Putain, j'me sens bien!

[bobbynountchak]

A toutes fins utiles, je précise avant tout qu’il ne s’agit pas d’une énième “là maintenant”. Merci de choisir vos moments.
Allons-y :


J’ai remarqué que la mode est aux fils introspectifs.
(Je suis diablement observateur).

Alors je continue dans la lignée, mais j’aimerais qu’on change un peu de registre, ça ne fera de mal à personne je pense...



Il est bientôt minuit.
Nous revenons d’un petit “happening” un brin arrosé. Les débuts ont été un peu difficiles, mais au fur et à mesure, les sourires ont commencé à poindre, et au final j’en garderai un bon souvenir...
L’alcool a aidé, certes...
C’est surtout que je suis un animal salement social... On s’refait pas...

Nous sommes rentrés.
Elle est allongée sur le canapé, à quelques centimètres de moi. Il faut qu’elle se repose, elle part travailler dans quelques heures.
Alors que je venais de me servir un petit cognac (et puis merde, pourquoi pas?) elle m’a demandé de la prendre en photo avec son chat ronronnant à ses côtés... “pour voir à quoi ils ressemblent tous les deux”...
Ils sont éhontément beaux en vérité. Mais ça m’étonnerait qu’elle le voie sur les photos.

J’entends les légumes frémir sur la poële, dans la cuisine.
Ca commence à sentir bon dans l’appartement.
Elle s’est endormie...
Le chat s’étire...

C’est bientôt prêt.
Il va falloir que je la réveille.
En chuchotant pour que ça ne soit pas trop brutal...
Je sortirai peut être avec elle après manger, histoire de voir s’il n’y a pas un copain ou deux en ville. Je ne vais pas les appeler avant.
Non...
Je préfère les croiser par hasard, c’est tellement plus agréable.

...
Bon allez, c'est prêt. Faut que je la réveille...


Putain, je me sens bien...

 

[bobbynountchak]

Tant que j'y suis, je vais rajouter un truc...

Il y a un mec pas con (chaipuki) qui a dit, grosso modo :
"on reconnait le bonheur au bruit qu'il fait en claquant la porte".

Ce fil existe pour qu'on partage ces moments là, justement : ces moments ou on se rend compte que "putain ça tient à rien"....
Ces moments ou on se rend compte qu'il est là, ce con de bonheur.
Juste avant qu'il se tire.



Alors s'il vous plait faites un effort pour nous montrer que vous êtes capables de sentir ce petit con de bien être juste au moment ou il se pointe.
Juste avant qu'il se tire...

Ca nous changera des jérémiades habituelles.

 

[CarodeDakar]

Bonheur d'occasion

Cette merveilleuse bourrée de neige m’a ravie. La dernière fois que j’ai vu autant de neige, c’était au début de 1999.

Surtout: trente-sept beaux centimètres à dégager, devant notre jolie maison à Québec.

Or, ce matin, ma fille Louna s’est levée à 6H15, ce qui n’arrive jamais. Normalement, elle est debout vers 8H00. Regardant dehors, et voyant sa tante déneiger, elle vient me voir :

- Maman, maman, Stéphanie est en train de pelleter! Vite viens voir!

Il faisait encore noir, par - 17 degrés Celsius…

- Maman, habille-moi, je veux aller pelleter!

Pas de problème ma belle. T’es "game" toi, comme ta ma-tante. Moi, je vais me préparer un café en paix. Alors, va pour l’habit de neige, le chapeau, les moufles, le foulard et les bottes. Voilà ma douce en train de pelleter à 6H40 du matin, avec sa marraine. Drôles de bonnes femmes de 4 et 32 ans, tout aussi débiles devant la tempête.

L’exercice a duré un peu plus de 15 minutes. Puis, la mini est revenue à l'intérieur. Miss avait une énergie du diable. Voyant cela, et ayant décidé de ne pas l’emmener à la garderie, j’ai voulu faire de la raquette dans un sentier sécurisé, pas trop loin de la maison. Nous voilà à préparer un pique-nique : sandwichs jambon mayonnaise pour nous deux, pommes, fromage, amandes et eau.

J’appelle la compagnie où il y a des sentiers qui devraient être dégagés, vérifiant quand même si c’est ouvert. « Oui bien sûr, c'est ouvert, mais vous ne pourrez pas partir sur les pistes, c’est trop venteux, y’a trop de poudrerie, trop de neige sur les arbres. C’est dangereux ». Quand même, pour une première tempête de l'année...

Déconfiture.

Que faire, avec toute cette belle énergie? Finir le pelletage de neige, sur la galerie, à l’arrière de la maison? Hummmmm. Est-ce que ça peut attendre demain? Mouais…

Alors, voyant sur le net que l'amie de toujours, Zabie, est restée à la maison (because tempête, tout est ferm&#233 avec ses petites de 4 ans et 1 an et demi, je me dis que ce serait quand même la fête d’aller là-bas! C’est juste à côté, à 10 minutes d'auto. Pouvoir la voir, si près, à quelques minutes de moi, je le sais, ça ne durera pas. Je serais bien au "chaud" d'ici moins d'un mois, à Kintampo, au Ghana.

Miss 4 ans, la Louna, est tout aussi d’accord.

---

On a passé l’après-midi à placoter, à jouer avec les petites, à danser sur les vidéos, à dessiner, à boire du bon café espresso, bien au chaud. Surtout, à regarder les voisins dégager la neige.

Que de beaux souvenirs à raconter, quand il fera 37-40 degrés Celsius. Prochain départ: Kintampo, officiellement prévu pour le 13 mars. Et alors, la tempête fera rage ailleurs.

 

[da capo]

Ce fil existe pour qu'on partage ces moments là, justement : ces moments ou on se rend compte que "putain ça tient à rien"....
Ces moments ou on se rend compte qu'il est là, ce con de bonheur.
Juste avant qu'il se tire.

Jeudi, le rendez-vous était fixé dans un bar à vin pour un vague vernissage.

Je savais qu'elle serait là, mais à peine la porte poussée que son regard a accroché le mien. Et puis le reste ne vous concerne pas.
Et puis, je le raconterais mal.

Mais cela faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à marcher pour trouver un restaurant. Quand tu ne peux pas décemment t'enlacer devant les autres, mais que tu désires tant être près de l'autre que tu te la bouscules et qu'elle te bouscules, que tu te marches sur les pieds de l'un de l'autre,que tu rigoles et que tu te perds dans ses yeux noirs dès que tu croises son regard. Jouer à cache-cache a du bon.

 

[CouleurSud]

Je nage et je nage encore. Il doit bien y avoir vingt minutes que je nage comme ça, comme un forcené. Vers le large.
Et puis je m'arrête de nager. Je suis tout seul, loin des hommes, loin du monde, de leur monde. Tout seul.
Pas un bruit, si ce n'est celui de l'alizé sur la crête des vagues.
Et là, enfin je me sens bien. Un instant d'éternité arraché à la fuite du temps.



(Merci bobby pour ce fil)

 

[Bassman]

Mon texte sera sûrement mieux ici, que dans le vent.


Brise légère embaumée d'un doux parfum.
Il n'y a pas de meilleur réveil que ces quelques mots, susurrés, tôt à l'aube, à mes narines.

Ces mots d'ailleurs suffisent, mais comme pour confirmer, de douces lèvres se posent sur mon front. Alors je peux ouvrir l'oeil, ma tendre est tout contre moi, pour m'éveiller.
Tel un ange qui guide mes pas, qui s'assure que tout va bien.

Une fois sa mission accomplie, elle s'envole, laissant des effluves de son parfum dans le courant d'air de son départ. Je ne la retrouverai que le soir. Séparation temporaire toujours aussi difficile mais adoucie par la garantie de retrouvailles proches.


Indéniablement, j'aime mon ange. Il faut que je lui redise. Encore et encore.


Merci Bobby

 

[kanako]

Juste une petite remarque en passant :
Très bonne idée de fil, la mode est à l'introspection, et il est bon aussi de parler de ces moments ou l'on va bien.
En revanche je trouve dommage de séparer les bon des mauvais moments.
À mon sens le vent qui souffle avait été ouvert pour parler aussi des bons moments, regardez le petit smiley à coté du titre
En ce sens, Bassman, je trouve que ton message était parfaitement à sa place dans le vent ; j'ai moi-même essayé d'y poster des messages de bonne humeur plutôt que toujours des messages d'humeur sombre… Parce que le vent qui souffle c'est un peu ça non ? Il ne souffle pas toujours dans le même sens, et c'est ça la vie… je trouve dommage d'avoir un fil rempli de choses plutôt tristes…


Mais bon, ce n'est que mon avis…



En plus, il me semble que sous cette forme il risque de se transformer en là maintenant, je veux dire le coté chiant du là maintenant où tout le monde poste un peu n'importe quoi et où ça floode à mort… (en fait moi j'aimais bien le bordel inutil de là maintenant parmis lequel on trouvais parfois un petit message plein de profondeur, d'humanité, de beauté&#8230

 

[Pierrou]

Bonne idée, le Blork... :love:

Bon, ben j'me lance aussi alors... la minute introspective...

10h00: Au lit, bien au chaud... le chat qui ronronne... On ouvre un oeil... Un rayon de soleil filtre à travers le Velux... Il doit faire beau, dehors... Une tonalité venue de la table de nuit, un téléphone qui clignote... Un message... Une fille... amoureuse de moi, qui plus est... ça commence bien.
Bon... on se lève doucement... le chat ouvre un oeil, me regarde, s'étire...
Douche chaude... ça sent bon... c'est bien...
Escalier... un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize marches... A droite, direction cuisine... Une baguette et un croissant sur la table, un mot: "On part pour le Week-end, à demain soir..."
De mieux en mieux...
Nouvelle sonnerie de téléphone... des amis pas vus depuis longtemps, coincés à la gare cet après-midi pendant trois heures... Rendez-vous est pris, ce sera sûrement un pot en terrasse...

La journée s'annonce bien... :love:


Enfin bon, des fois ça fait du bien...

 

[Romuald]

Ce matin...
Dans cet entre-deux où on ne sait pas si on dort encore ou si on est déjà reveillé. Elle est déjà partie à un rendez-vous et le radio-reveil, resté allumé, sussure doucement du Mozart.
Un asticot de quatre ans se glisse à sa place et chuchote 'bon anniversaire, Papa', puis me claque un gros poutou sur la joue. J'ouvre un oeil et me trouve nez à nez avec deux yeux pétillants et un sourire plein de dents.

Ne claque pas la porte tout de suite, s'il te plait...

 

[Anonyme]

petit déjeuner aux aurôres, seul devant un bouquin quand la maison dort et ceux qui l'habitent aussi. Juste le Chat qui fait sa ronde et vient s'enrouler dans mes jambes pour s'assurer que tout cela est vrai...

L'odeur du café bien noir, une cigarette qui se consumme, des pensées pour les êtres chères, un vagabondage dans les rêves qui finissent.

Je suis bien. Tout à l'heure, je vais voir un copain et on va se battre sur un cour de tennis pour savoir qui le dernier mettra cette balle dans le cour, et comme d'habitude ce sera la bataille du tactique contre le marathonien. Après, ça sera l'heure de faire le déjeuner, avec tout le plaisir que ça me procure de préparer un petit plat et d'attendre le verdict...

En plus le soleil est au rendez vous, peut être des photos lumineuses? Va savoir, quand je claquerai la porte si ce n'est pas le bonheur que j'emmène avec moi?


PS: Merci Bobby

 

[da capo]

Non, faut le faire quand l'envie le demande.

Par exemple, écoute, j'ai fais une découverte vendredi soir : Calamity Jane existe !
Et le cow-boy anonyme que je suis à l'occasion, eh bien, il est content et il le dit.

9 mois de gestation pour cette cow girl, 9 mois aussi pour le cow boy
Tout va pour ces zozos bien à l'ouest.

espérons que cela ne finira pas en duel… même au soleil.

Fin des messages codés

 

[Anonyme]

C'était la nuit et, cette fois, c'est lui qui me montrait le chemin. Le faisceau de la lampe torche éclairait le sentier caillouteux menant sur les hauteurs, jusqu'à la piste d'envol des parapentes où nous fûmes bientôt rendus. C'est là qu'il voulait m'amener. La lueur de la lampe s'arrêta dans les yeux d'un chat que le bruit de nos pas avait alerté et qui disparut aussitôt dans un buisson, et nous nous assîmes à même le revêtement râpeux.
Face à nous, la vallée s'étendait à perte de vue. La grande ville brûlait de tous les feux de son sang électrique. On distinguait nettement l'aéroport et la zone industrielle, la Jonction et la grande avenue au bord du lac. Mille autres points lumineux scintillaient ainsi, dessinant dans l'obscurité le tracé d'une autoroute, signalant un village, indiquant cà-et-là la présence des hommes. Juste là sous nos yeux, mille petits soleils artificiels tentaient vainement de ressembler au firmament, veillant sur les endormis, sur ceux qui baisent, sur ceux qui travaillent encore à cette heure tardive, sur ceux qui soignent, sur ceux qui boivent, sur ceux que le sommeil a déserté.
Une lune rougeâtre rendue énorme par la réfraction de l'atmosphère se couchait lentement. Sur l'instant, l'image me sembla parfaite.

Nous bavardions en chuchotant pour ne pas déranger le calme de la nuit. Parfois même, nous ne parlions plus, absorbés dans la contemplation du ciel et de la terre se reflétant l'un dans l'autre. Pour une fois, je pouvais bien me taire. Je ne ressentais plus ce besoin de combattre le silence, de détourner par mon babil incessant l'attention qu'on aurait pu porter sur moi. J'étais associé à un partage où, soudain, je n'avais plus tant d'importance et j'étais reconnaissant de trouver là cet oubli de moi-même qui me rendait tout entier disponible pour la beauté du soir.

 

[Aurélie85]

.... j'aime l'idée.

Jus d'orange frais au lit. Ai-je mérité? Chais pas, mais ça fait du bien de pleurer de joie parfois. Pas à cause du jus d'orange hein , mais de ce qui a suivi...

C'est pas un truc que je connaissais, les larmes de joie. Oh que ça fait tout bizarre la première fois. Si si...

 

[alèm]

j'entends une nouvelle fois son rire, elle se tait, je lui souhaite une bonne nuit, sa voix vibre quelques instants, nous raccrochons. Après les gestes : poser le téléphone plus loin, poser ma tête sur l'oreiller, il est 2h40… je souris en matant le plafond si proche, je tend le bras, touche le plafond, la main à plat sur le platre, je souris encore une fois, je me tourne, éteinds la lumière, et me dis que ça va bien là… j'aime discuter avec elle la nuit, un moment de paix.

 

[hunjord]

Après un Week end de destruction immobilière dans la maison ( ruine..); que mon potos s'est offert pour les etrennes, je rentre chez moi....qui je vois...Cirkus...le félin de ces lieux, un peu soif le matou, deux gamelles de flotte pour le sustanter....(bah oui, les dames vont dans les discothèques, mais oublie que les cat ..ils boivent de l'eau)...un gros calin du dit matou après, me voilà, sur mon fidèle G5 à lire un bon fil de ces gens de MACG....bel esprit dans ce fil.....

 

[Anonyme]

J'aime bien ce fil. Et son auteur en plus. Ce qui ne gâche rien. Mais il me prend BEAUCOUP trop de temps à nettoyer. (Le fil. Pas l'auteur. Ça serait peine perdue.)

Bref. Ce message est juste là pour vous dire que je ne perdrai plus de temps pour ça. Donc, je vais être plus précis en fixant quelques règles puisque vous ne comprenez que ça, et qu'en plus vous êtes persuadés que je n'ai que ce moyen pour me sentir exister…
1/ Le blork, il a demandé qu'on se confie. Et on ne se confie pas en deux lignes. Au mieux, on éructe en deux lignes. C'est comme un chat qui pisse pour marquer son territoire, pas plus, pas moins. Mais ça, on n'en veut pas. In extenso ce que ça veut dire, c'est que si vous êtes trop juste en capacités rédactionnelles, émotionnelles, intellectuelles, que sais-je ? et ben c'est pas la peine de faire pipi partout, de rage : VOUS VOUS ABSTENEZ.
2/ C'est valable pour les "Ouah : super c'que t'as écrit !" "Grave comment qu'c'est bô" "Bobby !! T'es si sensible, j'te kiffe grave"… utilisez vos points disco (pour une fois que ça sera pas pour une connerie, ça changera un peu), ou mieux !!! Vos MP ! Et oui ! Ça ne sert pas qu'à insulter/faire chier/exiger des explications.
3/ Vous vous souvenez des problèmes occasionnés par le fil "Là, maintenant…" ? Bon. Ben tant mieux, c'est donc que ça n'arrivera pas avec ce fil.


Voilà J'ai expliqué par avance. Donc, si ça ferme, ne venez pas encombrer ma boîte à messages privés s'il vous plaît


Sur ce, vous l'avez compris, ce n'était pas vraiment un moment de putain de bonheur, loin de là, donc je vous laisse la place

 

[vousti]

20h54 je viens de rentrer,son odeur est partout, j'entend encore sa voix ..si douce, je sens le velour de sa peau sur moi, j'ai enfin passé la nuit avec elle, un tour de cadran amoureux juste à se tenir chaud l'un dans les bras de l'autre.Juste l'écouter soupirer d'aise, dans son profond sommeil, jouer à s'éloigner pour la sentir se raccrocher à vous pendant qu'elle dort, humer ses cheveux, s'enivrer de son parfum, rien d'autre, rien de plus innocent que deux êtres qui s'enlacent et s'endorment avec l'assurance de se réveiller le lendemain dans la même posture.
j'allume mon mac, je vous lis allume une cigarette, le café est là qui fume à coté de moi.
Je pense à cette petite fleur nommée esperance.

p***in.....c'est vrai...... on est bien

 

[Craquounette]

10h00 Ciel bleu, Soleil étincelant… Fini ce que je devais absolument faire.
J’y vais ? J’y vais pas ?
Je pèse le pour, le contre : la balance s’équilibre…
Allez j’y vais…

Je me prépare, rassemble quelques affaires, les jette dans la voiture.
En route…

Circulation fluide, pas de soucis
" Tu vois, t’as bien fait de te motiver… "

Je me parque, sors mon matériel, enfile mes souliers, pose mes skis sur mon épaule.
7-8 min de marche
"Toujours la démarche aussi gracieuse avec ces souliers "
Je me marre toute seule…

Quelques minutes plus tard, je me glisse dans la petite file pour le télésiège…
" Ah non… Pas envie de me coltiner 3 italiens bruyants pour la montée"
Soupir
"Tiens… des skis de rando"
Je me faufile et grimpe sur le télésiège avec lui
Un regard, un sourire
"C’est agréable le calme, non ? "
" Oh oui… je n’aime pas les gens qui ne savent pas parler autrement que fort… "
"De la région ? "
"En quelques sortes oui… Amateur de rando ? "
" Oui mais pas aujourd’hui"
La discussion se poursuit, calmement, agréablement…

Arrivée
La neige est excellente ! Pas grand monde sur les pistes…
Cette sensation que procure la glisse, 2 ans que je ne l’avais pas ressentie de cette manière: les aléas de la vie…

La vitesse fait couler mes yeux ; pas grave… Le soleil brille, il fait presque trop chaud.

Je m’arrête au sommet, déchausse mes ski, avance dans la neige pour aller juste là derrière, comme il y a bien des années… Je m’assieds sur le caillou et admire le panorama qui se déroule devant moi : Dent de Morcles, Dent Favre, les Muverans ; au loin le Cervin, la Dent Blanche, le Mont Blanc, les dents du Midi et toutes ces autres figures dont je ne connais pas le nom mais si bien la silhouette..
Un sandwich, quelques minutes de repos…
J’y retourne
Vitesse, courbes, glisse, plaisir

16h30 Je refais le chemin inverse
Je rentre, claquée… Fatigue physique due au grand air, au soleil, à l’effort…
Fatigue comme je l’aime…

Un moment de pur plaisir…

 

[Fab'Fab]

Le jour s'approche ou j'entrerai dans ce bureau pour dire que je m'en vais.
Une simple lettre posée et une libération.
L'envol vers de nouveaux horizons et de nouveaux projets.
Sortir dans la rue, se poser en terrasse et me dire que tout va bien, que le meilleur reste à venir.

Ca arrive...

 

[PATOCHMAN]

ça a commencé avec un MP de mon Bobby...
Je me suis dit "tiens ; qu'est ce qu'il fait chier encore, le pustuleux?" ; tout aveuglé que j'étais par ma mauvaise humeur chronique qui se laisse nourrir et bercer par cette saloperie de sanglots longs d'un hiver qui se la raconte à se faire passer pour ce qu'il n'est pas ; ou plus... "Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu", comme le clamait en son temps Michel Fugain...
Mon enflure variqueuse m'offrait, par le MP sus-cité, de rejoindre un groupuscule dont je faisais déjà partie depuis Lurette (Qui était belle et bonne sous l'homme, mais c'est une autre histoire que celle de Lurette dont les charmes et la pulpe doivent être sérieusement confrontés, à l'heure actuelle, à la traîtrise de l'attraction terrestre... Mais c'est une femme et elle n'a que ce qu'elle mérite en paiement justifié de sa vacuité et de sa vanité - J'ai dit!)...
Oui, donc ; ma tumeur acnéique m'offrait de donner libre cours à mes instincts les plus bas au sein de cette organisation secrète dont il me disait qu'elle était en passe de se voir attribuer un statut plus "officiel"...

Que voulez-vous? J'ai dit oui... L'hiver, y'a pas grand chose de prévu pour les jeunes, par ici...
Je ne vais pas tarder à faire sous moi de contentement
Vous n'allez pas tarder à morfler...

La Horde vous aime... :love: