[PRO] Saturation des noirs... (taux d'encrage trop élevé)

kekouba

Membre actif
24 Septembre 2001
221
1
Un petit cousin qui débute en infographie m'expose un problème...

Il doit remettre un fichier à un imprimeur... (un simple flyer)... une simple image photoshop...

Seulemement, l'imprimeur lui répond ceci:

Malheureusement, nous ne pouvons pas utiliser le(s) fichier(s) pour votre commande!

Certaines zones couleurs (fichier recto / verso) ont une densité trop grande comme suit
C: 94% (Cyan / bleu)
M: 83% (Magenta / rouge)
Y: 81% (Yellow / jaune)
K: 90% (blacK / noir)
Quand il y a trop d’encre sur le papier, on a des problèmes de séchage des documents et cela peut-être la cause de taches d´encre ou salissures. Pour obtenir un noir saturé parfait, recomposez le dans votre fichier avec seulement 100% noir (K) et 50 % maximum de bleu (Cyan). Veuillez corriger vos fichiers.

Comment transformer le fichier pour que celui-ci soit ok ???

Comme d'hab', merci pour vos tuyaux ;-)
 
une simple image photoshop...
(...)
C: 94% (Cyan / bleu)
M: 83% (Magenta / rouge)
Y: 81% (Yellow / jaune)
K: 90% (blacK / noir)

Il faut bien admettre que ça semble assez élévé comme taux d'encrage !
Mais en fait c'est ce que produit un noir normal avec le réglage Prépresse Européen par défaut de Photoshop…

Ça peut se personnaliser dans le menu Photoshop > Couleurs…

Mais avant de rentrer dans les réglages avancés de Photoshop, si l'imprimeur a tiqué, c'est probablement qu'il y a de grands aplats noirs… (et dans ce cas un taux d'encrage de 350% c'est carrément énorme) Et du coup on peut se demander si Photoshop est le bon logiciel pour un tel fichier…

Edit: on peut aussi (toute autre option) jouer directement sur les courbes CMJN du document final (certaines couleurs, au delà de 75% influeront très peu sur le rendu du noir) mais ça ne s'improvise pas (il faut avoir de l'expérience et des connaissance techniques) et ça dépends énormément du type d'image et de ses dominantes colorées.
 
ok, je pense voir ce que tu veux dire...

ce qui m'étonne unpeu, c'est que le fichier ne contient qu'une petite partie d'applat noir... moins de 10%par face...

pour le fichier soi accepté par l'imprimeur, doit-il juste régler les noirs de calques en contenant de trop ?
 
Une piste peut etre: Edition > couleur > cmjn > cmjn personnalisé et la on peut definir la limite de l'encre noir et la limite de l'encrage total. Que les spécialistes me corrigent si je me trompe, mais un taux de 300% max pour l'encrage total est peut etre la solution adaptée ?
 
Là, il faudrait que les spécialistes pré-presse t'en disent plus.

Mais déjà, en passant par un logiciel de mise en page pour faire la séparation et éventuellement un PDF, je pense que ça devrait être mieux (à vérifier).

Ça m'est arrivé souvent de prendre les devant sur certaine images avec des petites parties sous-exposées en jouant sur les courbes du fichier final. Mais comme ej le disais c'es du cas par cas où l'expérience joue beaucoup.

Sinon la solution propre, par Photoshop, serait de créer un profil de séparation CMJN personnalisé où le noir complet aurait moins de CMJ.
 
Le mieux c'est de changer d'imprimeur, parce qu'il n'est pas capable de faire ça lui-même c'est grave...

:cool:

Je pense qu'il s'agit d'imprimeur discount et imprimant la quadri en une passe…
Mais s'il n'y a vraiment que 10% de noir, c'est étonnant que le fichier ne passe pas.

Où alors la femme du type qui a analysé tes fichiers avait ses règles et il était mal luné.
 
Je pense qu'il s'agit d'imprimeur discount et imprimant la quadri en une passe…
Mais s'il n'y a vraiment que 10% de noir, c'est étonnant que le fichier ne passe pas.

Où alors la femme du type qui a analysé tes fichiers avait ses règles et il était mal luné.

... Peut être a t'il effectivement un problème de maculage, qui sait sur quelle machine il imprime. Faut dire aussi que ce n'est pas très judicieux d'utiliser le noir quadri tel qu'il est donné par défaut dans PhotoShop, un noir quadri, ça peut être 80 80 80 80 aussi !!! L'idéal, c'est à mon avis (pour les presses africaines en tout cas) un noir à 100% avec éventuellement une seconde composante. Si mon doc est à dominante froide, je vais ajouter 30 ou 40 % de cyan dans mon noir par exemple. Sur une ancienne presse, le noir quadri est aussi plus difficile à caler qu'un noir à 100% (sur les filets par exemple).
 
... Peut être a t'il effectivement un problème de maculage, qui sait sur quelle machine il imprime. Faut dire aussi que ce n'est pas très judicieux d'utiliser le noir quadri tel qu'il est donné par défaut dans PhotoShop, un noir quadri, ça peut être 80 80 80 80 aussi !!! L'idéal, c'est à mon avis (pour les presses africaines en tout cas) un noir à 100% avec éventuellement une seconde composante. Si mon doc est à dominante froide, je vais ajouter 30 ou 40 % de cyan dans mon noir par exemple. Sur une ancienne presse, le noir quadri est aussi plus difficile à caler qu'un noir à 100% (sur les filets par exemple).

Mais ça oblige à bidouiller un profil couleur spécial dans Photoshop… Alors que le paramétrage prépresse par défaut devrait suffire théoriquement, il est fait pour ça, non ? Les autres réglages prépresse, genre US ou Japon, donnent à peu de chose près les mêmes valeur.

En tout cas voici encore une discussion anodine qui tourne à quelque chose de bien intéressant.
 
Pour Kekouba (les autres n'hésitez pas à commenter si vous faites autrement ou si vous n'êtes pas d'accord…) :

À partir de ton image RVB :
  1. Vas dans Photoshop > Couleur (Cmd-Maj-K)
  2. Dans le menu Espace de travail / CMJN, sélectionne CMJN Personnalisé
  3. Dans Limite de l'encrage total, saisis 300 % par exemple (ou le pourcentage maximum préconisé par l'imprimeur si c'est moins, mis le minimum est à 200%)
  4. Convertis en CMJN
Tu peux bien sûr enregistrer ce réglage quelque part pour le ré-utiliser plus tard.

Ça aura pour effet de faire des noirs avec un pourcentage de N plus élevé (100%) mais des couleurs de soutien bien plus faibles (un simple calcul donne une moyenne de 33 % pour C, M et J). Mais un tel noir est déjà bien soutenu. Théoriquement ça affaibli juste un peu (très peu) la qualité des couleurs très sombres.
 
... Peut être a t'il effectivement un problème de maculage, qui sait sur quelle machine il imprime.
Si cet imprimeur n'a pas en amont de sa machine un logiciel capable de calculer et de modifier les encrages, il n'a qu'à aller se faire maculer...

:D :D :D
 
Si cet imprimeur n'a pas en amont de sa machine un logiciel capable de calculer et de modifier les encrages, il n'a qu'à aller se faire maculer...

:D :D :D

Exactement, je pense surtout qu'il n'a pas envie de ce faire ch…. et que tout imprimeur qui ce respect n'a pas à embeter le client avec ce genre de foutaise.
10% de la surface, je rigole…
Nad31
 
ce qui m'étonne unpeu, c'est que le fichier ne contient qu'une petite partie d'applat noir... moins de 10%par face...

... Enfin si c'est un noir en applat, je ne vois vraiment pas où est la difficulté pour le modifier !!! Dans le cas contraire, peut être la possibilité de le baisser un peu à l'aide des courbes ... <Pomme-M> puis jouer sur la courbe du noir !!! Aussi avec les niveaux <Pomme-L>, y a moyen également de régler le point noir en diminuant l'encrage !!!!
 
Un petit cousin qui débute en infographie m'expose un problème...

Il doit remettre un fichier à un imprimeur... (un simple flyer)... une simple image photoshop...
Pour commencer, Photoshop n'est pas le logiciel à utiliser pour faire une mise en page, même d'un simple flyer... : InDesign XPress, ou au pire Illustrator sont beaucoup plus adaptés...


... ensuite, le profil CMJN par défaut de Photoshop et son TAC à 350% n'est adapté qu'à certaines presses, genre presses équipées d'un séchage UV en sortie (et encore...), ce qui n'est pas le cas de toutes les presses.


Maintenant, dans l'absolu AbracadabraPDF a raison, si l'imprimeur n'est pas capable de modifier l'image pour avoir le TAC qui lui convient, il vaudrait mieux qu'il change de métier, ou qu'il embauche des gens compétents au pré-presse...

... mais c'est aussi une façon de dire que le document n'est pas correctement réalisé, et qu'il vaudrait mieux le refaire dans les règles... et comme c'est fait par un débutant, autant lui apprendre tout de suite à travailler correctement, plutôt que de le laisser faire des conneries.



Nad31 a dit:
et que tout imprimeur qui ce respect n'a pas à embeter le client avec ce genre de foutaise.
Deux conneries aussi monstrueuses dans la conception du document (l'utilisation d'un logiciel de retouche d'image totalement inadapté au travail à faire, et une totale méconnaissance des séparations CMJN) ne sont pas vraiment à classer dans les "foutaises" !!!
 
merci à tous pour vos super conseils... désolé mais je bossais donc j'avais pas eu l'occasion de lire les posts... je vous tiens au courant.
 
Pour commencer, Photoshop n'est pas le logiciel à utiliser pour faire une mise en page, même d'un simple flyer... : InDesign XPress, ou au pire Illustrator sont beaucoup plus adaptés...

... Je ne partage pas ton opinion, pardon.
... Je suis d'accord avec toi quant aux logiciels que tu cites, y compris dans ta largesse d'y inclure Illustrator, dans le cadre, bien entendu, de la mise en page d'un document. Or, un flyer peut être un document très visuel et créatif qui peut être entièrement conçu et monté sur PhotoShop. C'est dans cet optique que Adobe y a d'ailleurs intégré des outils de gestion du texte, eux même évoluant à chaque mise à jour du programme.

... Trop de rigueur est vraiment la meilleur manière d'être créativement pauvre. C'est un point de vue que je trouve acceptable chez un flasheur ou un imprimeur mais pas chez un créatif. Ici en Afrique j'ai même découvert un graphiste qui fait du logo avec Excel, aujourd'hui il bosse avec moi. Il ne s'agit pas non plus de faire du n'importe quoi. Mon raisonnement tient la route avec comme condition, une bonne maîtrise de l'outil. On peut très bien gérer plein de paramètres dans PhotoShop: l'encrage, les profils, la surimpression du noir, les tons directs, etc ...

... Dans le web design, c'est un peu la même chose. Pour être créativement libre, faut connaître les ficelles. A quoi sert de designer une superbe interface dans Illustrator ou PhotoShop si ensuite cela ne peut être optimisé dans le html et pèsera une tonne, ou si cela ne peut être retranscrit dans du xhtml au travers des CSS2 ???

... En conclusion, avoir les connaissances requises et un fait indéniable et c'est un raisonnement qui convient d'ailleurs à tous les corps de métier. Appeler une "connerie" le fait de monter un flyer dans PhotoShop m'inquiète un peu. Je lis les posts de Claude avec grands intérêts à chaque fois, sans oublier le nombre de connaissances techniques acquises grâce à lui. Maintenant, pour ce qui est de la créativité, j'attend de voir ;o)))))) <==== super mega smiley
 
J'ai eu l'occasion d'imprimer un même fichier chez deux imprimeurs dont une surface comportait un bleu profond, presque noir mais tirant légèrement vers le magenta (70%) avec un taux total atteignant 340%. Chez le premier imprimeur cela n'avait pas poser de problème, le rendu était très exactement ce que j'avais souhaité. Le deuxième imprimeur m'a expliqué que techniquement le TAC ne pouvait pas dépasser les 300% mais que certains imprimeurs pouvaient tolérer jusqu'à 320%. Pour cet imprimeur j'ai donc revu le pourcentage de magenta à la baisse et le bleu ne tirait donc plus vers le magenta.
 
Chez le premier imprimeur cela n'avait pas poser de problème, le rendu était très exactement ce que j'avais souhaité. Le deuxième imprimeur m'a expliqué que techniquement le TAC ne pouvait pas dépasser les 300% mais que certains imprimeurs pouvaient tolérer jusqu'à 320%.
Ça dépend de la presse... entre :
- une mono de 1970 qui tourne à 5000 tr/heure (avec 4 passages à faire),
- une 4 couleurs avec séchage infra-rouge qui tourne 12000 tr/h,
- et une 4 couleurs moderne avec séchage UV...
... tu n'as pas les mêmes possibilités de TAC maximum.


Avec la mono, tu poudres bien, tu réduis à 4000 tr/h, tu laisses sécher une journée entre chaque passage, et tu sors un TAC à 400% (presque) les doigts dans le nez ! (mais tu en as pour une semaine et demi pour un recto/verso en quadri...)

Avec une 4 couls des années 90 à séchage infra-rouge, à 12000 tr/h les feuilles n'ont pas le temps de sécher, donc à 330% ça macule...
... et si en plus tu as une sortie haute-pile, les feuilles qui seront en bas de la pile seront collées les unes aux autres sous l'effet de la pression due au poids de toutes les feuilles qui sont au-dessus ! (et je ne te parle même pas d'une rotative à 50000 tr/h !)
Effectivement, ces bécanes étaient prévues pour des encrages normaux, avec des TAC normaux à 300 % maxi : le genre de TAC donné par les profils SWOP de Photoshop jusqu'à au moins la 6.
Bien fâché, on pouvait monter à 320% en poudrant bien, en réduisant la vitesse, et en faisant des petites piles de sortie...

Mais si tu as une 4 couls moderne avec séchage UV (et les encres adaptées), tu roules sans problème le TAC à 350% du profil Fogra 27 de Photoshop CS2...

... donc, en fait, ce n'est qu'une question de machine, et bien-sûr aussi d'investissement : grosso-modo, les avancées technologiques actuelles (CTP, séchage UV) permettent de compenser l'incompétence des graphistes qui ne sont pas capables de préparer correctement leurs fichiers...

... et pour être imprimeur aujourd'hui, il faut soit investir des millions d'euros en matos ultra-moderne, soit se faire chier à corriger 90% des fichiers
(gratuitement et surtout sans rien dire au client... pour éviter les réflexions du genre "Si cet imprimeur n'a pas en amont de sa machine un logiciel capable de calculer et de modifier les encrages, il n'a qu'à aller se faire maculer...)



GraphiqueDesign a dit:
Or, un flyer peut être un document très visuel et créatif qui peut être entièrement conçu et monté sur PhotoShop.
Non, pas plus un flyer qu'autre chose... les problèmes de défonces surimpression et flou du texte pixellisé existent tout autant sur un flyer que sur n'importe quel autre document...

... donc que ce soit un flyer ou autre chose, l'impression sera aussi difficile à réaliser, avec les mêmes problèmes de superposition et de défonces, et le texte sera aussi flou sur les bords que pour un affiche ou un livre... bref, le travail sera aussi mauvais.

Maintenant, je t'accorde que tout le monde n'a pas la même notion (et pas la même notion que moi apparemment) de ce que veux dire "qualité" : pour moi, dans ma conception de la chaîne graphique, du texte pixellisé sous Photoshop est du merdouillage de brelle incompétente, ou une erreur de débutant qu'il faut corriger...
... et de toute façon une connerie indigne d'un vrai graphiste. (j'admets presque les titres en gros caractères avec des effets... presque, car un bon exé peut garder le texte en vectoriel)

Et que le document soit un simple flyer ou un livre d'art ne change rien, je considère que les 2 méritent le même soin : je ne bâclerais pas un flyer pixellisé sous Photoshop sous prétexte que ce n'est qu'un flyer.



Trop de rigueur est vraiment la meilleur manière d'être créativement pauvre. C'est un point de vue que je trouve acceptable chez un flasheur ou un imprimeur mais pas chez un créatif.
Mouias... la première condition que doit remplir tout créatif pour le Print, c'est de sortir des créations imprimables... sinon, il peut créer tout ce qu'il veux, si ce n'est pas imprimable et que ça ne peut que rester sur son disque-dur, sa création ne sert à rien : c'est pareil que ton exemple web/CSS : à quoi sert de designer une superbe page si elle ne peut pas être imprimée, ou si elle sera obligatoirement sabotée à l'impression à cause d'un fichier pourri pas fait pour être imprimé ??? à rien !!!
Et malheureusement, la technique limite toujours les possibilités de création... et encore plus chez les gens qui ne la maîtrise pas.

En revanche, il y a toujours la possibilité de "créer" sous Photoshop, et de réaliser ensuite l'exé selon les règles de l'art avec les logiciels adaptés, ou de "ressortir" le texte vectoriel de Photoshop et remonter le visuel en 2 fichiers (1 pour le texte, et 1 pour l'image) en gérant les surimpressions/défonces...

... mais pour celà, il faut maîtriser la technique, il faut savoir travailler pour le Print : en fait le problème est là : ce n'est pas un problème de créativité, de souplesse de création, de richesse de création, c'est simplement un problème :

1- soit de méconnaissance des techniques du Print, donc d'incompétence technique, ou d'insuffisance de formation :
- graphiste auto-proclamé qui se croit compétent mais qui en fait n'est qu'une brelle,
- débutant qui veut commencer à bosser sans attendre la fin de sa formation,
- débutant qui croit que ce métier peut s'apprendre tout seul,
- ou mauvaise formation tout simplement,

2- soit bassement matériel pour des raisons de gains de temps et d'argent : on sabote volontairement le travail sous Photoshop :
- parcequ'on n'a pas le temps de le faire bien, et que ça va plus vite de tout faire avec Photoshop : vite fait, mal fait...,
- parcequ'on n'a que Photoshop (et un vieux RIP antédiluvien PostScript niveau 1 qui ne peut bouffer que du pixel),
- bref parceque ça coûte moins cher...

3- ou simplement par j'm'en foutisme :
- les défonces et les surimpressions, je m'en fous, c'est l'imprimeur qui se prendra la tête avec ça,
- le TAC à 350%, je m'en fous, si l'imprimeur n'est pas content il a qu'à corriger... (mais gratuitement, et sans rien dire, pour ne pas blesser mon ego)
- le texte flou, je m'en fous, personne ne le verra...
... belle mentalité ! :siffle: :siffle: :siffle:



C'est dans cet optique que Adobe y a d'ailleurs intégré des outils de gestion du texte, eux même évoluant à chaque mise à jour du programme.
Là, je crois que tu te plantes... (ou alors il sont devenus très nuls chez Adobe, et ils n'ont même pas compris comment fonctionne le PostScript qu'ils ont inventé...) : les outils de texte ont plutôt été ajoutés pour toutes les applications de Photoshop autres que le Print...

... c'est à dire, pour le Web, pour les applications de vidéo, d'imagerie diverses, etc., bref pour toutes les applications qui ne fonctionnent que sur écran, et donc pour lesquelles il n'y a pas de problème de tramé, donc pas de problème de pixellisation, ni de défonce/surimpression...

... voire éventuellement pour des applications de photo domestique, avec sortie sur imprimante jet-d'encre ou laser : les problèmes de défonces/surimpression n'existent pas sur les imprimantes, et les trames stochastiques des imprimantes jet-d'encre domestiques font complètement disparaître le flou du texte, donc, pas de problème.

Mais pour le Print, ça ne fonctionne pas, ou plus exactement ça ne fonctionne pas simplement en pixellisant le fichier, et ça ne fonctionne pas non plus simplement en enregistrant en PDF (ça règle quelques problèmes, mais pas tous). Mais je reconnais que beaucoup aujourd'hui se contentent de l'impression pourrie d'un fichier pixellisé... tant mieux pour eux...



Ici en Afrique j'ai même découvert un graphiste qui fait du logo avec Excel
Excel, comme Word, comme Illustrator, comme Publisher, et même comme powerPoint, a au moins l'avantage de faire du texte vectoriel... ce que Photoshop ne sait pas faire facilement...

(je répète : même en enregistrant en PDF ou EPS avec conservation des données vectorielles, ça ne règle pas tous les problèmes)
 
(gratuitement et surtout sans rien dire au client... pour éviter les réflexions du genre "Si cet imprimeur n'a pas en amont de sa machine un logiciel capable de calculer et de modifier les encrages, il n'a qu'à aller se faire maculer...)
Il n'est pas question de gratuité ni de ne rien dire au client (ce sujet en est la preuve...), mais des logiciels comme ceux de AlwanColor sont capable d'effectuer ce travail automatiquement en fonction du type de presse utilisé.

Donc effectivement, sans avoir à en parler au client, sans supplément (faute de gratuité, puisque ce type d'investissement doit être amorti globalement), et sans souci pour l'imprimeur puisque c'est mouliné automatiquement.

;)
 
(faute de gratuité, puisque ce type d'investissement doit être amorti globalement)
Le problème, c'est que aujourd'hui dans une imprimerie il y a beaucoup de choses qu'il faut obligatoirement acheter uniquement pour réparer les incompétences des gens qui fournissent les fichiers (y compris parfois les presses offset !)... et que ça commence à être difficile d'amortir tout ça globalement !


Et le 2e problème, c'est que les investissements sont en général plus ou moins répercutés sur les prix des travaux d'impression... ce qui veut dire que tout les clients, les bons comme les brelles, payent pour ce matériel supplémentaire qui ne sert qu'à réparer les conneries des incompétents : je trouve ça injuste, seules les brelles devraient payer pour leurs erreurs.

(perso, je pense que le travail supplémentaire dû aux erreurs faites par le créateur du fichier devraient être facturé à ce créateur, donc au graphiste directement, et non pas être assumé gratuitement par l'imprimeur, ni facturé au client...

... le graphiste s'est engagé à fournir un fichier "prêt à flasher", et il a été payé pour ça, donc si il n'est pas capable de faire correctement le travail pour lequel il a été payé, c'est à lui d'en assumer financièrement les conséquences !)


Et enfin, 3e problème, c'est que tant que l'imprimeur ne dit rien, le créateur du fichier, qu'il soit bricoleur ou pro, croit que son fichier est bien fait, et donc continue et répète les mêmes erreurs : d'un point de vue pédagogique, c'est nul de laisser les gens s'enfoncer dans leurs erreurs sans rien faire pour essayer un peu de les sortir de leur ignorance.