Nos BéDés ???

La querelle des arbres

iu

Plongée dans l'indochine coloniale des années 20. Entre arrogance des colons et chamanisme des locaux, une histoire complexe mais très cohérente, une galerie de personnages attachants pour la plupart, un dessin et des couleurs adaptés au récit, bref une réussite anticolonialiste, écologique et humaniste.
 
Ne touchez à rien

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'Il est un hôtel particulier dans le quartier résidentiel de Bordeaux qui impose sa volonté propre à ses propriétaires successifs. Rien ne semble devoir l'empêcher de rester hors du temps, affichant toujours le même visage au fil des ans. (pitch selon BDgest)'
Un graphisme étonnant (on aime ou on deteste), une histoire en quatre chapitres déroulant le siècle et les différents propriétaires et ce qu'il advient d'eux. Mais surtout un déroulé qui laisse énormément de place à l'imagination du lecteur qui doit la plupart du temps trouver lui-même les réponses aux questions qu'il se pose
J'ai adoré, mais comprends qu'on puisse detester. En tous cas ça ne laisse pas indifférent.
 
Le crime qui est le tien

iu

Un pitch assez classique : un assassin innocenté par son frère 27 ans après revient dans 'sa' ville, un trou perdu dans le bush australien.
Un dessin toujours aussi léché - un peu trop - de Berthet, un scénario aux petits oignons de Zidrou, et une fin en une dizaine de pages magistrales.

Lu hier. Effectivement, très bon.
 
Comme par hasard

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Le héros, comptable, ne croit qu'aux chiffres et aux probabilités. Or sa vie va être bouleversée par une suite d'évènements et de rencontres statistiquement improbables. Une jolie réflexion sur le hasard, le destin ou la chance, quel que soit le nom qu'on veut lui donner, servie par un scénario et un dessin tout en finesse.​
 
Moi, je me suis relu Bohémond de Saint-Gilles, la première BD historique de Juillard. Je n'ai pas Les Sept vies, ça ne m'a jamais intéressé. Je préfère Le Cahier bleu, et sa reprise de Black et Mortimer était graphiquement pas mal.
 
Le partage des mondes



Septembre 1940. Les bombes de la Luftwaffe ont laissé deux trous béants dans la vie d'Isaac : celui qui lui tient désormais lieu de fenêtre sur un Londres dévasté. Et celui qui, chaque jour, attire un peu plus son coeur vers l'abîme car sa femme Eva, elle, y est restée. Mais les retrouvailles devront attendre : au beau milieu du tumulte des sirènes, Isaac rencontre Mary, une petite fille évacuée qui ne retrouve plus sa famille. Pour elle, il devra réapprendre à rêver, à raconter un monde en couleurs.

Difficile de se remettre d'un tel ouvrage.
Un seul mot : Magnifique.
 
prévu pour demain soir

Le gigot du dimanche

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Mémé est peut-être très vieille, mais elle a toute sa tête et surtout, un gros paquet de Louis d'or cachés dans sa maison... Pilou, 11 ans, se rend tous les dimanches avec ses parents à Gaillac, petite ville du Tarn, pour y manger le traditionnel gigot préparé par son arrière-grand-mère, Mémé. Aujourd'hui, une semaine après l'élection de François Mitterrand, les dissensions sont importantes au sein de la famille même si chacun a toujours la même idée en tête : découvrir l'endroit où Mémé a caché son magot.
 
Zag warum...
 
Je trouve que ça correspond au caractère caricatural à outrance du dessin. Mais n’étant pas fan de ce genre de graphisme qui en fait trop, je n’ai pas non plus accroché à cette BD, mais je l’ai trouvé pas mal dans le genre même si un peu convenu, même si ce genre ne me convient pas finalement.


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Là, je suis en train de me relire entièrement, d’une traite, les 13 volumes de Bonne Nuit Punpun. Et c’est un chef-d’œuvre.

Oui, c’est un manga, mais on est loin des aventures avec de la baston ou des jeunes filles larmoyantes à chaque page. C’est la vraie vie, la vie dure et terrible de certains Japonais qui sortent du lot et ne sont pas intégrés dans la société. Punpun et sa famille sont tous dessinés sous forme de Shadoks alors que tout le reste est extrêmement réaliste, et quand je dis réaliste, ce sont de vrais Japonais avec leurs traits distinctifs et leurs manières. Les décors, photographiques, sont extrêmement bien intégrés et ça prend aux tripes. J’adore.

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