Si on cessait de parler de pirates.

N'empêche que je reste convaincu que, quelque soit le support, un album musical ne s'arrête pas au contenu audible, mais s'étend à "l'artwork" qui l'accompagne, le livret.

Rien que pour ça, l'achat sur un support physique m'est indispensable quand j'aime.
 
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dommage que on ne peut pas coller YouTube dans la bibliothèque musique sur itunes :siffle:
 
N'empêche que je reste convaincu que, quelque soit le support, un album musical ne s'arrête pas au contenu audible, mais s'étend à "l'artwork" qui l'accompagne, le livret.

Rien que pour ça, l'achat sur un support physique m'est indispensable quand j'aime.

Figures toi que j'ai eu cette discussion avec un copain de boulot qui n'écoute que de la 'oi et du punk, il ne peux pas acheter un album sur itunes, cela lui est impossible, il a besoin comme toi, quoi que besoin n'est peut être pas le terme approprié, disons qu'il considère l'album comme un tout.

maintenant transposons cela au monde de maintenant:
si j'ai un album acheté via itunes, avec options de visualiser les paroles en différentes langues en même temps, ainsi qu'une ou deux interviews, voir un fil rss associé automatiquement qui m'informe sur le groupe ou l'album, le support physique n'a plus besoin d'exister dans ce cas.
 
N'empêche que je reste convaincu que, quelque soit le support, un album musical ne s'arrête pas au contenu audible, mais s'étend à "l'artwork" qui l'accompagne, le livret.

Rien que pour ça, l'achat sur un support physique m'est indispensable quand j'aime.

Pourtant, il semble bien parti pour disparaitre, ce support physique. Alors ?
 
J'ai fait quelques achats sur l'ITMS avec le livret "électronique". C'est bien, mais ne remplace pas le livret papier (pour moi bien entendu).

Mais parce que je ne dois pas être totalement de cette génération du tout électronique.
Mes enfants ne se poseront sans doutes même pas la question.

Edith : Ouaip l'Amok. Mais je sais pas toi, mais un bouquin électronique, moi je suis incapable de le lire. La lecture sur écran se limite à une lecture rapide en général.

Quand je tombe sur quelque chose de très intéressant, j'ai l'impression de devoir me concentrer 2 fois plus que si j'avais la même chose à lire, sur un papier.

Et puis j'en reviens un peu à la même chose : cette notion du toucher, de contact avec l'objet.

La même chose qui fait que je vais préférer un violon, un piano qui vibre, que de la musique électronique, non palpable.
 
Mes enfants ne se poseront sans doutes même pas la question.

Il est là le problème : pourquoi payer pour un produit qui ne va pas se distinguer de sa copie, gratuite et très facilement trouvable ?

Edith : Ouaip l'Amok. Mais je sais pas toi, mais un bouquin électronique, moi je suis incapable de le lire. La lecture sur écran se limite à une lecture rapide en général.

Pareil : c'est ce dont je parlais dans mon premier post : achat + gravure + impression du livret + temps de massicot = bénéfice net zéro à l'achat en ligne / achat magasin, si ce n'est le fait de l'avoir "tout de suite".
L'achat en ligne est donc encore trop cher par rapport a la prestation.
 
J'ai fait quelques achats sur l'ITMS avec le livret "électronique". C'est bien, mais ne remplace pas le livret papier (pour moi bien entendu).

Mais parce que je ne dois pas être totalement de cette génération du tout électronique.
Mes enfants ne se poseront sans doutes même pas la question.

Edith : Ouaip l'Amok. Mais je sais pas toi, mais un bouquin électronique, moi je suis incapable de le lire. La lecture sur écran se limite à une lecture rapide en général.

Quand je tombe sur quelque chose de très intéressant, j'ai l'impression de devoir me concentrer 2 fois plus que si j'avais la même chose à lire, sur un papier.
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Exact, j'ai acheté l'album de Gahan, et ce ficher pdf :mouais:
la lecture pdf c'est bien pour des revues techniques, des normes, tu peux faire une recherche par mots, très utile, et cela évite d'imprimer du papier, par contre lire un livre, pour le plaisir de lire un livre, là oui, le papier est indispensable, car l'expérience est liée au plaisir de toucher, sentir, tenir et lire.

mais à plus ou moins long terme, le livre fera comme la musique, dans une moindre échelle, mais c'est inéluctable.
 
Plus globalement, ce qui est gonflant est la désagréable impression d'en avoir de moins en moins pour de plus en plus cher.
10 euros pour un album en ligne, ce n'est pas faire ce qu'il faut pour lutter contre le piratage : c'est simplement fournir une prestation supplémentaire permise par la technique, et qui ouvre (du moins c'est un espoir pour les éditeurs) un nouveau marché.

Mais 10 euros pour laisser au "client" le fait de s'occuper de tout ce qui est industriel (gravure, impression du livret), les éditeurs zappant au passage les problèmes de distribution, de stockage, d'invendus, et nous expliquant dans le même temps que ce n'est pas pour ca que le disque doit être moins cher parce qu'on paye les artistes, c'est du foutage de gueule.

Surtout quand dans le même temps les mêmes éditeurs font pression pour la mise en place d'une taxe supplémentaire.

Qu'il y ait un problème, soit, qu'il soit grave, probablement. Mais au lieu d'essayer de vraiment trouver des solutions au problème connu (le coût), ils nous la jouent un peu trop "ce qu'on veut, c'est que ca nous coute de moins en moins cher à produire, et que les prix restent les mêmes pour le consommateur, voir même qu'ils augmentent : ces sales momes n'ont qu'a se demerder pour trouver la tune". Si c'est une démarche compréhensible venant d'une société privée (qui dans le même temps essaie de tuer à peu près tous les labels moins importants et fout à la porte les artistes considérés comme "pas assez rentables"), qu'elle ne vienne pas à en appeler ensuite à l'état pour défendre ses comptes en banque par une multiplication de taxes, et couvrir sa démarche commerciale douteuse : qu'elle se démerde seule avec ses erreurs. Quand je vois Pascal N..... venir jouer les martyrs et justifier que "le problème, c'est les autres", j'en ai des haut le coeur. Ce mec n'a vraiment aucun amour propre.

Si mes souvenirs sont exacts, les chiffres de l'année passée étaient révélateurs* : oui, globalement il se vendait moins de disques. Mais le global ne montrait pas que derrière cette réalité, les petits labels s'en sortaient plutôt pas mal du tout (et pour certains avec augmentation du volume de vente, étrangement), et que les grosses maisons de disques étaient quasiment les seules à pâtir vraiment de cette baisse (mais comme elles représentaient le volume le plus important, à l'arrivée le chiffre de la chute semblait impressionnant).
Vous savez ce qui est sorti de chez Universal, l'année dernière ? Et si cette baisse de vente, argument de base du fléau du piratage, était avant tout du fait que les gens n'ont pas tous envie de débourser pour de la daube ?


* D'ailleurs, j'aimerais aussi savoir derrière le X% de vente en moins, quel est le chiffre des ventes tout court.
 
Pareil : c'est ce dont je parlais dans mon premier post : achat + gravure + impression du livret + temps de massicot = bénéfice net zéro à l'achat en ligne / achat magasin, si ce n'est le fait de l'avoir "tout de suite".
L'achat en ligne est donc encore trop cher par rapport a la prestation.

Je n'imprime même plus les pochettes, juste indiquer le titre de l'album (et l'auteur) au marqueur et c'est bon. Et c'est même de plus en plus rare quand je grave, j'écoute la musique en direct sur la chaîne hifi.

Pour ce qui est du prix, je suis d'accord, je me souviens de la première présentation d'un lecteur CD philips au JT de la RTBF et quand le journaliste a demandé le prix (15 euros, deux fois plus que le 33 tours), le commercial a déclaré que les prix allaient baissés quand les coûts seraient amortis. On a bien vu que non, et c'est pas le DVD en supplément avec un clip vidéo ou un extrait de concert qui vont faire passer la pilule. :rolleyes:

Sinon je me souviens aussi d'une époque ou 1 CD sur quatre que j'achetais avaient des défauts de fabrication, bon, je pouvais les rapporter mais quand même... Vive l'ITS. :p
 
le support physique n'a plus besoin d'exister dans ce cas.

C'est d'ailleurs ce que pense Steve : Airbook = plus de support. Itunes seul moyen d'avoir de la musique. Étape suivante : suppression des supports dvd/cd. Objectif = obligation de passer par internet pour acquérir de la musique, un film etc. On en est encore loin mais on y viendra.
 
Exact, j'ai acheté l'album de Gahan, et ce ficher pdf :mouais:
la lecture pdf c'est bien pour des revues techniques, des normes, tu peux faire une recherche par mots, très utile, et cela évite d'imprimer du papier, par contre lire un livre, pour le plaisir de lire un livre, là oui, le papier est indispensable, car l'expérience est liée au plaisir de toucher, sentir, tenir et lire.

mais à plus ou moins long terme, le livre fera comme la musique, dans une moindre échelle, mais c'est inéluctable.

Comment ça ?
Une partie des livres n'existeront plus. Les livres scientifiques, notamment.
Mais le dernier polar que je suis en train de lire, si. Et tous ses confrères. Et les livres d'art, de photos, etc.
Pas parce que la majorité des gens mouille rien qu'à l'idée de toucher du papier, cette expérience romantique-là ne touche que peu de monde.
Mais parce qu'il n'est pas très pratique de lire un roman en pdf quand on est couché sur le dos dans son pieu, en tenant l'imac 24" à bout de bras.
Ou debout dans le métro.
Ou allongé dans un hamac.

Alors que s'allonger dans un hamac pour bouquiner, (sachant que plus de 80% des gens ne lisent de vrais livres que pendant leurs vacances) en se carrant dans les oreilles de la musique en mp3, ça oui !

En ce moment même, je suis en train de télécharger un album d'un groupe que j'aime beaucoup. Et à qui je donnerai sans problème ma dime si j'en avais l'occasion. Las, ce disque, qui n'est pas très vieux, n'est plus distribué par la major qui avait signé le groupe. En attendant de le trouver un jour dans un magasin d'occase (j'aime beaucoup le livret de cet album) il sera hébergé en mp3 256kbps. Toujours mieux que rien.
D'ailleurs, dans le même temps, si je regarde mon logiciel de pire tout pire, je suis en train de distribuer d'autres ressources de ce type.
Dont l'avant dernier album de mon camarade G. Alc. Car lui aussi s'est fait virer de chez sa major pour manque de rentabilité, et son petit distributeur actuel ne re-pressera la galette, épuisée pour cause de tirage lilliputien.
Il est bien content, mon camarade, que je distribue sa musique. Il préfèrerait que ça lui rapporte un peu, mais à tout prendre, il fait contre mauvaise fortune bon cœur, en se disant qu'une partie de ceux avec qui je partage son avant-dernière création achèteront la prochaine. Ou iront le voir en concert.

C'est une utilisation marginale du pire-tout-pire ? Non. La plupart des sites d'échanges spécialisés fonctionnent avec des gens comme moi. Et je ne parle même pas des sites de partage de films. D'autres l'ont fait pas loin d'ici, d'ailleurs. :D
Beaucoup d'utilisateurs téléchargent la grande daube universelle. Certes. Mais la grande daube universelle n'a aucune valeur artistique, il est donc normal que les mécanismes du marché de l'art la ramène à un niveau de rémunération qui correspond à son niveau artistique.

Les autres, les bons, ils s'en tireront. Ils construiront leur propre modèle économique. Quant à Pascal Homme-de-Couleur, il rentrera à sa maison, les poches pleines de cash, ou bien sera lynché par la révolution.
Qu'importe, après tout. Les majors sont déjà mortes. Il n'y a plus qu'elles pour l'ignorer encore.
 
Monsieur Amok,

Y'a le nioube du dessus qui vous confond avec le gros Alèm. Pour info.



Ed.


:D

il vaut mieux être gros qu'avoir une coiffure de balai à chiottes !! :eek:

ou que d'être irrémédiablement vieux ! :eek: (quoique, c'est un métier d'avenir ! :p)

alèm qui achète des disques vynils et Cds pas dispos en France et se sert aussi dans le vivier eds fichiers comprimés des grosses industries.

mon pote Fantazio : un unique CD sorti, près de 15 ans de vie musicale riche et rempliequi le fait manger et vivre… et jamais exactement le même set chaque soir… mais bon, ok, il est fou… :D
 
il vaut mieux être gros qu'avoir une coiffure de balai à chiottes !! :eek:

ou que d'être irrémédiablement vieux ! :eek: (quoique, c'est un métier d'avenir ! :p)

alèm qui achète des disques vynils et Cds pas dispos en France et se sert aussi dans le vivier eds fichiers comprimés des grosses industries.

mon pote Fantazio : un unique CD sorti, près de 15 ans de vie musicale riche et rempliequi le fait manger et vivre… et jamais exactement le même set chaque soir… mais bon, ok, il est fou… :D

Encore faut-il pouvoir, face de squonce ! C'est pas avec ton toit de chaume d'après tempête que tu vas pouvoir te déguiser en Hôtel Grill Campanile à la prochaine AES !!!! :rateau:

Quelle magnifique répartie! Décidément, tu es comme le bon vin. :siffle: :D


Il y a quelques jours, alors que j'interpellais un auditoire fasciné au sujet de la construction improbable de l'équilibre du marché de CD's en situation d'information parfaite, un étudiant m'interrompt.

"Mais, monsieur, on n'achète pas de CD"


:mouais: :hein:

"Et des DVD's, vous achetez des DVD's"



Bon, va falloir que je me renouvelle vu qu'avec le gros, je dois être un des derniers acheteurs de CD's en France.