Anatomie d'une catacombe
Par quelles coïncidences ? Par quel enchaînement cela-est-il arrivé ?
Il est encore difficile de le savoir.
Parfois, se pose a moi la question de l'utilité de ce personnage que j'ai créé sans trop savoir pourquoi.
Pour jouer ? A quoi ?
A se masquer ? A se grimer ?
Non. Non, non. Juste un nom de comédien. Pour jouer dans ce théâtre intime. Carnavalesque, roteur, moqueur, déffrayeur, adulte et si enfantin, malin, lourd ou pensant, rimant, rimaillant, mitraillant.
Le Bar.
Ses habitués. Ses hallucinés. Ses passagers. Ses bien-aimés. Ses déraillés.
Combien d'entre eux n'existent que pour lui? Cet espace clos, et si ouvert. Fermé, et si contagieux.
Certains y jouent sans masque. Serial Floodeurs, butineurs de tous poils, posteurs compulsifs, demi-dieux omnipotents.
D'autres viennent continuer ici les discussions qu'ils n'ont plus. Avec leurs collègues de boulot. Leurs amis. Leur famille.
D'autres encore ont délaissés leurs premiers rôles, pour se consacrer totalement à leurs amitiés nouvelles. A leurs découvertes. Ludiques et virtuelles.
Puis, sont arrivés les premiers fantômes. Créatures du néant. Uniquement dévolues à cet autel-ci. Uniquement ici.
Nauséabondes, névrosées. Ethérées, éclairées. Ravies, et désespérantes. Fraiches, défraichies, entichées, cachées.
Les fantômes du Bar.
Et avec eux vinrent les premières marionnettes. Vraies, guignolesques, gribouillesques. Provocateurs au bout d'un bras. Evidentes de parodie. Ou d'impossibilité de parler de soi. Ou de parler depuis son autre position
Le Bar est un théâtre. Le théâtre est un jeu. Ou un éxutoire.
Par quelles coïncidences ? Par quel enchaînement cela-est-il arrivé ?
Il est encore difficile de le savoir.
Parfois, se pose a moi la question de l'utilité de ce personnage que j'ai créé sans trop savoir pourquoi.
Pour jouer ? A quoi ?
A se masquer ? A se grimer ?
Non. Non, non. Juste un nom de comédien. Pour jouer dans ce théâtre intime. Carnavalesque, roteur, moqueur, déffrayeur, adulte et si enfantin, malin, lourd ou pensant, rimant, rimaillant, mitraillant.
Le Bar.
Ses habitués. Ses hallucinés. Ses passagers. Ses bien-aimés. Ses déraillés.
Combien d'entre eux n'existent que pour lui? Cet espace clos, et si ouvert. Fermé, et si contagieux.
Certains y jouent sans masque. Serial Floodeurs, butineurs de tous poils, posteurs compulsifs, demi-dieux omnipotents.
D'autres viennent continuer ici les discussions qu'ils n'ont plus. Avec leurs collègues de boulot. Leurs amis. Leur famille.
D'autres encore ont délaissés leurs premiers rôles, pour se consacrer totalement à leurs amitiés nouvelles. A leurs découvertes. Ludiques et virtuelles.
Puis, sont arrivés les premiers fantômes. Créatures du néant. Uniquement dévolues à cet autel-ci. Uniquement ici.
Nauséabondes, névrosées. Ethérées, éclairées. Ravies, et désespérantes. Fraiches, défraichies, entichées, cachées.
Les fantômes du Bar.
Et avec eux vinrent les premières marionnettes. Vraies, guignolesques, gribouillesques. Provocateurs au bout d'un bras. Evidentes de parodie. Ou d'impossibilité de parler de soi. Ou de parler depuis son autre position
Le Bar est un théâtre. Le théâtre est un jeu. Ou un éxutoire.