probleme de couleur sur journal

AbdouL

Membre confirmé
24 Août 2006
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Bonjour

je viens d'etre embauché dans une imprimerie de journaux "Rotative goss" e tant que responsable informatique et labo.

dans certains journaux les publicité n'apparaissent pas comme il faut niveau couleurs. on a souvent des reclamations de nos clients.
j'ai beau essayé de calibrer nos flasheuses mais toujours il y a ce probleme de couleurs qui n'est pas les meme sur la journal et le cromalin qu'on nous donne. par exempe Bleu devient Violet.

je voudrais creer un profile de notre machine rotative pour le donner à nos client pour qu'ils travailent avec . est ce que ceci pourrait donner un bon resultat apres.

sinon je voudrai savoir d'où puisse ce probleme venir car les fichiers qu'on a sont en pdf.
donnez moi des idées svp. c'est urgent.
 
Salut,
oui il faut calibrer vos presses et l'ensemble de votre chaîne graphique en fait.
On dit il me semble "caractériser".

Mais bon, pendant que l'on caractérise les presses, celles-ci ne produisent pas.
Et dans certaines entreprises c'est un frein.

Il faut le faire régulièrement.
Il y a des sociétés spécialisées.

Édit: Bienvenue sur MacGénération :D
 
Effectivement la solution royale est de créer votre profil selon la rotative et le papier, puis de transmettre ce profil à vos clients pour qu'ils travaillent avec.
Une société spécialisée dans la gestion de la couleur peut vous aider.

Mais dans les faits, la plupart des clients et pseudo-graphistes ignorent complètement ce que sont les profils ICC, à quoi ça sert et comment s'en servir correctement.
Donc tu pourras toujours leur envoyer un profil, faut-il encore qu'ils sachent quoi en faire et c'est pas gagné !
 
MERCI pour vos exlications
j'amerai savoir aussi où est ce qu'on peut mettre le profile icc de la rotative..
chez les clients:
photoshop quel dossier ?
quark express quel dossier?

chez nous

flasheuse katana est ce que je dois y mettre le profile icc de la rotative?si oui dans quel dossier? à savoir qu'on travaille avec le rip harlequin.
merci
 
bonjour
tu peux m'expliquer stp ce que tu veux dire avec frein?
je ne sais pas ce que tu veux dire avec caracteriser?
tu peux me donner un exemple stp?
 
oulà vaste sujet.
D'abord ton profil machine est lié au papier utilisé, c'est pour cette raison que chaque imprimeur est ammené à créer son propre profil pour sa machine en fonction du papier qu'il utilise. C'est complexe et, à moins d'être très informé à ce sujet et d'avoir le matériel de calibration, seule une société extérieure peut vous aider (je ne veux pas leur faire de pub, il y en a quelques unes sur le marché mais par exemple : http://www.universelcouleurs.com/

Ensuite niveau logiciel, on n'utilise pas la gestion de la couleur dans X Press (même si c'est possible, ça sert à rien) mais uniquement dans Photoshop, Illustrator et InDesign.

Après c'est un peu long à expliquer car la gestion des profils dans les logiciels Adobe n'est pas compliquée mais implique beaucoup de rigueur de la part de l'utilisateur.
- L'espace de travail doit être défini, quand l'espace de travail ne correspond pas au profil du document il y a une * dans la barre de titre de document, devant l'espace RVB ou CMJN.
- On ne passe pas de RVB à CMJN par image/mode mais par Edition/Convertir en profil.
- La conversion d'un espace de travail à l'autre modifie les valeurs chromatiques. La meilleure façon de travailler dans Photoshop une chromie est donc en Lab ou RVB (car le "gamut", le nombre de couleurs reproduisible, est supérieur à l'espace CMJN), et d'utiliser l'aperçu des couleurs de l'épreuve CMJN (déterminé par le profil associé à ton document). Tu peux donc changer de profil autant que tu veux sans que ça ne détruise l'image.
Edit : bien sûr, au moment d'aplatir le montage et d'enregistrer, il faut réellement "convertir en profil" CMJN pour l'appliquer ! (On peut travailler en RVB jusqu'au cromalin si celui çi utilise ces mêmes profils, mais oublie dans ton cas).

Au final le client qui respecte ça, voit à l'écran (pour peu que son écran soit calibré, comme tu vois rien n'est gagné) ce qu'il sera imprimé sur ton journal : un truc moche tout délavé, mais sans surprise !
 
OHHH !!!!! INTERESSANT CE QUE TU DIS; MERCI BCP
juste une autre question , je profite ;)
qu'est ce que tu veux dire par espace de travail?
et pour le profil icc de la machine tu ne m'as pas dis où est ce que je peux le mettre sous photoshop? quel dossier?
et comment je vais faire pour travailler avec ce profil?
j'ai bien compris ce que tu as dis en haut..mais stp explique moi juste ça.
merci
ça fait longtemp que je n'ai pas travaillé sur photoshop. donc je dois comprendre pour expliquer à mes clients. merci infiniment.
 
Les profils se placent dans Library/ColorSync/Profiles/Recommended

Dans Editions/Couleurs, tu dois avoir à peu près ça :
Voir la pièce jointe 11692

L'espace de travail c'est le profil par défaut, quand tu fais #N ou quand tu ouvres un document sans profil attaché, tu peux lui attribuer celui là (ou non).

Si tu n'as pas ISO Coated, tu peux aussi utiliser l'Euroscale qui n'est pas mal. Je crois que l'ISO Coated est en téléchargement sur le site du Sicogif. Par contre ne jamais utiliser le SWOP, c'est un profil pour les presses américaines !

Important : Lorsque tu ouvre une image avec un profil différent, et que tu veux lui attribuer ton espace de travail sans toucher aux valeurs chromatiques, il faut faire "Attribuer un profil" et non "Convertir en profil". Et là les valeurs ne bougeront pas !

[EDIT]
Pour travailler avec un profil différent de ton espace de travail, dans Affichage/Format d'épreuve/Personnalisé, choisis un profil particulier.
Ensuite dans Affichage coche ou décoche "Couleurs de l'épreuve" pour basculer entre l'aperçu de ton espace de travail et ton autre profil.
 
donc d'apres ce que j'ai compris; je vais mettre le profile de ma rotative dans le dossier cité en haut . puis ,je vais travailler avec le profil iso coated "espace de travail". puis qd je veux enregistrer l'image je vais dabord lui attribuer le profil de ma rotative.. (ou la convertir en profile de ma rotative ).
je vais donc enregistrer l'image au format adequat pour etre placée dans qwarkXpress pour la mise en page.
 
non, tu travailles en espace de travail ISO Coated et dans Affichage/Format d'épreuve/personnalisé tu utilises celui de ta rotative.
Tu peux toi utiliser directement ta rotative en espace de travail mais pas tes clients, il faut rester standard à ce niveau.
Tu coches "Couleurs de l'épreuve" puis tu retouche l'image pour compenser les défaut de la rotative.
A la fin quand ça te plait tu fais "Convertir en profil" avec ton profil rotative puis tu enregistres l'image en accrochant le profil au fichier (c'est juste pour info, car ce sont les valeurs CMJN de la pipette qui sortiront).

Amuses-toi, fais des essais pour comprendre !
 
kernel32.dll a dit:
Par contre ne jamais utiliser le SWOP, c'est un profil pour les presses américaines !
Et plus précisément adapté aux encres primaires quadris américaines (qui sont légèrement différentes des primaires quadris françaises), et adapté aussi aux méthodes de travail américaines (les Américains travaillent traditionnellement - ou travaillaient pour ceux qui sont passés au CTP - avec des films négatifs et des plaques négatives : la modification du point à la copie n'est pas tout à fait la même qu'avec les films positifs et les plaques positives utilisées traditionnellement en France)


Important : Lorsque tu ouvre une image avec un profil différent, et que tu veux lui attribuer ton espace de travail sans toucher aux valeurs chromatiques, il faut faire "Attribuer un profil" et non "Convertir en profil". Et là les valeurs ne bougeront pas !
Pour résumer, le profil intégré à une image modifie cette image pour l'adapter aux défauts du système de sortie, principalement en fonction de l'engraissement du point : si, par exemple, tu destines ton image à être imprimée sur un papier couché brillant standard avec une presse offset standard, et que tu utilises le profil Eurotruc ou ISO machin coated (coated = couché), Photoshop modifie l'affichage en fonction des données du profil pour simuler à l'écran le résultat qui va sortir de la presse.

Quand tu travailles sans aucun profil et sans aucune correction, avec dans ton image un gris à 50 % (un vrai gris fait avec du noir seul à 50 %, que la pipette de Photoshop t'indique bien "50 %"), et avec une flasheuse correctement étalonnée/linéarisée, ce gris sort sur le film à 50 %, mais quand tu vas l'imprimer sur un papier couché brillant avec environ 10% d'engraissement du point dans cette plage de densité, le résultat sera un gris à 60 %… Photoshop mémorise 50 %, ton écran t'affiches 50 %, et ta presse offset sort 60 % : le résultat imprimé n'est pas conforme, ni à l'affichage, ni à la valeur mémorisée.

Si ton image contient un profil de correction, ce profil va (tenter de) rétablir la cohérence entre le résultat affiché à l'écran et ce qui sera imprimé sur le papier (il faut bien-sûr que le profil utilisé corresponde exactement au papier, sinon ça fait n'importe quoi). Il y a là 2 possibilités :

1- soit tu veux voir à l'écran ce qui va sortir de la presse : pour cela tu attribues le profil voulu à l'image, et Photoshop va alors modifier l'affichage à l'écran, sans toucher au valeurs des pixels : si l'engraissement défini par le profil est de 10 %, Photoshop va foncer l'affichage de ton "noir à 50 %" pour qu'il apparaisse à 60 % : j'insiste sur le fait que seul l'affichage est modifié, un peu comme si tu baissais manuellement la lumière sur ton moniteur.
Et comme les valeurs de densité des pixels ne sont pas modifiées, ensuite le film sort à 50 %, et la presse engraisse de 10 %, donc sort du 60 % sur ce papier (j'insiste sur le papier) : le résultat imprimé est bien identique à l'affichage, mais plus foncé que l'image "réelle".

2- soit tu veux avoir à la sortie de la presse ce que tu vois à l'écran : pour cela, tu convertis l'image à un profil, et Photoshop va alors modifier les valeurs des pixels et conserver l'affichage à l'écran : si l'engraissement défini par le profil est de 10 %, Photoshop va modifier les densités des pixels, et tous les pixels "noir à 50 %" passent alors à 40 % (valeur effectivement affichée par la pipette). Et pour que l'affichage à l'écran soit conforme au résultat imprimé, Photoshop applique en plus la correction de l'affichage (la même qu'au 1-) pour rétablir un affichage à 50 % à l'écran.
Là, les valeurs de densité des pixels sont modifiées, donc le film sort à 40 % (valeur effectivement affichée par la pipette), et comme la presse engraisse de 10 %, elle sort du 50 % sur ce papier (j'insiste lourdement sur le papier) : le résultat imprimé est bien identique à l'affichage, et conforme à l'image "réelle" de départ.

Par défaut, les versions récentes de Photoshop travaillent avec un espace de travail européen pour du papier couché, et comme la plupart des graphistes oublient qu'ils travaillent pour que leurs créations soient imprimées sur un support qui n'est pas neutre, ils ignorent complètement ce réglage : donc, la plupart des images qui t'arrivent sont corrigées pour un engraissement de 9 ou 10 % correspondant à un papier couché : quand le créateur de l'image veut un gris à 50 %, Photoshop lui met automatiquement un gris à 40 % et affiche du 50 %.
Mais avec tes rotatives sur ton papier journal, tu n'engraisses pas de 10 %, mais plutôt de 20 % ou 25 % voire 30 % !!! donc quand tu imprimes ces images le gris 40 % sort à 65 % et n'est pas conforme au 50 % attendus par le graphiste.


À ce problème, je vois 4 solutions :

1) l'empirique bidouillage : tu règles ton écran pour que l'image fournie apparaisse à l'écran comme elle est réellement imprimée, et ensuite tu bidouilles les images suivantes pour qu'elles s'affichent correctement,

2) le profil de la roto appliqué à l'image par le créateur : ça veut dire qu'il faut que tu envoies ton profil à tous les créateurs des pubs et que tu leur expliques comment s'en servir… bon courage !

3) le profil de la roto que tu appliques toi-même manuellement aux images avant le flashage,

4) le profil de la roto que tu envoies au RIP et qui te corrige automatiquement toutes les images au moment du flashage (et dans ce cas, tu continues à bosser dans Photoshop avec l'espace de travail "standard" eurotruc coated, le même que tes client)


kernel32.dll a dit:
Tu peux toi utiliser directement ta rotative en espace de travail mais pas tes clients, il faut rester standard à ce niveau.
C'est possible, il suffit de convertir, à l'ouverture, toutes les images des clients au profil de la roto, puis ensuite de faire les petites corrections chromatique voulues si nécessaire.


Tu coches "Couleurs de l'épreuve" puis tu retouche l'image pour compenser les défaut de la rotative.
A la fin quand ça te plait tu fais "Convertir en profil" avec ton profil rotative puis tu enregistres l'image en accrochant le profil au fichier (c'est juste pour info, car ce sont les valeurs CMJN de la pipette qui sortiront).
Là, je ne te suis pas : le profil "rotative" est fait pour compenser les défauts de la rotative (notament l'engraissement du point, sur ce papier), donc si tu retouches l'image pour compenser les défauts de la rotative, et que ensuite tu convertis au profil, tu fais deux fois la même correction !!! (à moins que je n'ais pas bien compris le fonctionnement de "Couleur de l'épreuve" ???)
À mon sens,
- soit tu convertis l'image au profil de la rotative, ce qui corrige automatiquement tous les défauts de la rotative (et ensuite tu peux faire quelques retouches mineures de couleurs),
- soit tu appliques le profil de la rotative, ce qui modifie l'affichage pour simuler le résultat imprimé et ensuite tu retouches l'image manuellement pour lui redonner son aspect original.
(ce qui, normalement, amènera exactement aux mêmes résultats mesurés à la pipette)
 
MOI je recois des fichiers pdf avec des cromalins. je flashe on copie sur plaque puis on imprime sur papier grammage 55ou48.8. le resultat n'est pas satisfaisant suite aux elargissement des point. test que j'ai fais moi meme elargissement de 25 a30%.
ce que tu viens de dire est tres important..;si je met le profile de ma roto sur mon rip de flashage de film. mais la question est: est ceque j'aurrai un bon resultat comme le cromalin ou presque? sinon j'opte pour la solution de mettre le profile dans les poste client. juste deux client important des Quotidiens.
moi je prefere que mon client travail avec le profil standard de photoshop iso coated. et au moment d'enregistrer la photo qu'il la converti en profile de ma roto puis la visualise. et qu'il fasse les retouche de couleur qu'il faut. apres il me donne le fichier pdf bien fait.
merci pour vos aides
 
claude72 a dit:
Là, je ne te suis pas : le profil "rotative" est fait pour compenser les défauts de la rotative (notament l'engraissement du point, sur ce papier), donc si tu retouches l'image pour compenser les défauts de la rotative, et que ensuite tu convertis au profil, tu fais deux fois la même correction !!! (à moins que je n'ais pas bien compris le fonctionnement de "Couleur de l'épreuve" ???)
Je m'explique !
En utilisant un certain espace de travail et un profil particulier en simulation, "Couleur de l'épreuve" permet de basculer avant/après correction du profil.
J'ai été un peu vite, "convertir en profil" sert notamment lorsqu'on retouche en RVB ou Lab en utilisant une simulation quadri. Là, il faut obligatoirement convertir pour passer en quadri.
EDIT : Corriger une image en utilisant un format d'épreuve simulé puis aplatir et convertir l'image dans ce même profil n'applique pas 2 fois le changement de profil : elle passe juste de simulation à réalité.
 
kernel32.dll a dit:
Corriger une image en utilisant un format d'épreuve simulé puis aplatir et convertir l'image dans ce même profil n'applique pas 2 fois le changement de profil : elle passe juste de simulation à réalité.
Ah, d'accord, il manquait le mot "simulation" : dans un 1er temps tu fais une simulation, puis, dans un 2e temps, ensuite tu appliques les corrections simulée… effectivement, dans ce cas il n'y a qu'une seule correction.


moi je prefere que mon client travail avec le profil standard de photoshop iso coated. et au moment d'enregistrer la photo qu'il la converti en profile de ma roto puis la visualise. et qu'il fasse les retouche de couleur qu'il faut.
Oui, mais ça ne change rien à l'écran, puisque quand il converti l'image le profil rétabli l'affichage d'avant la conversion pour qu'il n'y ait pas changement à l'écran : seules les valeurs des pixels sont modifiées, et donc alors adaptées à ta roto.
 
J'adore ce sujet sur les profils colorimétriques.... et plus j'en lis, moins j'ai l'impression d'y comprendre quelque chose :confused:

J'ai pris l'habitude de travailler avec InDesign depuis maintenant 2 ans, j'importe toujours mes images en RVB et je fournis toujours à l'imprimeur un PDF quadri exporté depuis ID (je sais, c'est mieux avec le Distiller...).
Pour essayer de faire les choses le plus "professionnellement" possible, j'ai téléchargé les spécifications du Sicogif pour créer différents profils d'exportation en fonction de l'impression choisie.
Je n'ai jamais rencontré de problèmes depuis lors et lorsque je vérifie les séparations de mes plaques dans Acrobat, je retrouve bien les valeurs de mes benday ou de mes séparations quadris...

Mais c'est là où le bât blesse : si je suis bien les explications de Claude et si je comprend les soucis d'AbdouL, lorsque je choisis un export PDF pour une impression Roto, je ne devrais par retrouver les mêmes valeurs benday que pour une impression Offset feuille, vu que l'engraissement du point pour ces deux types de machines n'est pas le même... et pourtant, en vérifiant les séparations dans Acrobat, j'ai la même chose !

Alors, soit je n'ai rien compris ou soit j'ai fait une c.onnerie dans mes paramètres d'exportation PDF d'InDesign...:mouais:
 
claude72 a dit:
ça ne change rien à l'écran, puisque quand il converti l'image le profil rétabli l'affichage d'avant la conversion pour qu'il n'y ait pas changement à l'écran : seules les valeurs des pixels sont modifiées, et donc alors adaptées à ta roto.
Tout à fait, après tout dépend de la méthode de travail de chacun, et là, point de règles !

Moi j'en ai quand même une : ne pas "détruire" les couleurs de l'image donc travailler le plus possible en simulation avant d'appliquer. Donc idéalement retoucher en RVB, mais c'est très difficile quand on est depuis des années bercé par la quadri.
 
kernel32.dll a dit:
Moi j'en ai quand même une : ne pas "détruire" les couleurs de l'image donc travailler le plus possible en simulation avant d'appliquer.
Ou travailler sur une copie de l'image… ou garder précieusement le CD "prêt à flasher" envoyé par le graphiste…


Donc idéalement retoucher en RVB
Oui, c'est ce qu'il faudrait faire dans un flux de travail RVB calibré... ce qui permettrait entre autres d'adapter le GCR au papier, et donc de réduire la charge d'encre sur les papiers de faible grammage de AbdouL… mais ça suppose de mettre en place des processus de travail différents…
(et donc pour le moment encore plus complexes pour les habitués de la quadri… mais ça viendra dans une ou deux génération : le temps que disparaissent complètement les anciens, ceux qui ont connu le CMJN obligatoire avec la photogravure traditionnelle…)


jeep2nine a dit:
Mais c'est là où le bât blesse : si je suis bien les explications de Claude et si je comprend les soucis d'AbdouL, lorsque je choisis un export PDF pour une impression Roto, je ne devrais par retrouver les mêmes valeurs benday que pour une impression Offset feuille, vu que l'engraissement du point pour ces deux types de machines n'est pas le même...
Ce n'est pas tant les deux types de machines différents qui posent problème (entre une presse offset feuille et une presse offset rotative l'engraissement est peu différent : ce sont les même plaques, les mêmes genre de mouillage, à peu près les mêmes textures de blanchet… la grosse différence, c'est surtout la vitesse : 7000 à 12000 tr/heure pour les presses offset "feuilles" et de 35000 à 50000 tr/h pour les presses offset rotatives), c'est surtout les types de papiers différents qui modifient énormément l'engraissement du point : si tu regardes les 3 profils de base de Photoshop (un vieux 5) :
- Eurostandard couché : engraissement 9%
- Eurostandard non-couché : 15%
- Eurostandard journal : 30%*…

Donc c'est surtout entre un "couché" et un "journal" que tu devrais trouver de grosses différences… (mais je ne suis pas sûr que le profil applique bien les corrections d'engraissement aux images dans le PDF, il faudrait que je vérifie…)

(si ça peut te rassurer, je suis loin de tout comprendre aux profils : pour le moment, je suis encore dans le début de la théorie…)

(c'est vrai, ce n'est pas bien d'exporter des PDF pour du flashage… tu me copieras 200 fois "Je ne dois pas exporter mes PDF à flasher, je dois les distiller.", en écriture anglaise, pour demain soir… :D)

*(au fait, AbdouL, as-tu essayé d'utiliser le profil "papier journal" avec tes rotos : 30% d'engraissement, ce n'est pas loin de ce que tu as calculé…)
 
j'ai trouvé d'où vient un peu le problème.. j'ai demandé qu'on m'envoi le fichier au format postscript. apres impression nous avons eu de bon resultat.
donc la qualité de l'image se degrade lors de la conversion du postscript vers le pdf. peut etre que sur adobe distller ils n'ont pas reglé les options de couleurs.
d'apres moi il ça doit etre desctivé sur distiler pour garder les parametres de photoshop. non?
mais l'ideé de travailler avec le profil de la roto reste la meilleure solution. merci bcp pour votre aide.