poésie fleuve

Statut
Ce sujet est fermé.
Je me promene sur le boul'vard
Une pluie se met a tomber
Je ne suis pas là par hasard
J'ouvre mon stand sur le marché

Et après je vais chez l'boucher
Je crois qu'il s'appelle Bernard
C'est vrai, je le trouve ringard
Et en plus il roule en Jaguar

Sur mon stand je vend des saucisses
Des saucissons et des hot dogs
J'en donne deux trois à la police
C'est une pratique qui est en vogue

De belle saucisses et du jambon
Que du meilleur que du tout bon
mais je crois bien que la police
préfère le lait de sa nourrice

Mais quelle honte enfin qu'on puisse
Laisser choir un si bon cochon
Pour siffler cette chaude pisse
Sans le moindre goût de bouchon

Le sauciflard qu'on se le dise
Ne s'accommode et c'est connu
Ni d'une piquette d'église
Ni d'un laitage corrompu

Il lui faut c'est là sa grandeur
Un vin à la chaleur profonde
Un vin d'amis dont la rondeur
Est le seul vrai bien en ce monde

À côté de moi c'est Firmin
Qui vend des t-shirts d'Ellen Feiss
Ils partent vraiment comme des p'tits pains
L'argent coule à flot dans sa caisse

Il va pouvoir caler ses fesses
Dans un fauteuil en simili
Bouffer peinard des corn-flakes
En sirotant de vieux Chianti

S'il avait les cornes flasques
De son fauteuil pourri
Qui sentait des basques
On en aura rien dit

Il allume sa télévision
Renverse du vin sur son journal
Regarde la une et l'autre con
Comme tous les soirs, c'est machinal

Il cherche en vain une émission
Qui pourrait bien l'intéresser
Malheureusement c'est l'ponpon
Y'a son antenne qui vient d'tomber

Firmin c'est un gars de Paname
Y connaît toutes les rues du coin
Mais il n'a connu qu'une femme
Qui l'a plaqué pour un péquin

Le soir en regardant la Claire
Il rêve a son amour perdu
Il noie son chagrin dans la bière
Pour plus penser à sa morue.

Une ou deux fine de claire
Sur un toast de seigle
Lui rapella sa mêre
Chanter "le noir aigle"

Il se dit la morue
C'est bon en brandade
Dans le fond perdue
Mieux que la branlade

C'est pas avec mon salsifis
Qu'elle va monter au septième ciel
Mais avec son petit frifri
Je risque de couler une bielle

Ça y est, la pluie s'est arrêtée
Des gamins sautent dans les flaques
Une bourgeoise endimanchée
Jette un œil fourbe à ma barbaque

"Qu'est-ce que ce s'ra pour la p'tite dame ?"
J'y lance avec un air moqueur
Sa main gantée alors entame
De tripoter mes jambon-beurre.
 
Je me promene sur le boul'vard
Une pluie se met a tomber
Je ne suis pas là par hasard
J'ouvre mon stand sur le marché

Et après je vais chez l'boucher
Je crois qu'il s'appelle Bernard
C'est vrai, je le trouve ringard
Et en plus il roule en Jaguar

Sur mon stand je vend des saucisses
Des saucissons et des hot dogs
J'en donne deux trois à la police
C'est une pratique qui est en vogue

De belle saucisses et du jambon
Que du meilleur que du tout bon
mais je crois bien que la police
préfère le lait de sa nourrice

Mais quelle honte enfin qu'on puisse
Laisser choir un si bon cochon
Pour siffler cette chaude pisse
Sans le moindre goût de bouchon

Le sauciflard qu'on se le dise
Ne s'accommode et c'est connu
Ni d'une piquette d'église
Ni d'un laitage corrompu

Il lui faut c'est là sa grandeur
Un vin à la chaleur profonde
Un vin d'amis dont la rondeur
Est le seul vrai bien en ce monde

À côté de moi c'est Firmin
Qui vend des t-shirts d'Ellen Feiss
Ils partent vraiment comme des p'tits pains
L'argent coule à flot dans sa caisse

Il va pouvoir caler ses fesses
Dans un fauteuil en simili
Bouffer peinard des corn-flakes
En sirotant de vieux Chianti

S'il avait les cornes flasques
De son fauteuil pourri
Qui sentait des basques
On en aura rien dit

Il allume sa télévision
Renverse du vin sur son journal
Regarde la une et l'autre con
Comme tous les soirs, c'est machinal

Il cherche en vain une émission
Qui pourrait bien l'intéresser
Malheureusement c'est l'ponpon
Y'a son antenne qui vient d'tomber

Firmin c'est un gars de Paname
Y connaît toutes les rues du coin
Mais il n'a connu qu'une femme
Qui l'a plaqué pour un péquin

Le soir en regardant la Claire
Il rêve a son amour perdu
Il noie son chagrin dans la bière
Pour plus penser à sa morue.

Une ou deux fine de claire
Sur un toast de seigle
Lui rapella sa mêre
Chanter "le noir aigle"

Il se dit la morue
C'est bon en brandade
Dans le fond perdue
Mieux que la branlade

C'est pas avec mon salsifis
Qu'elle va monter au septième ciel
Mais avec son petit frifri
Je risque de couler une bielle

Ça y est, la pluie s'est arrêtée
Des gamins sautent dans les flaques
Une bourgeoise endimanchée
Jette un œil fourbe à ma barbaque

"Qu'est-ce que ce s'ra pour la p'tite dame ?"
J'y lance avec un air moqueur
Sa main gantée alors entame
De tripoter mes jambon-beurre.

comme elle la glisse entre deux tranches
un frisson me parcours le corps
ça me remonte jusqu'a la hanche
et pourtant je le croyait mort

 
Je me promene sur le boul'vard
Une pluie se met a tomber
Je ne suis pas là par hasard
J'ouvre mon stand sur le marché

Et après je vais chez l'boucher
Je crois qu'il s'appelle Bernard
C'est vrai, je le trouve ringard
Et en plus il roule en Jaguar

Sur mon stand je vend des saucisses
Des saucissons et des hot dogs
J'en donne deux trois à la police
C'est une pratique qui est en vogue

De belle saucisses et du jambon
Que du meilleur que du tout bon
mais je crois bien que la police
préfère le lait de sa nourrice

Mais quelle honte enfin qu'on puisse
Laisser choir un si bon cochon
Pour siffler cette chaude pisse
Sans le moindre goût de bouchon

Le sauciflard qu'on se le dise
Ne s'accommode et c'est connu
Ni d'une piquette d'église
Ni d'un laitage corrompu

Il lui faut c'est là sa grandeur
Un vin à la chaleur profonde
Un vin d'amis dont la rondeur
Est le seul vrai bien en ce monde

À côté de moi c'est Firmin
Qui vend des t-shirts d'Ellen Feiss
Ils partent vraiment comme des p'tits pains
L'argent coule à flot dans sa caisse

Il va pouvoir caler ses fesses
Dans un fauteuil en simili
Bouffer peinard des corn-flakes
En sirotant de vieux Chianti

S'il avait les cornes flasques
De son fauteuil pourri
Qui sentait des basques
On en aura rien dit

Il allume sa télévision
Renverse du vin sur son journal
Regarde la une et l'autre con
Comme tous les soirs, c'est machinal

Il cherche en vain une émission
Qui pourrait bien l'intéresser
Malheureusement c'est l'ponpon
Y'a son antenne qui vient d'tomber

Firmin c'est un gars de Paname
Y connaît toutes les rues du coin
Mais il n'a connu qu'une femme
Qui l'a plaqué pour un péquin

Le soir en regardant la Claire
Il rêve a son amour perdu
Il noie son chagrin dans la bière
Pour plus penser à sa morue.

Une ou deux fine de claire
Sur un toast de seigle
Lui rapella sa mêre
Chanter "le noir aigle"

Il se dit la morue
C'est bon en brandade
Dans le fond perdue
Mieux que la branlade

C'est pas avec mon salsifis
Qu'elle va monter au septième ciel
Mais avec son petit frifri
Je risque de couler une bielle

Ça y est, la pluie s'est arrêtée
Des gamins sautent dans les flaques
Une bourgeoise endimanchée
Jette un œil fourbe à ma barbaque

"Qu'est-ce que ce s'ra pour la p'tite dame ?"
J'y lance avec un air moqueur
Sa main gantée alors entame
De tripoter mes jambon-beurre.

Comme elle la glisse entre deux tranches
Un frisson me parcours le corps
Ça me remont' jusqu'à la hanche
Et pourtant je le croyais mort

Il bouge encore le bougre ! Et bien
Que la bourgeoise ne soit pas
Une pitance de chrétien,
Il veut sa part de celle-là...
 
Je me promene sur le boul'vard
Une pluie se met a tomber
Je ne suis pas là par hasard
J'ouvre mon stand sur le marché

Et après je vais chez l'boucher
Je crois qu'il s'appelle Bernard
C'est vrai, je le trouve ringard
Et en plus il roule en Jaguar

Sur mon stand je vend des saucisses
Des saucissons et des hot dogs
J'en donne deux trois à la police
C'est une pratique qui est en vogue

De belle saucisses et du jambon
Que du meilleur que du tout bon
mais je crois bien que la police
préfère le lait de sa nourrice

Mais quelle honte enfin qu'on puisse
Laisser choir un si bon cochon
Pour siffler cette chaude pisse
Sans le moindre goût de bouchon

Le sauciflard qu'on se le dise
Ne s'accommode et c'est connu
Ni d'une piquette d'église
Ni d'un laitage corrompu

Il lui faut c'est là sa grandeur
Un vin à la chaleur profonde
Un vin d'amis dont la rondeur
Est le seul vrai bien en ce monde

À côté de moi c'est Firmin
Qui vend des t-shirts d'Ellen Feiss
Ils partent vraiment comme des p'tits pains
L'argent coule à flot dans sa caisse

Il va pouvoir caler ses fesses
Dans un fauteuil en simili
Bouffer peinard des corn-flakes
En sirotant de vieux Chianti

S'il avait les cornes flasques
De son fauteuil pourri
Qui sentait des basques
On en aura rien dit

Il allume sa télévision
Renverse du vin sur son journal
Regarde la une et l'autre con
Comme tous les soirs, c'est machinal

Il cherche en vain une émission
Qui pourrait bien l'intéresser
Malheureusement c'est l'ponpon
Y'a son antenne qui vient d'tomber

Firmin c'est un gars de Paname
Y connaît toutes les rues du coin
Mais il n'a connu qu'une femme
Qui l'a plaqué pour un péquin

Le soir en regardant la Claire
Il rêve a son amour perdu
Il noie son chagrin dans la bière
Pour plus penser à sa morue.

Une ou deux fine de claire
Sur un toast de seigle
Lui rapella sa mêre
Chanter "le noir aigle"

Il se dit la morue
C'est bon en brandade
Dans le fond perdue
Mieux que la branlade

C'est pas avec mon salsifis
Qu'elle va monter au septième ciel
Mais avec son petit frifri
Je risque de couler une bielle

Ça y est, la pluie s'est arrêtée
Des gamins sautent dans les flaques
Une bourgeoise endimanchée
Jette un œil fourbe à ma barbaque

"Qu'est-ce que ce s'ra pour la p'tite dame ?"
J'y lance avec un air moqueur
Sa main gantée alors entame
De tripoter mes jambon-beurre.

Comme elle la glisse entre deux tranches
Un frisson me parcours le corps
Ça me remont' jusqu'à la hanche
Et pourtant je le croyais mort

Il bouge encore le bougre ! Et bien
Que la bourgeoise ne soit pas
Une pitance de chrétien,
Il veut sa part de celle-là...

Je reluquais ses grosses miches et
elle m'attirait dans son plumard
Encore mieux qu'un godemiché
Pour une partie de jambon lard
 
Je me promene sur le boul'vard
Une pluie se met a tomber
Je ne suis pas là par hasard
J'ouvre mon stand sur le marché

Et après je vais chez l'boucher
Je crois qu'il s'appelle Bernard
C'est vrai, je le trouve ringard
Et en plus il roule en Jaguar

Sur mon stand je vend des saucisses
Des saucissons et des hot dogs
J'en donne deux trois à la police
C'est une pratique qui est en vogue

De belle saucisses et du jambon
Que du meilleur que du tout bon
mais je crois bien que la police
préfère le lait de sa nourrice

Mais quelle honte enfin qu'on puisse
Laisser choir un si bon cochon
Pour siffler cette chaude pisse
Sans le moindre goût de bouchon

Le sauciflard qu'on se le dise
Ne s'accommode et c'est connu
Ni d'une piquette d'église
Ni d'un laitage corrompu

Il lui faut c'est là sa grandeur
Un vin à la chaleur profonde
Un vin d'amis dont la rondeur
Est le seul vrai bien en ce monde

À côté de moi c'est Firmin
Qui vend des t-shirts d'Ellen Feiss
Ils partent vraiment comme des p'tits pains
L'argent coule à flot dans sa caisse

Il va pouvoir caler ses fesses
Dans un fauteuil en simili
Bouffer peinard des corn-flakes
En sirotant de vieux Chianti

S'il avait les cornes flasques
De son fauteuil pourri
Qui sentait des basques
On en aura rien dit

Il allume sa télévision
Renverse du vin sur son journal
Regarde la une et l'autre con
Comme tous les soirs, c'est machinal

Il cherche en vain une émission
Qui pourrait bien l'intéresser
Malheureusement c'est l'ponpon
Y'a son antenne qui vient d'tomber

Firmin c'est un gars de Paname
Y connaît toutes les rues du coin
Mais il n'a connu qu'une femme
Qui l'a plaqué pour un péquin

Le soir en regardant la Claire
Il rêve a son amour perdu
Il noie son chagrin dans la bière
Pour plus penser à sa morue.

Une ou deux fine de claire
Sur un toast de seigle
Lui rapella sa mêre
Chanter "le noir aigle"

Il se dit la morue
C'est bon en brandade
Dans le fond perdue
Mieux que la branlade

C'est pas avec mon salsifis
Qu'elle va monter au septième ciel
Mais avec son petit frifri
Je risque de couler une bielle

Ça y est, la pluie s'est arrêtée
Des gamins sautent dans les flaques
Une bourgeoise endimanchée
Jette un œil fourbe à ma barbaque

"Qu'est-ce que ce s'ra pour la p'tite dame ?"
J'y lance avec un air moqueur
Sa main gantée alors entame
De tripoter mes jambon-beurre.

Comme elle la glisse entre deux tranches
Un frisson me parcours le corps
Ça me remont' jusqu'à la hanche
Et pourtant je le croyais mort

Il bouge encore le bougre ! Et bien
Que la bourgeoise ne soit pas
Une pitance de chrétien,
Il veut sa part de celle-là...

Je reluquait ses grosses miches et
elle m'attirait dans son plumard
Encore mieux qu'un godemiché
Pour une partie de jambon lard

d'un seul coup un péquin se pointe
et le vla qui crit au charron
dans le dos il me met les mains jointes
et m'applique une sacrée paire de gnons

si bien que dans un grand sursaut
je libére la belle affolée
en fait c'etait son maquerau
qui venait encaissé sa comptée
 
Statut
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