8 bits, 16 bits ?

nissa

Membre enregistré
12 Janvier 2010
1
0
41
salut tout le monde, donc voila ma question :

Quelle est la difference entre le 8 bits et le 16 bits et ou l'interet de travailé avec l'un des deux ?

Esque ça peut engendrer des problèmes de passer du 16 au 8 bits et vis versa?

Quels sont la cas possible ou ont peut utiliser le 8 ou le 16 bits ?

8 bits implique 256 nuance
16 implique 4096 nuance
juste ou pas ?

Esque chaque canal est représenter par une couleur c-a-d rouge, vert, bleu ou cyan, magenta, jaune, noir ?
Pourquoi le spectre RVB et plus large que le spectre CMJN ?

et je vous remercie d'avance.
 
Le nombre de bits est bien entendu l'échantillonnage par couche et ne dépend pas du mode colorimétrique du document.

Le travail colorimétrique est plus fin en 16 bits et notamment ne provoque pas de hachage en « peigne » de l'histogramme (fais l'essai avec une image en 16 bits puis en 8 bits en lui appliquant les niveaux automatiques, et compare les histogrammes…)
 
16 implique 4096 nuance
Non, 65536 nuances. (2 puissance 16, ou 256 x 256)



Est-ce que ça peut engendrer des problèmes de passer du 16 au 8 bits et vis versa?
De 16 à 8, tu descends de 65536 à 256 nuances : Photoshop se débrouille pour fondre les 65536 nuances entre elles pour qu'il n'en reste plus que 256 : ça, il sait faire sans problème.

Mais de 8 à 16, tu passes 256 à 65536 nuances : à ton avis, où est-ce que Photoshop va bien pouvoir trouver les 65280 nuances inexistantes et manquantes ??? nulle part !!! alors il va les inventer comme il va pouvoir...

(comme il invente des pixels qui n'existent pas quand tu lui fais faire un sur-échantillonnage)
 
Mais de 8 à 16, tu passes 256 à 65536 nuances : à ton avis, où est-ce que Photoshop va bien pouvoir trouver les 65280 nuances inexistantes et manquantes ??? nulle part !!! alors il va les inventer comme il va pouvoir...
ALors question du matin....
Et un APN, il capture en 8 en 16 ou en 32 ? :siffle: :siffle:
 
Réponse de Normand : ça dépend des modèles (et 32 bits par canal, je ne crois pas que ça existe).

C'est vrai que pour bosser en 16 bits, il faut que le fichier soit d'origine en 16 bits (soit l'APN, soit le scann).
 
Réponse de Normand : ça dépend des modèles (et 32 bits par canal, je ne crois pas que ça existe).
Sur les dos numérique haut de gamme il me semble que oui mais je ne suis pas certain.

C'est vrai que pour bosser en 16 bits, il faut que le fichier soit d'origine en 16 bits (soit l'APN, soit le scann).
Que ce passe-t-il quand on dérawtise en 16 bits (ou que l'on fait une HDR en 32) via un fichier en 8 alors ? :siffle:
 
Bin on crée des valeurs là où il n'y en a pas à partir des valeurs voisines, comme l'a dit Claude.

Chez Hasselblad et Phase One, c'est du 16 bits par canal.
 
C'est donc un peu du foutage de goule quand même tous ces logiciels ou "paralogiciels" non ? ;)
Mais non ! C'est comme à peu près tout : ça donne des possibilités, mais ça ne fait pas le travail tout seul...

... donc c'est à l'utilisateur d'apprendre à s'en servir pour savoir ce que fait le logiciel, ce qu'il peut faire avec, et savoir en fonction de ce qu'il a, quelles sont les fonctions qui sont adaptée à son cas, utilisables et qui fonctionnent réellement, et quelles sont les fonctions qui sont inadaptées à sa situation et qui ne donneront rien ou même feront des dégâts...
 
Mais non ! C'est comme à peu près tout : ça donne des possibilités, mais ça ne fait pas le travail tout seul...

... donc c'est à l'utilisateur d'apprendre à s'en servir pour savoir ce que fait le logiciel, ce qu'il peut faire avec, et savoir en fonction de ce qu'il a, quelles sont les fonctions qui sont adaptée à son cas, utilisables et qui fonctionnent réellement, et quelles sont les fonctions qui sont inadaptées à sa situation et qui ne donneront rien ou même feront des dégâts...
Oui, la problématique est liée à ce que l'on VEUT faire de son image.
Car "réinventer", seul l'Homme en est capable.
Ou en tout cas de ce qu'il est ou non possible d'en faire...
C'est un peu comme si j'ai une image tagguée dans un profil... La convertir dans un autre ne me sers à rien sauf si je dois lui "appliquer" une intervention créative....
Rerawtise ou fait une image HDR d'une image 8 bits en 16 ou 32 bits, et retouche au tampon pour voir... La différence est notoire.
Pourquoi?
 
sauf si je dois lui "appliquer" une intervention créative....

Ce qui doit bien être le cas de 90 % des utilisateurs de Photoshop, on n'est pas tous photographe ou flasheur… :zen:

Sur certains travaux avec des dégradés subtils sur de grandes surfaces (des ciels…) travailler en 16 bit est utile, même si on convertit en 8 au final.

C'est rare pour ce qui me concerne… mais ça peut se présenter.
 
Ce qui doit bien être le cas de 90 % des utilisateurs de Photoshop, on n'est pas tous photographe ou flasheur
Bin pas forcément... Un graphiste va souvent, très souvent même, mettre en page des documents comprenant des images ou n'a pas à réintervenir "créativement" dessus...
Juste à controller, réajuster des couleurs, de la netteté ou du contraste ...(etc etc)
Et malheureusement bien souvent il ne sait même pas quoi faire lors d'un message d'erreur de profil à l'ouverture du fichier (et encore si sa suite est bien parametrée) voir même de les repasser dans un dérawtiseur...
 
Moi ce que je n'ai toujours pas compris c'est l'intérêt du 16 bits dans une image CMJN.
Ça permet des corrections importantes de lumière, contraste, couleurs... sans avoir au final des histogrammes "en peigne", donc sans avoir de "trous" dans la gradation.


Imagine une image un peu pourrave, sombre avec une forte dominante cyan :

1- sur l'histogramme CMJN, toutes les valeurs de la gradation sont concentrées entre 0 et 204 (donc entre 20% et 100%, et donc il n'y a rien entre 205 et 255 (entre 0% et 20%),

2- sur l'histogramme de la couche cyan, toutes les valeurs de la gradation sont concentrées entre 0 et 170 (33% à 100%), et donc il n'y a rien entre 171 et 255 (0 à 33%)...
... un tel histogramme dans une image 8 bits veut dire que :
- tes 3 couches MJN n'ont pas 256 niveaux chacune, mais seulement 205 niveaux,
- et ta couche cyan n'en a que 154.


• Pour éclaircir l'image, tu glisses le curseur de droite de l'histogramme CMJN pour l'amener à la valeur "205" : ça veut dire que tu "étales" tes 205 niveaux dans 256 "emplacements"... mais 205 niveaux ne peuvent pas se transformer en 256 par magie, donc en fait Photoshop répartit les 205 niveaux dans les 256 "emplacements" disponibles, et donc au final certains niveaux n'existent pas, et donc ça crée des trous dans l'histogramme : un dégradé va par exemple être composé de pixels niveau 152, puis 153, 154, 155, 157, 158, 159, 160, 162, 163... avec un trou entre 155 et 157 parcequ'il n'y a pas de pixels niveau 156, et un trou entre 160 et 162 parcequ'il n'y a pas de pixels niveau 161, avec en fait un trou (c'est à dire niveaux manquant) tous les 4 niveaux (puisque 205 = 4/5e de 256)

• pour enlever sauvagement la dominante cyan, tu glisses le curseur de droite de l'histogramme pour l'amener à 170 : là encore, ça veut dire que tu "étales" tes 171 niveaux dans 256 "emplacements" et un niveau va manquer tous les 2 niveaux (parceque 171 = 2/3 de 256)...

... et tes deux histogrammes seront " en peigne", c'est à dire avec des trous réguliers entre les raies noires :
- 4 raies, 1 trou, 4 raies, 1 trou, 4 raies pour le CMJN
- 2 raies, 1 trou, 2 raies, 1trou, 2 raies pour le cyan


Si tu fais la même chose sur une image 16 bits... il y a 65536 niveaux par couche au lieu de 256, donc ta couche cyan n'a que 43691 niveaux (2/3 de 65536)... alors bien-sûr quand tu vas étaler ses 43691 niveaux sur 65536 emplacement, il y aura toujours un niveau manquant tous les 2 niveaux...

... mais :
- dans une image 8 bits, la différence entre 2 niveaux adjacents est de 0,39%
(100 / 256 = 0,39%), et une différence entre deux bandes adjacentes de dégradé de 0,78% au lieu de 0,39% se voit...
- alors que dans une image 16 bits la différence entre 2 niveaux adjacents est de 0,0015% (100 / 65536 = 0,001525)... et une différence de 0,003% au lieu de 0,0015% ne se voit pas...
... grosso-modo, on peut dire que les trous sont beaucoup plus petits, et tellement petits qu'ils en deviennent invisibles...



Puisque au final cela ne changera ni la taille, ni la forme, ni la couleur des points d'encres que l'on va poser sur le papier…
Effectivement, puisque de toute façon le PostScript ne sait gérer que 256 niveaux, donc 8 bits, dans les images matricielles... donc ça ne sert à rien d'utiliser des images 16 bits pour du pré-presse...

... et donc quand tu as fini tes corrections sauvages dans ton image pourrie, il vaut mieux la convertir en 8 bits (sinon, le RIP le fera)... mais lors de la conversion 16->8, même avec seulement 43691 niveaux au lieu de 65536, Photoshop n'aura aucun mal à en recréer 256 !!!

(ou si tu préfères, la différence du nombre de niveaux entre le 16 bits et le 8 bits est tellement énorme (256 fois !!!) que tous les trous seront "écrasés" et disparaîtront quand Photoshop aura "tassé" les 43691 niveaux pour en recréer seulement 256.)
 
... et donc quand tu as fini tes corrections sauvages dans ton image pourrie, il vaut mieux la convertir en 8 bits
Sachant que de toute façon aujourd'hui passer une image RVB dans le mode CMJN de photoshop est une hérésie..
En revanche travailler une image RVB en 16 bits (voir 32 pour la HDR) t'amène un confort indéniable...
 
Sachant que de toute façon aujourd'hui passer une image RVB dans le mode CMJN de photoshop est une hérésie..
Aujourd'hui autant qu'hier ! puisqu'en fait de tous temps l'hérésie est - et a été - de passer une image en CMJN sans savoir comment elle sera imprimée, donc sans savoir précisément quel profil utiliser : j'étais théoriquement autant emmerdé en 1992 par les images CMJN en SWOP coated, que je le suis aujourd'hui avec les images CMJN en Fogra27 !!!

(en fait dans la réalité un peu moins, car le TAC du SWOP était quand-même raisonnable et utilisable sans problème, et la correction d'engraissement importante intégrée dans le SWOP pour compenser la copie de plaques négatives m'arrangeait bien !!!)



En revanche travailler une image RVB en 16 bits (voir 32 pour la HDR) t'amène un confort indéniable...
En 16 bits, c'est indéniablement sûr :up:

... mais est-ce que tu crois vraiment (ou as-tu des infos) que 32 bits se justifient pour du Print ???

Passer de 16 bits à 8 bits, c'est déjà passer de 65536 niveaux à 256, ce qui veut dire qu'on ne conserve que 1/256e de l'image originale, soit 0,39%...
Déjà il faudrait vraiment une image très pourrie pour ne pas arriver à trouver 256 niveaux potables dans les 65536 !!!

... mais en passant de 32 bits à 8 bits, on passe de 4294967296 niveaux à 256, donc on ne conserve plus que 1/16777216e (je n'ose même pas l'écrire en pourcentage...) de l'image originale... est-ce vraiment nécessaire d'avoir tant de niveaux (plus de 4 milliards) pour en garder si peu (256) ? :confused:
 
Aujourd'hui autant qu'hier !
Oui et non sachant qu'avant Indesign Xpress (avant la version 6.5 et avec une Xtension je crois) ne gérait pas les images en RVB... Pour le coup les graphistes n'y étaient pas pour grand chose.. Et le poncif demeure malheureusement...

... mais est-ce que tu crois vraiment (ou as-tu des infos) que 32 bits se justifient pour du Print ???
Oui comme je l'ai écrit plus haut pour la retouche et surtout la fusion HDR...
Mais pas en sortie vu que les Rip "raisonnent" en 8 bits (ce qui n'est plus vraiment vrai d'ailleurs mais qui est une grande généralité)