Vous souvenez-vous ??...

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- je me souviens de ma grande voisine quand j'avais 5ans ... on s'aimait, la vie était belle...

- je me souviens des balades en Aubrac et Margeride, le vent froid dans les arbres, la neige, le froid vif, les joues rouges et les sourires...

- je me souviens de la boule de stress qui gagnait mon estomac quand on arrivait au centre équestre quand j'étais encore plus débutant que maintenant...

- je me souviens d'une nuit et un réveil mémorables au sommet du Finiels ...

-je me souviens des nuits à la belle étoile dans les alpes de haute provence à compter les étoiles filantes et à faire des charretes de voeux que j'attend toujours....
 
Je me souviens avoir mangé des figolu avec un pote, dans le parc du Mercantour, dans une tente à température constante.

Tente à température constante, ça veut dire que s'il fait -15° dehors, il fait -15° dans la tente. Et c'était bien le cas :D
 
Roberto Vendez a dit:
:eek: :affraid:
D'où les sucres rapides !
:siffle:
Y z'étaient fourrés miel/pruneaux/crème de marron/banane, j'espère, vos Figolu© ??
:love:
:D :D :D


Ils étaient fourrés aux figues.

Attention avec le mot "fourré" Roberto. J'ai cru comprendre que... :D
 
je me souviens de mon premier baisé dans la cage d'escalier de mon immeuble (j'avais 6 ans) :love:

je me souviens de mon boxer (le chien :mouais: ) que je ne quittais jamais :(

je me souviens des speculos que me donnait mon grand père avec un café au lait :rose:

je me souviens de l'hopital et puis...


j'arrête j'ai le fond de la gorge qui me gratte et les yeux qui piquent, ça fait désordre au boulot :(
 
Tout porte à croire que nombre de posteurs se sont envoyé des s½urs...
Perso une fois l'une et moult fois l'autre jusqu'à engendrer, c'est dire ;)
 
Je me souviens de choses que je préférerais oublier.
Je me souviens de visages. De regards. De larmes. D'absence de lueur dans des regards. Je me souviens même de lumières s'éteignant dans certains regards qui n'en étaient déjà plus.

Je ne me souviens pas avoir oublié des choses dont je préférerais me souvenir, mais je peux me tromper, je n'ai pas de mémoire, rien que des rancunes ;)
 
Roberto Vendez a dit:
J'en suis pas là !
:siffle:

wah.
Trop bien.
Emmanuelle est fermière, elle a pas internet mais elle un bouc (pas un Powerbouc : un bouc :mouais: :D:D:D ), 21 chevrettes, deux chevaux, deux filles, deux chiens, des oies, un mari, des poules, des canards, elle a super-envie de me revoir et c'est réciproque, c'est une bourlingueuse, là elle monte une chèvrerie high-tech entièrement fabriquée en matières naturelles :hein::eek:, elle se souvient de choses d'il y a longtemps que j'avais totalement oublié :love::love:et elle a trouvé trois photos de l'époque elle m'en envoie des retirages qu'elle va faire faire exprès à la ville.
Sa s½ur elle va bien, elle lui a pas encore raconté, elle voudrait lui faire la surprise si je viens...
:siffle:

Ça fait bizarre.
Mais c'est délicieux, la vie.
:rolleyes: :up:
:love:
:love:

J'adore ce genre de moment. J'ai déjeuné avec pratiquement toute ma classe de CM2 réunie plus notre instit il y a deux ans. Ca faisait 23 ans qu'on n'avait pas été réunis. C'était top. :up:
 
- Odeur jaune dans le fond du jardin... gratter la peau grumeleuse pour extraire ce parfum incomparable des citrons tortueux du jardin de Suffren... (Algérie)

- Pâtes à la Putanesca... Pene rigate et sauce tomates avec des câpres au sel, des olives noires, des morceaux d'ail confits dans de l'huile d'olive... dans le Trastevere à Roma, juste sur le palier en face de chez Isabelle (Italie)

- Zarzuela de mariscos, BArcelona, Cataluña quand tu nous tiens... sens décuplés dans le bario vechio... (Españe)

- Café del MAr al sol, Ibiza... ½ufs frits à l'huile d'olive avec un pain frotté à la tomate... y un cortado de café con leche... (Baléares)



:cool:
 
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Réactions: pim
Roberto Vendez a dit:
Ça fait bizarre.
Mais c'est délicieux, la vie.
:rolleyes: :up:
:love:
:love:


Ça fait encore plus bizarre.
Mais des fois la vie c'est des claques gigantesques dans ta gueule, au point de te demander si ta tête est toujours sur tes épaules.
C'est délicieux, la vie ? Oui, c'est délicieux intrinsèquement c'est un régal.
Maintenant, ça fait bizarre lorsqu'on t'enfonce la tête dans le lavabo pour t'y noyer...

Sans justice pas de paix.




:zen:
 
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Réactions: mado
Oui, je sais un peu bancale la photo. Comme certains souvenirs :D

Je suis retombée amoureuse de ma ville, celle où j'ai grandi, accompli et commencé des cycles fondateurs. Celle où je n'arrivais plus à aller, celle qui m'étouffait, bien avant d'arriver dans le couloir sud.. Je n'ai rien fait pour, c'est elle qui s'est mise à me refaire la cour. Empruntant des chemins étranges et inattendus. Se parant de ses plus beaux atouts, de ses habits de lumière, m'entrainant à la redécouverte de ses rues si secrètes.
J'ai poussé les portes des traboules sans nostalgie, glissé sur les pavés en souriant, monté les marches et regardé le Rhône. Franchi la Saône. Par la passerelle. Gravi l'autre colline. Rempli ma mémoire.


passerelle.jpg
 
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Réactions: elKBron et reineman
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« En un quart de siècle, le sida a tué plus de 25 millions de personnes. Et continue. Plus qu'une pandémie : une "forme incubée de mondialisation", comme le dit Daniel Defert dans la postface. Il y a, certes, de quoi désespérer. Mais aussi des raisons, même déraisonnables, de montrer toutes les casemates qui ont été construites pour faire face, et les "chaînes humaines" de solidarité qui se sont bâties dans la lutte. C'est ce que fait ici, à partir d'une douzaine d'entretiens menés avec les acteurs de ce combat, Éric Favereau. »
LIBÉRATION


Quatrième de couverture a dit:
Vingt-cinq ans de sida. Peut-on imaginer pire anniversaire, alors qu’aucun vaccin ne se profile à l’horizon et que, chaque année, les pires prévisions se confirment ? Le sida touche aujourd’hui près de 40 millions de personnes dans le monde, et fait chaque année près de 3 millions de victimes. Depuis près de vingt-cinq ans Éric Favereau suit le sida comme journaliste à Libération. Et vit au jour le jour les mystères des premiers temps, l’inquiétude qui grandit, la panique qui s’installe, puis les malades qui refusent la fatalité. Pour rendre compte de ce qui n’est pas une histoire, mais une guerre de tous les instants, une résistance contre un virus qui s’attaque au plus intime de l’individu, Éric Favereau a choisi de restituer ici la chaîne humaine qui s’est construite dans cette lutte. À partir d’une dizaine d’entretiens, ou de dialogues, réalisés tout au long de ce quart de siècle avec des acteurs clés de cette lutte (chercheurs et médecins, politiques, militants…), il donne à voir tous ces gestes, anonymes ou spectaculaires, qui, à force de se répéter, ont fini par bâtir une réponse collective. Dans l’histoire de l’humanité, jamais une maladie n’avait suscité pareille riposte. Il y a des visages, il y a des moments... ahurissants. Séparés les uns des autres, ce ne seraient que miracles, jolis coups d’épée dans l’eau. Rassemblés, ils ont la force et la fragilité d’une dune.


Et je me souviens de cette année 1981 où l'on découvrait avec angoisse ces premiers cas de cette d'une "pneumonie atypique" sans savoir qu'il allait s'agir d'un virus qui allait faire partir tant des nôtres... :(... et je me souviens particulièrement de ma sœur et de mes amis partis...

Je n'ai pas beaucoup de mots pour vous dire qu'il faut faire en sorte de continuer le combat... :zen: de rester vigilant et de garder ESpoir...

sans oublier...que
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]L'EPIDEMIE DANS LE MONDE continue...


et sans oublier aussi AIDES :zen:
[/FONT]
 
1/ Je me souviens de ma première colo à 6 ans à Loctudy et de la fille qui m'a appris à faire mes noeuds de chaussure, sont nom de famille était : Jacob.

2/ Je me souviens du bruit du tisonnier dans la cuisinière à charbon.

3/ Je me souviens de la belle traction avant 15 CV de mon père qui n'en aura profité qu'un été...

4/ Je me souviens du Cinéma l'Union à Clichy (92) et d'un beau polonais avec un long manteau noir et une longue chevelure dorée que je regardais en badant du haut de mes 10 ans

5/ Je me souviens en 68, je mangeais un couscous avec un copain quand un autre est venu nous prévenir que ça bardait dans Paris ; nous sommes partis en Austin Cooper au Quartier Latin ; deux grands drapeaux rouges flottaient de chaque côté des portières....



... et je me souviens avoir lu beaucoup de souvenirs de Golf au début de ce fil en me demandant si nous ne nous étions pas croisés quelque part .... entre Levallois, Clichy ou Lorient :rolleyes: :rolleyes:
 
Roberto Vendez a dit:
Vous souvenez-vous ??

Sur la trame des souvenirs de Pérec, numérotés (merci Georges), glissons les nôtres du même genre...

Georges Pérec :

1/ Je me souviens que Reda claire est passé en attraction au cinéma de la Porte de St-Cloud.

"


C'est pas que je tienne spécialement à pinailler Roberto, mais il s'agit de REDA CAIRE qui est passé en attraction....

:) Cela étant, j'ai trouvé ton fil FORMIDABLE !!!!
 
Me to.

Je me souviens de certaines odeurs le soir quand nous rentrions à la maison dans un pays où la nuit tombe vite et où les réverberes ne sont que des idées venus d'ailleurs. Des chants dans l'obscurité et des rires qui les accompagnaient... c'était bon
 
6/ Je me souviens de l'odeur des crêperies quand nous allions en vacances à Douarnenez avec nos parents, c'était un mélange de miel, de beurre salé et d'encaustique....

7/ Je me souviens de ce pilote d'Air France qui demeurait dans notre escalier :eek: :eek: je le regardais passer ébahie, il était beau et bronzé et qu'il était beau dans cet uniforme !!! J'avais 5 ans et il s'appelait Monsieur Marchand !

8/ Je me souviens d'un pluto articulé qui faisait cling clong cling clong, il appartenait à mon copain André qui me le prêtait en échange de mes poupées ...

9/ Je me souviens du couinement des chaussures de mon père (celles du dimanche) quand nous remontions les 6 étages pour rentrer chez nous..

10/ Je me souviens du coffre de mon frère qu'il fermait à clé et où il mettait mille trésors ... dont sa petite bouteille de laque Cadonet qui lui servait à faire tenir sa banane !!


.... à suivre......
 
Dans la même veine, je me souviens d'une Minnie (la copine de Mickey) en contreplaqué, fabriquée par mon grand-père pour ma mère ou ma tante, qui descendait toute seule un plan incliné (tac-tac...tac, tac...) ainsi qu'un distributeur de cigarettes (également en bois) avec un soldat qui se mettait au grade-à-vous avec la clope en guise de fusil.
 
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