éclectisme quoi qu'on en dise. On critique parfois un peu trop le mainstream, la musique très grand public, les gros succès des périphériques et des grandes stations commerciales ont peu de chance d'être discutées ici, on l'assume mais on ne va pas en faire une montagne non plus. C'est comme un laboratoire. J'aime ce fil car il est une caisse de résonnance. Je n'écoute pas tout, je n'apprécie pas tout, mais par exemple, il m'a permis d'écouter le dernier U2 sur Deezer alors que je n'aurai jamais pensé l'écouter. Mais un posteur m'a donné envie de me confronter à ce groupe que j'ai arrêté d'écouter en quittant le lycée. Cela n'a pas changé mon opinion, j'ai juste mis à jour mon avis ;)
Des posteurs réguliers ou non m'ont fait découvrir des groupes ou genre musicaux que je n'aurai pas écouté il y a 5 ou 10 ans (-purfilsdelasagesse-,l'écrieur ou chang pour les musiques électroniques pointues, Pitchfork [post-rock particulièrement] pour n'en citer que quelques uns. Et certains sites sont bel et bien doués pour ces échanges: mon profil sur last.fm m'a permis de faire de belles découvertes y compris quelques artistes à la diffusion ultra-limitées.

Pour ce qui est du vocabulaire, je pourrai te citer des dizaines de genres musicaux qui n'ont pas survécu aux décennies ou au récupérations commerciales. A Genève, au début des années 90, on parlait de "space" pour ce qui est actuellement abusivement appelé "techno" et qui poussait déjà sous d'autres appellations dans les années 80. La "new wave" fin 70 début 80 a été rattrapée par le commercial (j'étais sans le savoir de la 2e vague :D) et bien peu peuvent réellement dire ce qu'elle était à ses débuts.

Ces classifications sont de toutes façons vite obsolètes et vernaculaires: elles changent suivant le lieu et l'endroit. CDDB -la base en ligne de métadonnées gérées par le CD que tu insères dans ton mac- reprend des genres musicaux en mentionnant près de 200 genres et sous-genres, de la pop au hard-rock chrétien ou les livres pour enfants en passant par le reggae ou le rock, sans compter les genres trouvés par les utilisateurs (j'ai créé "Français", "Suisse" et "Québecois" qui me manquait d'ailleurs :D). Ces metadonnées parfois appelées tags visibles maintenant dans les lecteurs de nos machines renforcent les classifications, volontaires ou non. Et je ne m'attarderai pas ici sur la prochaine r-évolution en cours: les empreintes numériques qui font un effet bœuf en soirée (le soft Shazam, gratuit sur iPhone) mais aussi froid dans le dos si l'on se penche sur les possibilités de ces technologies. Le "Spotight" du son et de la voix…

Quand j'entend certains de mes amis ou posteurs réguliers me parler des différences entre les différentes variations de ce que j'appelle innocemment du "hardrock" ou de la jungle" je me dis qu'il me faudrait suivre des cours à l'Université. Et pareil dans l'autre sens quand ils m'écoutent parler d'EBM ou IDM, acid house ou des parentées entre certains groupes punks et discos… Je suis sûr que tu as les mêmes écoles et les mêmes discussions dans le milieu de la musique classique ou contemporaine: ces discussions et étiquetage sont normaux dans tout groupe social j'imagine, comme la hiérarchisation du meilleur au pire.

Parler de quelque chose et le défendre, c'est se mettre en avant et courir un risque face au groupe. C'est plutôt positif. Pour ma part, j'ai toujours pensé que le fil original n'a jamais eu dans l'esprit de l'auteur, la volonté de juger particulièrement. On peut donner ou pas son avis sur les écoutes des uns et des autres, mais ce n'est pas la Sainte Inquisition non plus, ni le Code des Bonnes Mœurs pour des Oreilles Saines :D A chacun de marquer son territoire comme il le veut. Ou pas.

Edit: Diversité et abondance
Pour élargir le sujet, je me suis aperçu ces dernières années que ma façon d'écouter avait changé:
d'abord radio, puis vinyl, puis radiocassette, walkman ou chaine hifi et CD, puis ordinateur, l'arrivée d'iTunes et de l'iPod: je n'ai plus de chaine hifi sur laquelle je puisse écouter de la musique, j'encode chaque achat et le CD rejoint la poussière de ma discothèque, j'achète de la musique en ligne, dématérialisée (et je ne lance pas le débat sur la qualité audio :D). On faisait plus attention: c'était moins facile d'écouter de la musique tout le temps. Allumer la platine, l'ampli, mettre le vinyl, changer le disque de face après 4 morceaux… un rituel presque. Maintenant, c'est si rapide…
Tout ceci m'a amené à me rendre compte que j'avais aussi beaucoup de musique, à disposition n'importe quand. Eclectique sans doute, j'ai plus 5000 artistes dans ma discothèque, mais -presque- trop abondante. J'écoute majoritairement ce que je classe dans les musiques électroniques, mais de loin pas que ça et pas uniquement de l'anglo-saxon non plus ;)
Avec les discothèques de prêts, les amis et toutes les possibilités de découvrir de la musique légalement et gratuitement (je ne parle même pas du piratage), j'ai trop à écouter, re-écouter ou découvrir: si je lance ma discothèque dans iTunes, j'ai pour plus de 80 jours (80x24h !) de musique. Mon profil principal sur last.fm a atteint les 100'000 écoutes ce printemps depuis mon inscription en 2004 et 2009. Ca fait 25'000 écoutes par an: presque 70 morceaux joués par jour :siffle: Toujours plus de bruits, de sons, d'absence de silence. Je pense que beaucoup ont pu faire - à leur niveau: je suis peut-être un extrême- le même constat: nous écoutons et entendons plus de musique maintenant qu'il y a 50 ans et avec des médias très différents et il y a effectivement comme une fuite du silence et de la réflexion.



Alors il faut élaguer… et parfois, simplement, couper le son et apprécier le silence, que cela soit avec John Cage… ou tout seul ;)



Que ce fil soit comme une composition: un savant et aléatoire équilibre des notes et des silences, des respirations. N'hésite pas à y ajouter le tien :zen:



Pour revenir à une activité normale, en écrivant j'écoute:
NickV, mix en ligne de la soirée Guys & Dolls Live (06/09/2007), une sélection disco sautillante et fraiche ;)
 
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Zêtes gentils avec vos volontés d'ouverture sur le monde et le renfermement sur soi que les baladeurs induisent...mais prenez ne serait-ce que 2h de TC bondés chaque jour et vous verrez que loin de vous éloigner des autres, un baladeur permet juste (c'est pas garanti non plus) de ne pas assassiner 5 à 10 personnes par jour :D

Moi, je veux bien parler avec mon prochain mais vu que mon prochain me propose souvent des "putai$ d'enfoiRés de la ratp" ou du "casse-toi grosse conne, tu bloques les portes"...je préfère encore Britney Spears*

* en fait, non. :D
 
C'est bien pour ça que j'ai replongé avec l'iPod, c'est pas possible de tout le temps s'en passer sous peine effectivement de trucider joyeusement son prochain régulièrement :siffle: Et d'ailleurs dans certains cas, je ne veux pas entrer en contact avec la mémère à son chienchien dans le bus 96 qui va me parler de ces petits fils qui sont allé en vacances à la Réunion (le Club c'est sympa pour les petits, vous ne trouvez pas ?) entre Gare Montparnasse et Porte des Lilas …

(Pour Britney ça dépend des fois, la dernière fois qu'elle a mugit dans mes oreilles, je lui ai coupé son caquet, elle m'a fait peur, à l'improviste comme ça :D Les moments pouffe, faut le vouloir et ne pas être surpris :D)

A propos de moments très pouffe, un sublissime moment (rien que le superlatif fait modasse) sur Elixer de Bria Valente (la protégée de Prince): 2nite, morceau qui semble sortir d'une époque révolue (1978-1982 ?, synthé princier grande époque en arrière fond), nonchalant et provocateur, on sent le disco-funk propret pas loin, quand elle prononce "oooouh" on l'imagine clairement faire sa mine de lolita faussement gênée, l'air de rien alors qu'elle est chaude comme la braise et qu'elle a d'autre chose en tête que du tricot :siffle: Ce morceau est brilllant :love:
Finalement ce triple album Prince/Bria Valente est plus ou moins récupérable, à part la pochette, toujours aussi de bon goût :D

PrinceLotusflower.jpg
 
Quand j'entend certains de mes amis ou posteurs réguliers me parler des différences entre les différentes variations de ce que j'appelle innocemment du "hardrock" ou de la jungle" je me dis qu'il me faudrait suivre des cours à l'Université. Et pareil dans l'autre sens quand ils m'écoutent parler d'EBM ou IDM, acid house ou des parentées entre certains groupes punks et discos… Je suis sûr que tu as les mêmes écoles et les mêmes discussions dans le milieu de la musique classique ou contemporaine: ces discussions et étiquetage sont normaux dans tout groupe social j'imagine, comme la hiérarchisation du meilleur au pire.

D'abord merci pour cette réponse très développée.
Pour ce qui est de la classification, je reconnais comme toi que c'est inévitable. C'est même sans doute un réflexe mental, du moins chez les occidentaux.

Cela dit, je trouve qu'il est plus simple de se repérer dans la musique dite classique. Alors peut-être est-ce dû au recul de l'histoire ? Ou au fait que je la connaisse un peu mieux ? Certes il y a des périodes pré- et post-, mais ce monde musical fonctionne selon des sortes de coupures parfois radicales. Ces ruptures permettent de se repérer aisément par périodes au sein de laquelle chaque compositeur a son expression propre, certes, mais sur la base d'une sorte de fond commun. Le classique (au sens historique - Mozart et Haydn pour faire court) est très facilement distinguable du baroque ou de la musique romantique. Ces ruptures sont souvent incarnées par un compositeur. Le jeune Beethoven est encore très mozartien (ou post-mozartien si l'on préfère) mais à un moment il devient Beethoven himself, compositeur-inventeur de (la) musique romantique. Je résume à gros trait.

La multiplication des classifications actuelles et leur caractère éphémère que tu évoques est peut-être le pendant de la production de masse que représente aujourd'hui la musique rock, électro, pop etc. Je laisse cette question à plus connaisseur que moi, mais il me semble que cette production gigantesque n'est devenue possible que grâce aux possibilités de diffusion démultipliée qu'a offert l'industrie musicale. En pleine mutation aujourd'hui comme chacun sait.
Dans les années 30 un philosophe allemand a été l'un des premiers à porter une réflexion originale sur la manière dont la reproduction technique des œuvres d'art allait changer la nature même de l'art. Ses propos sont toujours d'actualité.
Disons que les musiques actuelles ne sont pas totalement exemptes d'une dimension consumériste, non ? Et si la consommation fonctionne sur le principe du nouveau qui appelle encore plus de nouveau, ces classifications ne sont-elles pas justement inventées dans ce sens ?
Je ne sais pas trop bien comment y répondre. Je pose juste des questions.

@Yvos : moi aussi je me tape 2 heures de transports franciliens par jour et pourtant, rien n'y fait, je n'ai toujours pas envie d'un balladeur. Va comprendre...

Ce que j'écoute en ce moment : pas de musique.
Par contre j'entends la rumeur de la ville dans mon dos et les petits claquements du clavier comme je suis en train de vous écrire.
 
Rahah pitain ça faisait longtemps qu'un album de Sonic Youth m'avait pas autant donné envie de tout péter dans ma chambre! :love: :D


Heuuuuuu... J'ai discuté avec Pépette et y'a de fortes chances qu'on aille voir Motörhead aussi ;)
On se tient au jus ?...


Sinon, elle m'a fait écouter ça... :love:

[YOUTUBE]JUbqOcMlD7I[/YOUTUBE]

---------- Nouveau message ajouté à 18h56 ---------- Le message précédent a été envoyé à 18h47 ----------

Tiens, et pour rester dans le genre "Japonais qui refont la raie au milieu à ta mère qui était décoiffée", ça fait un bon moment que j'écoute ça... Enjoy! :style:

[YOUTUBE]7WyJNhDxu1Y[/YOUTUBE]
 
Et le Japonais peut faire pas mal de bruit ... la suite
moi aussi je participe à la théma japan garage/noise/stoner:D

d'ailleurs j'aime beaucoup les groupes précédemment évoqués

j'ai cet album de Boris
e601436iakd.jpg

dans le genre expérimental stoner hallucinogène il n'y a que des japonais pour faire ça.
un morceaux d'une heure cind minute entièrement basse fréquence...

[YOUTUBE]F-ngKJRGR78[/YOUTUBE]

issu de l'album Master of Brutality de Church of Misery, une des très bonnes pièces de stoner/doom made in Japan.
 
Allez tant qu'on est dans le trucs qui réveillent les testicules de ton pépé, un petit tour chez les oubliés du Grunge: MUDHONEY!

[YOUTUBE]fNm-pF10mNE[/YOUTUBE]

[YOUTUBE]WbmULwkTXio[/YOUTUBE]

[YOUTUBE]bNj7ZyZy7cw[/YOUTUBE]

OUAK HEUN OUAUL! :eek:
 
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Réactions: CouleurSud
le dernier album de black eyed peas qui est vraiment pas mal