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"Chaque litre d'eau de mer contient environ 30 grammes de sel (ou chlorure de sodium). Cela signifie aussi que le sel constitue 3 % du poids de l'eau des océans. D'où vient tout ce sel? De l'érosion du sol. Depuis des millions d'années, les sels minéraux contenus dans le sol sont dissous par l'eau de pluie pour être ensuite emportés vers les océans par les rivières et les fleuves.
La salinité de l'eau s'exprime en parties de sel dissous par milliers de parties d'eau. Alimentés par l'eau de pluie, les lacs et des rivières d'eau douce ont une salinité très faible, tout près de zéro. Cependant, dans les régions tropicales où règnent une chaleur intense, les océans sont soumis à une forte évaporation. Résultat : l'eau pure s'évapore pour former les nuages, la concentration de sels minéraux augmente et l'eau de mer finit par devenir salée. Dans les grands océans, la salinité est d'environ 35 parties par millier. Dans les mers intérieures où l'évaporation est très importante, la salinité sera encore plus grande. L'eau de la Mer Rouge, par exemple, contient 41 parties de sel par mille parties d'eau. Dans la région désertique au nordouest de l'Utah, le Grand Lac Salé a une salinité de 150 parties par millier.
Il existe différentes méthodes pour dessaler l'eau de mer. La plus commune consiste à faire évaporer l'eau de mer et à ensuite faire condenser la vapeur d'eau. On peut également avoir recours au procédé d'osmose inversée : sous pression, on force l'eau salée à traverser une mince membrane qui ne laisse pas passer les minéraux; de l'autre côté, on obtient alors de l'eau pure. L'utilisation d'un courant électrique (ou électrodialyse) est également possible. Lorsque le sel se dissout dans l'eau, il se sépare en ions positifs et négatifs. En appliquant un courant électrique, les ions seront attirés vers les électrodes et on obtient ainsi de l'eau pure. Cependant, à grande échelle, le dessalement de l'eau de mer demeure un processus extrêmement coûteux et on y a recours seulement là où les sources d'eau potable sont très rares".
12/10/1998
Philippe Chartier
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