Accueil - annonces au micro

  • Créateur du sujet Créateur du sujet PonkHead
  • Date de début Date de début
Ponk, tu fais dans la délation maintenant ? c'est fini le consensuel ?
 
Bah moi en fait j'en ai rien de branler de la créativité du bar (si non ça se saurait..) et toutes ces conneries.
Moi tout ce qui me plais c'est envoyer de vannes poucrates, faire chier les boutonneux et foutre le boxon en général.
Et là je dois avouer que je suis pas trop mécontent des 2 ou 3 derniers jours.
Mais je suis qu'une saloperie nihiliste.

:style:

Voilà :cool: :love:

---------- Nouveau message ajouté à 14h36 ---------- Le message précédent a été envoyé à 14h35 ----------

Toi, fais attention - Pierre-Henry a fait une copie d'écran de ta méchanceté, il se pourrait que je lui glisse à l'oreille le nom d'un responsable à qui la donner et ça barderait pour toi.

Alors, fais gaffe...

1 an de prison pour méchanceté et non suffisamment assistance à personne en danger virtuel, ça me ferait bien chier quand même :o

Et avec un prénom comme ça, il pourrait avoir le bras long, du genre à connaître LE Jean, voir même son père !! :eek:
 
1 an de prison pour méchanceté et non suffisamment assistance à personne en danger virtuel, ça me ferait bien chier quand même :o

Et avec un prénom comme ça, il pourrait avoir le bras long, du genre à connaître LE Jean, voir même son père !! :eek:
M'en fous... Dès demain matin, quand je débarque à ajaccio, je file prendre le maquis... :style:
Pinzutacciu ! :o
 
Le « bar » est un forum d’un type un peu particulier, dont le principe reste simple néanmoins : on y parle, en long, en large et surtout en travers, de tout ce dont les autres forums ne parlent pas, dans une ambiance qui, sous prétexte que l’endroit est ouvert à tous, se veut prétendument conviviale et est censée rappeler celle coutumière aux débits de boissons qu’on trouve un peu partout dans le monde réel. La singularité du lieu tient en ceci que tout un chacun peut, sous couvert de l’anonymat ordinaire et sans limitation quant au nombre de mots utilisés ou à la tonalité des propos tenus, venir y déverser le petit surplus de paroles qui n’aurait pas trouvé sa place ailleurs. Il semble qu’on y rie beaucoup, que les « clients » soient assidus, avec toutefois une tripotée de piliers de comptoir dont la plupart s’enivrent l’un l’autre, ou seuls, de leur propre prose. Le mimétisme avec le monde réel a été poussé à ce point de raffinement que le contenu même des verres est, ici comme ailleurs, bien plus savoureux que les conversations qui s’y tiennent. Le « bar » est un lieu qu’on s’accordera à trouver « branché », voire « tendance », et où il serait le plus souvent mal venu de reprocher à quiconque le mauvais usage qui pourrait être fait de la liberté de se taire.

Située, pour l’essentiel, dans une tranche d’âge de 15 à 35 ans, la clientèle de cet établissement se singularise par son goût immodéré de la prose bêtifiante et de la blague facile. On a beau dire que la paresse intellectuelle est une forme de vulgarité des plus évidentes, personne parmi les habitués, pourtant si enclins à faire étalage des manifestations de leur nonchalance naturelle, n’accepterait de se réclamer de cette paresse-là. De même, il serait vain de chercher à les convaincre de la grande médiocrité qu’il y a à aborder avec légèreté les sujets les plus spécieux. Si chacun sait que la gravité seule convient au jeu et qu’il faut mettre beaucoup de sérieux à bien rire, peu sont ceux qui semblent faire cas du plaisir de leurs voisins de table, ni même de leur propre plaisir.

Pour la plupart, les habitués se connaissent entre eux. Ils organisent de temps à autre, et sans variation quant au prétexte de ces retrouvailles, des soirées thématiques qui s’achèvent d’ordinaires dans les vapeurs d’alcools étranges dont, par la suite, la seule évocation suffit à les plonger dans une interminable nostalgie. Interminable quant au sentiment sans doute, mais aussi parce qu’ils ne peuvent réfréner, même longtemps après, l’impérieux besoin de partager leurs cuites avec la terre entière. Or, si l’alcool se partage, la cuite ne se raconte pas. Elle appartient tout entière au mystère d’une nuit et ne supporte pas la lumière du jour. Bref, à froid, comme les grands cigares, la cuite pue.

Près du comptoir, les conversations vont bon train. Parmi les nombreux sujets de discussions, rares sont ceux qui dépassent le niveau de « Mais d’où te vient donc ton surnom, Popaul ? » ou « Quelle était votre température anale ce matin ? » Il s’en trouve d’autres cependant qui donnent lieu à de grands échanges culturels sur la musique des années 90 et les livres à 10 francs. On y cause volontiers — et bruyamment — du dernier ouvrage paru au sujet des poteries précolombiennes, comme du numéro 271 de Pif Gadget, celui qui me manque pour finir la collec’.

Quand les sujets se font rares, ce qui arrive parfois, les jeux du cirque commencent. On jette un pauvre couillon au milieu de l’arène, ou on attend sagement que les lions se bouffent entre eux. Le conflit a du bon puisque, quoiqu’il en soit, il faut qu’il se passe quelque chose. Les imbéciles sont, avec l’hydrogène, ce qu’il y a de plus répandu dans l’univers et il s’en trouve toujours que le silence effraie plus que le bruit et la fureur. À l’image de leur mère nature, les clients du « bar » ont horreur du vide et je m’étonnerai toujours qu’ils s’efforcent de le combler avec du vent.

Pour finir ce sombre tableau, je voudrais avoir une pensée démagogique pour les jeunes cons. Je voudrais qu’ils sachent que je ne leur en veux pas de leur indigence intellectuelle manifeste et de leurs préoccupations insipides. Je ne leur en veux pas car, qu’ils le croient ou non, je fus des leurs. J’avais 17 ans, je ne me préoccupais que des jupes des filles et je n’avais d’autre ambition que d’arriver au mercredi suivant, dont l’après-midi se passerait immanquablement avec mes potes dans quelque arrière-salle de bistrot. Je me souciais fort peu alors de ce monde autour de moi dont j’entendais parler sans le connaître. Mon monde à moi, le seul vrai monde, s’arrêtait à ces mercredis embellis par le souvenir, alors que, souvent, on se faisait juste chier ensemble.

À ceux par contre qui viennent réchauffer une adolescence tardive au beau soleil de la jeunesse, ceux-là qui ne manqueront pas de stigmatiser, ouvertement ou entre eux, mon aigreur supposée ; à ceux qui me trouveront bien importun et qui, l’esprit épais, viendront beugler pour qu’on les laisse s’abrutir mollement au creux de propos fades ; à tous ceux-là, je dis : « Merde ».

J'ai écrit ça il y a 8 ans. J'attends encore l'occasion de changer d'avis.
 
J'ai écrit ça il y a 8 ans. J'attends encore l'occasion de changer d'avis.

Il y a bien des points sur lequel j'aurai aimé deviser avec toi, mais plutôt une bière à la main.

Soit parce que je ne comprend pas le contenu exact de ta pensée, soit parce que je n'y suis pas complètement d'accord.

Je n'ai pas le verbe suffisamment agile pour faire passer correctement mes pensées par écrit.
 
Il y a bien des points sur lequel j'eu aimé deviser avec toi, mais plutôt une bière à la main.

Soit parce que je ne comprend pas le contenu exact de ta pensée, soit parce que je n'y suis pas complètement d'accord.

Je n'ai pas le verbe suffisamment agile pour faire passer correctement mes pensées par écrit.

Le verbe n'est pas ton talent d'agile.
 
à joéstare;
es tu parti en vacances ?
ils nous réclament.
ils doivent s'ennuyer sans nous !
 
DING-DONG-DANG (tierce majeure montante)

Monsieur vieukh est prié d'autoriser la récéption de MP sur son compte à seule fin de réciprocité, lui-même profitant de cette possibilité à l'égard d'autres membres.
A moins qu'il ne décide de passer pour un misérable paltoquet n'ayant trouvé que ce moyen pour avoir le dernier mot.

DANG-DONG-DING (tierce majeure descendante)
 
Sympa tous ces récents pseudos qui ont des TdB nickel chrome.
Des gens propres sur eux en fait.