Et c’est bien comme cela que je le prends. L’eau à coulé sous les ponts de la Sambres et de l’Escaut depuis le temps. On ne peut plus qu’en rire.
En fait, je suis très étonné des souvenirs et conclusions qu’en tire le « modérateur ». Il suffit de remonter dans le fil, ça n’a pas duré plus d’une demi page. Pour ma part, dès le lendemain j’étais passé à autre chose.
Peu de gens en France ont réellement suivi les performances de Platini à la Juventus. Il y était flamboyant. L’Euro 1984 constitue le sommet de sa carrière internationale – en 1986, il souffre d’une pubalgie – mais 1985 est sa plus belle année footbalistique (hors l’épisode tragique du Eysel).
En 1990, Maradona remporte le deuxième scudetto avec Naples après celui de 1987 (doublé avec une coupe d’Italie) et une coupe UEFA en 1989. L’Argentine de 1990 est moins forte que celle de 1986, avec notamment l’absence de Valdano et la méforme de Burruchaga. Maradona est fatigué mais il peut compter sur le feu-follet Caniggia jusqu’en demi-finale, hélas suspendu contre l’Allemagne. Rappellons aussi que le jeu de l’Argentine 1986-1990 n’a jamais été spectaculaire. C’était une Argentine « billardiste » toute dédiée à l’efficacité.
Concernant L'Euro, je ne regarderai de la phase de poules que les matchs de la France. La préparation des équipes a été tronquée. Aucune ne se présente sous son meilleur jour. Le peu que j’ai vu de la Belgique ce soir ne m’incite pas à en faire un favori. Les trois buts sont des cadeaux des Russes, le premier presqu’un gag. Par contre, j’ai constaté avec quelle facilité les Russes ont réussi plusieurs fois à s’emparer de l’initiative et combien la défense belge est poreuse.
M’enfin, j’en ai eu vite marre et je me suis passé un film de Makoto Shinkai. Cet Euro 2020 disputé un peu partout et donc nulle part était une bonne idée sur le papier. Dans les faits c’est du grand n’importe quoi.
