Actualités amusantes... Ou pas [V.5].

 
mon chat que j’aime mais que je n’attache pas dans un lieu dangereux…
je ne comprends même pas que le proprio ne soit pas tenu responsable, c’est quand même son animal, et c’est lui qui en est responsable.
 
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Tidju ! ça fait peur ! :woot:


Je vois ça ... Je dégage vite fait ! o_O
Les journalistes feraient bien de se renseigner un peu avant de pondre des articles alakon. La Xylazine en tant que telle n'a pas ces effets, c'est un analgésique vétérinaire. Par contre, elle est utilisée comme 'additif pas cher' par les dealers d'opioïde aux US, et la combinaison des effets des deux en fait la fameuse 'drogue zombie'. Mais à la base l'utilisateur cherche uniquement l'effet de l'opioïde. S'il se zombifie c'est qu'il s'est fait arnaquer.
 
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Réactions: Toum'aï
mon chat que j’aime mais que je n’attache pas dans un lieu dangereux…
je ne comprends même pas que le proprio ne soit pas tenu responsable, c’est quand même son animal, et c’est lui qui en est responsable.
Le passager en question, précise l'article, n'a pas fait preuve d'une vigilance suffisante pour empêcher l'animal de lui échapper. Ce passager, qu'aurait-il dû donc faire et au regard de quoi ? Des autres passagers ? De la loi ? D'un quelconque règlement prévu dans le contrat qui lie tout usager à l'entreprise dont il attend un service ? Examinons d'un peu plus près cette très intéressante étude de cas :
  • Si l'animal est dans une caisse, ce qui peut justifier l'ouverture de cette dernière, c'est une intervention de première nécessité : donner de l'eau à l'animal, régulièrement, surtout s'il fait chaud, par exemple. On pourrait, à l'inverse — mais qui « on » ? — reprocher sa négligence à son propriétaire : « Pourquoi n'avez-vous pas fait boire votre chat ? »
  • Si l'ouverture de la caisse est motivée par le désir de donner un peu de tendresse à l'animal, la situation est assez différente : ce dernier, même dressé, a un comportement intrinsèquement imprévisible. L'ouverture temporaire de la cage requiert donc de l'attention, au minimum, sinon de la prudence. De la méfiance ? De la fermeté ? Il y a là toute une gamme de prises de positions à examiner. Quelles décisions aurait-il fallu prendre ?
  • Si rien ne justifie vraiment l'ouverture de la cage — aucun besoin, aucune nécessité —, la responsabilité du propriétaire sera certainement engagée — mais par qui et en vertu de quelle règle ? — : il aurait dû, dira-t-on, prévoir une conséquence possible de cette ouverture, à savoir le fait que l'animal s'échappe et contribue à provoquer cet incident fâcheux.
  • Quoi qu'il arrive, on ne peut pas — la loi le peut-elle ? — imputer à l'animal une qualité morale telle qu'une volonté, une intention, un projet. Au mieux, par commodité, mais par abus de langage tout aussi bien, on dira : « c'est l'instinct ». En toute logique, la responsabilité de ce qui arrive si l'animal s'échappe de sa cage devrait donc incomber au propriétaire de l'animal.
  • C'est la raison pour laquelle l'argumentaire de la défense est décisif. Voici pourquoi. Dans la mesure où :
    • la chaleur justifie impérieusement l'ouverture de la cage, la nécessité l'emporte sur toute autre considération, sauf à mettre en balance un intérêt plus impérieux que la vie de son animal. Cet intérêt pourrait être, par exemple, la mise en danger des usagers si l'animal en question présente habituellement une agressivité tendancielle. Dans ce cas, comme dirait l'autre, il n'y aurait pas « photo » : entre la vie d'une personne et la vie d'une bête, peut-il y avoir hésitation ? Et, si oui — le propriétaire étant attaché affectivement à son animal —, la décision finale peut-elle seulement avantager une bête ?
    • une bête n'étant pas au même point — peu s'en faut — qu'une personne en capacité de prendre une décision délibérée, son comportement, à défaut de parler de ses actes, échappe à toute prescription : comme chacun peut en faire l'expérience s'il est en « possession » d'un animal, une bête, à moins d'être dressée — et encore... —, n'obéit pas, comme on dit, « au doigt et à l'œil — pas plus qu'elle ne suit des recommandations, des conseils ou des interdictions comme peuvent le faire, dans le meilleur des cas, un enfant qu'on éduque ou un adulte qu'on avertit. Par conséquent, une bête à qui l'on donne de l'eau en la sortant de sa cage faute de pouvoir lui en faire absorber au moyen d'une pipette, échappe irrésistiblement, quoi qu'on veuille, à la plus attentive des vigilances, même quand on fait preuve d'une attention de tous les instants.
  • De là quelques questions complémentaires :
    • Pourquoi la cage a-t-elle été ouverte ?
    • La nécessité pouvait-elle justifier l'ouverture de la cage ?
    • L'animal était-il seulement en cage ?
    • Si l'animal n'était pas encagé, son propriétaire a-t-il manqué à ses obligations contractuelles ?
— Dites-moi un peu : vous êtes légiste ? Vous exprimez une opinion ? Vous proposez une casuistique ? Qui parle ici ?
 
Qui parle ici ?
flotow ! Une spygirl rompue aux trajets en wagon estampillé Deutsche Bahn ou SNCF qui déteste les chats. On ne compte plus les fois où celle-ci, planquée dans les fourrées avec son téléobjectif, a vu l'oiseau qu'elle s'apprêtait à capturer sur la pellicule fuir devant la menace féline. On ne compte plus non plus les jurons, dans la langue de Goethe, qu'elle a professé contre ces ennemis des volatiles et autres mammifères insectivores chassant sur les terres de ses shootings.

Ton pavé dans la mare ne changera rien à la situation. Elle est également rompue à la lecture en diagonale !
 
quelqu’un a écrit quelque chose ?
... oui... en réponse à votre message :
mon chat que j’aime mais que je n’attache pas dans un lieu dangereux…
je ne comprends même pas que le proprio ne soit pas tenu responsable, c’est quand même son animal, et c’est lui qui en est responsable.
Si les choses étaient aussi simples, tout serait tellement plus simple.