Les fables de la Ponktaine

  • Créateur du sujet Créateur du sujet PonkHead
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Anonyme

Invité
LES TROIS OUISTITIS

Les animaux tenaient salon au petit bois,
Par un vague hasard marchand réunis là
Devisant de sujets légers, de l'air du temps,
Débattant à l'envie, parfois en s'amusant.

Vinrent à passer trois ouistitis

Le premier, fort discret, salua l'assemblée
Ecouta, observa, tenta une remarque,
Lu les règles du lieux et su prendre ses marques,
Le voilà maintenant parfait'ment intégré.

Le second, bille en tête, les insulta d'entrée !
Il fut chassé, revint, fut pour ça admiré
Ou détesté mais finit par être accepté
Le ouistiti, en fait, était un sanglier.

Le troisième parlait fort, parlait tout le temps,
Poussait des cris, faisait beaucoup de vent
Les animaux bousculant, à table rotant,
Sans l'effort de la faire une place exigeant.

Au bois des animaux réunis
Vinrent à passer trois ouistitis,
deux restèrent, un fut banni.
 
C'est à peu près ça l'idée, oui.
La forme versifiée n'est pas obligatoire.
(t'façons, je vous connais, l'obligatoire...)

A vous, donc, mes fabliaux !
 
Un chimpanzé blasé vint à passer par là.
Constatant les dégâts, s'écria "houlala !
Il n'y a plus de Bilbo, il n'y a plus de Rezba
Et Amok en violet ? Non mais ho, ça va pas ?"

Le chimpanzé passa mais ne s'attarda pas
Il parti aux toilettes et fit un gros caca.

Moralité (car il en faut une dans une fable) : C'est pas parce que tu as eu 5000 posts que tu vas les garder alors ferme-la un peu, t'étais bon qu'à faire des smilies de toute façon.

C'était mon passage mensuel, merci de votre attention. :coucou:
 
Ô rage, ô désespoir, oh richesse ennemie !
Ne me suis-je donc enrichi, dans les travaux banquiers,
Que pour voir en un jour, flétrir tant de billets ?
Ma compta, qu'avec respect, toute l'épargne admire,
Ma compta qui tant de fois, m'a préservé du pire,
Tant de fois a permis que je prône l'OPA,
Trahis mon escarcelle, et ne paie rien pour moi ?
Oh cruels sous, venir de ma bourse gonflée,
Œuvre de tant de cours, en une crise effacés !
Corbeille dépitée, fatale à mon donneur !
Prêts si risqués et levées de fonds non honorées !
Faut il de ce déclin, voir se vider mes comptes,
Et pourrir sans argent, survivre d'un accompte ?
Compte soit de ma banque, à présent déserteur ;
Compte courant ne met point d'épinards dans mon beurre ;
Et de ce bas coup tordu, point je n'ai vu signe,
Malgré des choix fort sages, m'a bien porté la guigne.
Huissier, fais ton exploit, saisis vaillamment,
Ça me laisse de glace, tous mes beaux instruments,
Trader tant à plaindre, je suis sans défense,
Va, sers toi et parade, vide moi de mon essence
Je m'acquitte désormais ô usurier radin
et pars sans déranger, vers de sordides matins.

Moralité : Il n'y a pas loin du capital à la roche Tarpéienne :rateau:

:D
 
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Réactions: katelijn
Ô rage, ô désespoir, oh richesse ennemie !
Ne me suis-je donc enrichi, dans les travaux banquiers,
Que pour voir en un jour, flétrir tant de billets ?
Ma compta, qu'avec respect, toute l'épargne admire,
Ma compta qui tant de fois, m'a préservé du pire,
Tant de fois a permis que je prône l'OPA,
Trahis mon escarcelle, et ne paie rien pour moi ?
Oh cruels sous, venir de ma bourse gonflée,
Œuvre de tant de cours, en une crise effacés !
Corbeille dépitée, fatale à mon donneur !
Prêts si risqués et levées de fonds non honorées !
Faut il de ce déclin, voir se vider mes comptes,
Et pourrir sans argent, survivre d'un accompte ?
Compte soit de ma banque, à présent déserteur ;
Compte courant ne met point d'épinards dans mon beurre ;
Et de ce bas coup tordu, point je n'ai vu signe,
Malgré des choix fort sages, m'a bien porté la guigne.
Huissier, fais ton exploit, saisis vaillamment,
Ça me laisse de glace, tous mes beaux instruments,
Trader tant à plaindre, je suis sans défense,
Va, sers toi et parade, vide moi de mon essence
Je m'acquitte désormais ô usurier radin
et pars sans déranger, vers de sordides matins.

Moralité : Il n'y a pas loin du capital à la roche Tarpéienne :rateau:

:D

c'est beau...

je rajouterai que si a 50 ans t'as un mac pro t'as rate ta vie :D:D:D:D
 
Il était une fois, un petit homme en bois.
Un jour, il croisa celle qui le mit en émoi.
Hélas, trois fois hélas, jamais elle ne le voit.
Bien ! Alors il réfléchit se disant ma foi,
Dès que j'aurais grandi elle ne verra que moi.
L'idée fût brillante, placées au bon endroit
Les échasses enviées du petit homme en bois,
Lui donnèrent un air tout à coup bien moins sournois,
Et celui d'un amant à la taille d'un roi.
La belle d'un coup prise d'un très bel émoi,
Dit ce grand homme sera mon amoureux à moi.
Jouant de la musique avec deux mains dix doigts,
Sa came elle l'appela chantant de Nice à Troye.
Mais c'était sans compter la jalousie des rois,
Qui plein de rage scièrent les appendices en bois.
Le petit homme tomba lourd sur son quant à soi,
Il se dit qu'il fallait qu'il oublia la soie,
Que viser la lune pour un petit homme en bois,
C'est oublier qu'un homme en bois quel qu'il soit,
Ne se mesure pas à la grandeur des rois !
 
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Réactions: Himeji et aCLR