Les plaisirs terrestres
- Créateur du sujet barbarella
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krystof a dit:Cette chanson se chante en coeur, et je ne suis pas le seul à élever la voix. N'est-ce pas le vieux.
Elever la voix, et lever le coude
Amok a dit:Ca ne fache pas: c'est une connerie tout court!
oh shocking! should you be a little bit arrogant, petit marquis?
krystof a dit:Cette chanson se chante en coeur, et je ne suis pas le seul à élever la voix. N'est-ce pas le vieux.
Lui, il n'arrive plus à élever la voix
A
Anonyme
Invité
non ce n'est pas une nouvelle question (j'en ai déjà 2 ou 3 qui font le pied de grue à votre porte) mais un petit ajout aux plaisirs terrestres que vous nous avez suggéré d'enrichir.
Voici donc une chanson de Pierre-Jean de Béranger qui aime tout autant la dive bouteille que la galanterie, et n'est pas trop regardant en matière d'infidélité ("...pourvu qu'on est l'ivresse") :
Les infidélités de Lisette
Lisette, dont l' empire
s' étend jusqu' à mon vin,
j' éprouve le martyre
d' en demander en vain.
Pour souffrir qu' à mon âge
les coups me soient comptés,
ai-je compté, volage,
tes infidélités ?
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Lindor, par son audace,
met ta ruse en défaut ;
il te parle à voix basse,
il soupire tout haut.
Du tendre espoir qu' il fonde
il m' instruisit d' abord.
De peur que je n' en gronde,
verse au moins jusqu' au bord.
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Avec l' heureux Clitandre
lorsque je te surpris,
vous comptiez d' un air tendre
les baisers qu' il t' a pris.
Ton humeur peu sévère
en comptant les doubla ;
remplis encor mon verre
pour tous ces baisers-là.
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Mondor, qui toujours donne
et rubans et bijoux,
devant moi te chiffonne
sans te mettre en courroux.
J' ai vu sa main hardie
s' égarer sur ton sein ;
verse jusqu' à la lie
pour un si grand larcin.
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Certain soir je pénètre
dans ta chambre, et sans bruit
je vois par la fenêtre
un voleur qui s' enfuit.
Je l' avais, dès la veille,
fait fuir de ton boudoir.
Ah ! Qu' une autre bouteille
m' empêche de tout voir !
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Tous, comblés de tes graces,
mes amis sont les tiens,
et ceux dont tu te lasses,
c' est moi qui les soutiens.
Qu' avec ceux-là, traîtresse,
le vin me soit permis :
sois toujours ma maîtresse,
et gardons nos amis.
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Voici donc une chanson de Pierre-Jean de Béranger qui aime tout autant la dive bouteille que la galanterie, et n'est pas trop regardant en matière d'infidélité ("...pourvu qu'on est l'ivresse") :
Les infidélités de Lisette
Lisette, dont l' empire
s' étend jusqu' à mon vin,
j' éprouve le martyre
d' en demander en vain.
Pour souffrir qu' à mon âge
les coups me soient comptés,
ai-je compté, volage,
tes infidélités ?
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Lindor, par son audace,
met ta ruse en défaut ;
il te parle à voix basse,
il soupire tout haut.
Du tendre espoir qu' il fonde
il m' instruisit d' abord.
De peur que je n' en gronde,
verse au moins jusqu' au bord.
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Avec l' heureux Clitandre
lorsque je te surpris,
vous comptiez d' un air tendre
les baisers qu' il t' a pris.
Ton humeur peu sévère
en comptant les doubla ;
remplis encor mon verre
pour tous ces baisers-là.
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Mondor, qui toujours donne
et rubans et bijoux,
devant moi te chiffonne
sans te mettre en courroux.
J' ai vu sa main hardie
s' égarer sur ton sein ;
verse jusqu' à la lie
pour un si grand larcin.
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Certain soir je pénètre
dans ta chambre, et sans bruit
je vois par la fenêtre
un voleur qui s' enfuit.
Je l' avais, dès la veille,
fait fuir de ton boudoir.
Ah ! Qu' une autre bouteille
m' empêche de tout voir !
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Tous, comblés de tes graces,
mes amis sont les tiens,
et ceux dont tu te lasses,
c' est moi qui les soutiens.
Qu' avec ceux-là, traîtresse,
le vin me soit permis :
sois toujours ma maîtresse,
et gardons nos amis.
Lisette, ma Lisette,
tu m' as trompé toujours :
mais vive la grisette !
Je veux, Lisette,
boire à nos amours.
Luc G a dit:Lui, il n'arrive plus à élever la voix
Ni la voix, ni même...enfin...tu vois ce que je veux dire. C'est triste quand même.
A
Anonyme
Invité
A
Anonyme
Invité
krystof a dit:Moi non plus
Juste là où il faut, pour tenir au chaud, l'hiver.
d'où ton surnom de "cocotte minute"
A
Anonyme
Invité
krystof a dit:Je préfère ça à "2minutesdouchecomprise" .
il t'en faut un temps pour trouver le savon
A déblatérer sans fin tous les deux (Krystof et vieux râleur pour ceux du fond qui ne suivraient pas
) vous allez vous déshydrater ! attendez d'avoir fini un verre (ou tout autre récipient adéquat) avant de recauser dans le poste
A
Anonyme
Invité
Luc G a dit:A déblatérer sans fin tous les deux (Krystof et vieux râleur pour ceux du fond qui ne suivraient pas) vous allez vous déshydrater ! attendez d'avoir fini un verre (ou tout autre récipient adéquat) avant de recauser dans le poste
un p'tit coup, Luc
la je m'insurge,comment ? barbarella nous demarre une page culturelle,et en deux temps trois mouvements,un groupe de rigolos mené par deux picoleurs et un vacancier ramolli,
, se permettent de fusiller cette initiative avec des elucubrations alcoolisés indignes
.
d'abord le ricard je le boit frais mais non glacé.
.
pour un ricard de qualité
1_mettre du vittel,ou de l'eau de sa source a rafraichir
2_ comptez un gros doigt de ricard dans un grand verre,le doigt en épaisseur bien sur
faire couler 15 centilitres d'eau delicatement,degustez
envoyez l'addition a KRYSTOOF
.
.
d'abord le ricard je le boit frais mais non glacé.
.
pour un ricard de qualité
1_mettre du vittel,ou de l'eau de sa source a rafraichir
2_ comptez un gros doigt de ricard dans un grand verre,le doigt en épaisseur bien sur
faire couler 15 centilitres d'eau delicatement,degustez
envoyez l'addition a KRYSTOOF
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aricosec a dit:la je m'insurge,comment ? barbarella nous demarre une page culturelle,et en deux temps trois mouvements,un groupe de rigolos mené par deux picoleurs et un vacancier ramolli,, se permettent de fusiller cette initiative avec des elucubrations alcoolisés indignes
.
d'abord le ricard je le boit frais mais non glacé.
.
pour un ricard de qualité
1_mettre du vittel,ou de l'eau de sa source a rafraichir
2_ comptez un gros doigt de ricard dans un grand verre,le doigt en épaisseur bien sur
faire couler 15 centilitres d'eau delicatement,degustez
envoyez l'addition a KRYSTOOF
.
J'en étais sur. aricosec, adepte du doigt. On aura tout bu..heu...tout vu...hipss.
Vieux Raleur a dit:un p'tit coup, Luc
A l'heure où tu as posté, ça eut pu se concevoir, mais maintenant, de retour de la sieste, je vois qu'un armagnac pour convenir et vu la météo et le boulot, ce n'est peut-être pas très raisonnable.
PS Oui, je sais, il y a aussi le petit blanc, frais mais là, on est vite parti, mais pas vite arrivé
A
Anonyme
Invité
krystof a dit:Puisque Luc rechigne à boire son verre, je veux bien trinquer avec toi le Vieux.
c'est vrai qu'il a l'air un peu pincé
la fine bouche, tu crois
- Statut