Alors, RISC ou CISC ?

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SulliX

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10 Avril 2003
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Monstropolis
Etrange quand même cette décision. Ca me donne l'impression d'un coup de poignard dans le dos des Mac User. On a tellement rigolé avec les pentiums dans les années 90, j'ai du mal à comprendre ce retournement de situation.
En même temps, ce n'est pas la 1ère fois que quelque chose de soit disant "au top" est abandonné. L'histoire d'Apple est parsemé de technologies abandonnées au profit de standards (le SCSI par exemple...).

Quand même, quand on ressort les promesses de l'époque sur la technologie RISC, on se dit "on nous aurait menti ?"

Voilà se qui se disait en 94, à la sortie des PowerPC :

Cette nouvelle variante de la lignée PowerPC se caractérise par ses 6 unités d'instruction séparées, 3 entières, une flottante, une load&store et une pour les branchements, lui permettant de traiter jusqu'à 4 instructions par cycle d'horloge. Aussi, elle dispose de 2 caches mémoire séparés de 16 KB chacuns, pour les instructions et les données. Cadencé à 100 MHz, il affichera les remarquables performances suivantes:160 SPECint92 & 165 SPECfp92. Par comparaison, le Pentium P54C à cadence identique ne délivrera que:
100 SPECint92 & 81 SPECfp92. Intel devrait proposer un Pentium @150 MHz, disponible �t� �95, ce qui laissera le temps à Motorola d'accélérer encore les versions 604 d'ici là. Fait non moins remarquable, ce processeur, alimenté sous 3.3 V, ne devrait pas dissiper plus de 10 W.


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Evolution des performances CISC par rapport � RISC

Ces chiffres nous confirment bien l'avantage essentiel de l'architecture RISC, et l'opportunit� des options prises par l'alliance Motorola-IBM-Apple.


10 ans plus tard, force est de constater qu'il est difficile de prévoir l'avenir...
 
on ne sait pas encore ce qu'intel va produire pour apple...

pas de quoi s'inquiéter ou avoir les boules...

Un nouveau type de pross ?
Un pross spécifique pour apple ?
 
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http://membres.lycos.fr/resister/G3vsP2.htm
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We apologize for toasting the Pentium II processor in public
But facts are facts. And the chip inside every new Power Macintosh G3 is up to twice as fast as the Pentium II. That's not just our opinion. That's the result of tests using BYTE magazine's BYTEmark benchmark program, an industry-accepted measure of computer processor speed. No wonder the Power Mac G3 is the fastest selling computer in Apple history.

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Faster at any speed
BYTEmark tests prove that the Power Macintosh G3/266 and Power Macintosh G3/233 were almost twice as fast as the Compaq 4860/PII 333 and Compaq 5100/PII 300, respectively. And the PowerBook G3 is a Pentium-humbling 80% faster than any other notebook you can buy.

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Respected ratings
A pioneering computer magazine focused on platforms, systems and tools, BYTE developed the BYTEmark to evaluate computing platforms.

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Beneath the BYTEmarks

More compact
The PowerPC G3 is less than a third of the size of a Pentium II/300, and in this case smaller is faster. This according to the laws of physics.
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More efficient
The G3 has over twice as much Level 1 cache, giving it more memory to shortcut through its work. The result: even greater speed.
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Less heat
It's ideal for notebooks, consuming only a tiny fraction (less than 15%) of the power required by a Pentium II/300 which simply won't work in a mobile computer.

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Beyond the specs
The G3 scorches the Pentium II as effectively on the desktop as it does in the lab. Ah, there's nothing sweeter than the smell of toasted chips in the morning.

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http://www.aventure-apple.com/pubsapple/pubz/risccisc.html

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http://www.aventure-apple.com/chrono/9498.html

  • [font=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]Apple main dans la main avec son ancien ennemi[/font]
IBM a le plan d'un processeur fabuleux : alors que tous les processeur du marché (Pentium et 680x0) sont des processeurs CISC (Complex Instruction Set Computing), IBM a imaginé un processeur utilisant un jeu d'instructions réduit, appelé RISC (Reduced Instruction Set Computing). Les instructions sont présentes en très grand nombre dans les processeurs CISC, qui sont devenus complexes, gros, dévoreurs d'énergie et très coûteux... L'idée d'IBM,
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c'est de ne mettre dans le processeur que des instructions simple, pouvant être traitées très rapidement. Et pour effectuer des opérations plus complexes, il suffit de générer les instructions nécessaires à partir des instructions simples ! Cela permet aux puces RISC d'être petites, moins chères, de consommer moins d'électricité, et surtout d'être beaucoup plus efficaces. Or IBM a besoin de quelqu'un pour fabriquer ses processeurs. Il se tourne donc vers Motorola. Dès 1994, après 3 ans de collaboration entre Apple, IBM et Motorola, les puces sont prêtes, sous le nom de PowerPC. L'avantage est évident pour Apple : elle dispose avec ce processeur d'une technologie très rapide et avec une très grande possibilité d'évolution. Le problème qui se pose est alors celui de la compatibilité : les logiciels pour Mac ne sont pas capables de tourner sur le processeur PowerPC. Apple, avec l'aide de Connectix, va alors intégrer à MacOS (système version 7.1.2) un émulateur capable de faire fonctionner les anciens logiciels sur sa nouvelle plate-forme.

En mars 1994, Apple annonce la sortie d'une toute nouvelle gamme d'ordinateurs : PowerMacintosh est né. Les PowerMacs 6100/60, 7100/66 et 8100/80, utilisant le PowerPC 601, sont les premiers d'une longue série... Mais les processeurs 680x0 ne sont - presque - pas morts. Un dernier ordinateur utilisera ce genre de puce : le Performa 630, avec son processeur 68LC040, version bridée du 68040. Ce fut le dernier Mac sans puce PowerPC... Du côté des portables, Apple fait profiter toute sa gamme PowerBook des nouveaux processeurs PowerPC : c'est la sortie des PowerBooks 5300, en août 1995.
 
SulliX a dit:
On a tellement rigolé avec les pentiums dans les années 90, j'ai du mal à comprendre ce retournement de situation.

Rigoler pendant dix ans sans jamais reconsidérer la situation ??? Il aurait fallu rigoler un peu moins et lire un peu plus souvent des articles techniques assez rébarbatifs, mais finalement enrichissants.

 
MiniMe a dit:
Rigoler pendant dix ans sans jamais reconsidérer la situation ??? Il aurait fallu rigoler un peu moins et lire un peu plus souvent des articles techniques assez rébarbatifs, mais finalement enrichissants.




C'est vrai... la fin du 1er article résume assez bien la situation...


In the end, I'm not calling the Athlon or P6 "RISC," but I'm also not calling them "CISC" either. The same goes for the G3 and G4, in reverse. Indeed, in light of what we now know about the the historical development of RISC and CISC, and the problems that each approach tried to solve, it should now be apparent that both terms are equally nonsensical when applied to the G3, G4, MIPS, P6, or K7. In today's technological climate, the problems are different, so the solutions are different. Current architectures are a hodge-podge of features that embody a variety of trends and design approaches, some RISC, some CISC, and some neither. In the post-RISC era, it no longer makes sense to divide the world into RISC and CISC camps. Whatever "RISC vs. CISC" debate that once went on has long been over, and what must now follow is a more nuanced and far more interesting discussion that takes each platform--hardware and software, ISA and implementation--on its own merits.


Cette migration a au moins un avantage, on va s'intéresser un peu plus aux processeurs et technologies présentes sur le marché !
 
SulliX a dit:
Cette migration a au moins un avantage, on va s'intéresser un peu plus aux processeurs et technologies présentes sur le marché !

Pas moi, je laisse ça aux gens de chez Apple qui savent certainement très bien ce qu'ils veulent (et à mon avis ils veulent mieux que ce qu'ils ont déjà). :D