Pour moi l'empereur du nanar est James Cameron.
À part le premier Terminator (respect), il n'a réalisé que des nanars. Il a même inventé un genre : le nanar à gros budget qui rapporte un maximum au box-office. C'est tellement bien fait qu'on n'y reconnait difficilement le nanar du premier coup. Il faut parfois y retourner pour s'apercevoir de toutes les vieilles ficelles utilisées, les vieux thèmes recyclés.
Il suffit de reprendre la liste :
– Piranha 2 : les tueurs volants
– Aliens, le retour (aka Rambo dans l'espace)
– Abyss (presque aussi chiant que Rencontre du 3e type - le grand nanar de Spielberg)
– Terminator 2 : le jugement dernier (Où le Terminator devient le gentil et Sarah Connor soulève de la fonte et pisse debout).
– True lies (pâle reprise US de La totale mais avec un gros hélicoptère qui défonce un building)
– Titanic (aka Les amants maudits sur un paquebot modèle réduit - et ça se voit à l'écran qu'il n'est pas à l'échelle 1:1) Le nanar obtient l'Oscar !
– Avatar (aka les cowboys et les indiens dans l'espace)
Après les nanars de budget Z, Cameron invente le nanar de budget A'. Le plus c'est gros, le plus ça rapporte.
Et ce n'est pas une mince affaire, parce qu'il suffit que ça fasse un flop pour passer dans la catégorie grosse bouse.
Avec toute cette avalanche de films "Avengers", "Marwell", etc. qui sortent tous les ans, on ne se rend plus trop compte combien James Cameron fut précurseur.