Arnold el nuevo Gobernador

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Oula, faut pas m'embêter moi, je deviens musclé.
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Au fait, Les Musclés, ils deviennent quoi?
 
pour avoir déjà été en californie 2x (et j'ai de la famille là bas), cette élection ne m'étonne pas du tout... les gens là bas sont vraiment différents... on se croirait en vacances tous les jours (on va au bureau en short-cravatte-roller, par exemple), et puis c'est un état incroyablement riche niveau humain : moins de 50% de blancs, beaucoup d'hispaniques, d'asiatiques, de noirs, bref, très très coloré. Enfin, c'est un état qui a toujours été "décalé" par rapport au reste des USA (dans ses choix politique, par exemple), ce qui ne l'empeche pas d'être le plus riche et le plus prospère... sauf quand un gars sérieux le dirige!

non, franchement, pour diriger un état comme ça, schwarzie me semble tout a fait désigné... et vous allez voir que ça va bien marcher! (il n'est pas si con que ça : il a eu un MBA ya un peu plus d'un an, et a souvent été impliqué en politique... )

et puis des américains qui demandent à un autrichien de les sortir du rouge, c'est magnifique aussi...
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Chez nous aussi il y a des gens "différents" : François Bayrou ...
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Sinon on monte un parti pour soutenir Jean-Claude Van Damme aux prochaines élections présidentielles ?
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ce qui ne l'empeche pas d'être le plus riche et le plus prospère

Prospère...
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Tiens Décoris, c'est pour toi :
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septembre 2003 - N° 208 - Reportages

Y a-t-il un héros pour sauver la Californie ?

La cinquième économie mondiale craque de partout. Budget, moral, vie politique, rien ne va plus. Même l’élection du gouverneur est cassée.

On imagine bien Harrison Ford filmé en contre-plongée, le regard tourné vers l’immense barrage : « Bon dieu, pourvu qu’il tienne ! » Le film-catastrophe reste à tourner. Le scénario, lui, existe déjà : le budget que vient de voter le Parlement de Californie a pratiquement rayé de la carte les subventions versées au programme de sécurité des barrages de l’Etat, mettant au pain sec et à l’eau les inspecteurs qui auscultent les 1 200 ouvrages publics et privés de l’Etat. A la Division de la sécurité des barrages, les employés font leurs prières. « On risque de passer de 57 inspecteurs à 15 l’an prochain, vous voyez le tableau », grommelle un responsable. « Nous sommes le cul entre deux chaises », reconnaît Dave Gutierrez, le chef du programme de sécurité. Ce qui, dans une région propice aux tremblements de terre, n’est pas une bonne idée…
Des barrages aux universités, des écoles aux ponts et chaussées, la Cali­fornie craque de partout. Crevasses budgétaires, fissures au moral, lézardes dans la vie politique et cassure franche tout au long de la Silicon Valley, on a du mal à croire que ce même Etat brillait au firmament de l’Amérique high-tech il n’y a pas trois ans. La déprime est telle que les Californiens se rendront aux urnes - si la Cour suprême maintient cette élection - pour décider de remplacer, ou non, leur gouverneur, pourtant réélu à la régulière en novembre dernier. Auquel cas le bel Arnold (Schwarzenegger) aurait une chance de lui succéder. Mais les biscottos de Schwarzie, pour gonflés qu’ils soient, ne parviennent pas à masquer le vrai sujet de discussion, qui revient partout : comment la Californie, cinquième économie mondiale, a-t-elle pu se fourrer dans un tel pétrin budgétaire, et ce aussi rapidement ? L’histoire est californienne, en partie. Mais en partie seulement. Car l’ensemble des Etats américains ne savent plus comment financer des dépenses publiques qui continuent de croître quasiment au rythme de 10 % l’an alors que les recettes fiscales stagnent. Du coup, le déficit budgétaire des Etats se rapproche dangereusement des 100 milliards de dollars, soit la moitié du solde négatif du budget fédéral, tel qu’il est anticipé à Washington.

Une cigale fort dépourvue. Les chiffres du golden state ont de quoi donner le hoquet : 38 milliards de dollars de déficit budgétaire cumulé, un record absolu dans l’histoire des 50 Etats américains. Si la Californie était un pays, la taille de son déficit primaire, hors intérêts de la dette, la mettrait à la cinquième place des Etats les plus cigales, remarquait en août l’économiste en chef du FMI. Cela vous semble abstrait, mais, pour les agences de notation, rien n’est plus clair : alors que les titres d’Etat sont généralement de premier rang pour les financiers internationaux, ceux émis pour combler le gouffre californien ne valent pas mieux que des « obligations pourries ». L’humiliation suprême ! Et les après-midi à la plage, le soleil et les belles pépées ne suffisent plus à garder le moral. Chacun y va de sa petite séance d’auto-commisération. Impossible d’ouvrir son journal ou d’allumer sa télé sans tomber sur une nouvelle plus déprimante que celle de la veille : les Californiens quittent l’Etat en masse (faux), les impôts sont parmi les plus élevés du pays (faux), la crise économique est plus dure qu’ailleurs (faux), la Silicon Valley est dans la panade (vrai). Où sont passés les héros du California dream ? « Il y a quelques années, les Cisco et Intel menaient le monde. Aujourd’hui, ce ne sont plus que de grosses boîtes. Des entreprises ! Notre techno-glamour a fichu le camp », soupire Samuel Popkin, professeur à l’université de Californie-San Diego.
Dans son bureau en foutoir de Palo Alto, au cœur de la Silicon Valley, Stephen Levy lève les bras au ciel. « On met tout sur le dos du gou­verneur, comme si nos problèmes étaient exclusivement locaux. Mais l’économie est nationale, et nous avons perdu le même pourcentage de jobs que le reste des Etats-Unis ! » Cet économiste aux allures de professeur Nimbus, très respecté, est le premier à faire la part des choses. Non, la Californie ne va pas si mal que cela, et « les 8 milliards de déficit budgétaire, ramenés à un PIB de 1 400 milliards de dollars, ne représentent jamais que 0,5 % ». Mais, oui, les finances de l’Etat ont été ­particulièrement frappées par l’éclatement de la bulle Internet. Depuis deux ans, la Silicon Valley a perdu 307 000 jobs, soit plus d’emplois que ce que le reste de l’Etat a créé pendant la même période. Une catastrophe, car il s’agissait souvent de salariés bien payés. Envolée, la manne fiscale des stock-options ! « Les recettes en impôt liées à la Bourse sont passées de 17 milliards de dollarsà 5 milliards », rappelle Levy, et - pis - elles en sont à leur troisième année de baisse consécutive. Mais cela suffit-il à expliquer l’énormité du trou budgétaire californien ? « Certainement pas ! Nous sommes largement responsables de nos problèmes budgétaires. Nous avons abusé de l’emprunt et des tours de passe-­passe », souligne Levy.

C’est la Berezina. Pour être franc, toute l’Amérique a fait l’autruche. Cela fait trois ans que les 50 Etats font brûler des cierges en espérant voir arriver une reprise économique qui, tel Zorro, leur permettrait de ne pas réduire leurs dépenses ou - l’horreur ! - augmenter leurs impôts. La première année, grâce aux réserves engrangées pendant les années fastes, cela a marché ; la deuxième année, moins bien ; la troisième, c’est la Berezina : plus de 80 milliards de dollars de déficit prévus pour l’exercice fiscal en cours. L’exemple californien est certes extrême. Vous vous souvenez du cirque électoral de la Floride, à l’automne 2000 ? La Californie ne vaut guère mieux - et cela ne fait rire personne. Exemple : en vertu d’une loi imbécile, le budget de l’Etat doit être voté par les deux tiers du Parlement. Du coup, la minorité républicaine, du genre droite musclée, peut tout bloquer. « La manne des années 90 a été gérée de façon plutôt indisciplinée, reconnaît Dan Lowenstein, professeur à la fac de droit de l’Ucla. Les démocrates ont accepté en rechignant de ne pas augmenter les impôts, les républicains ont accepté en rechignant de ne pas couper dans les dépenses. » Pas besoin d’être mathématicien pour imaginer le résultat.

Pas touche aux impôts. Depuis les an­­­­­nées Reagan, depuis que le mot impôt est devenu un mot vraiment obscène, c’est toute l’Amérique des villes, des comtés et des Etats qui ­frémit à l’idée de toucher aux impôts - sauf pour les réduire. La petite phrase d’Arnold Schwarzenegger qui a fait mouche ? « En Californie, dès le matin quand je pose mes fesses sur la cuvette des WC jusqu’au soir, quand je me lave les dents, je paie des impôts ! » En Alabama, un Etat pauvre qui traverse une grave crise ­financière et dont les écoles sont dignes du tiers monde, le gouverneur vient de perdre un référendum demandant aux citoyens d’accepter une hausse de l’impôt. Mais, dans le même temps, tout le monde reconnaît les immenses besoins en matière de dépenses publiques. « La moitié de nos dépenses supplémentaires est allée à l’éducation, note l’économiste californien Stephen Levy. Nous sommes passés de la 40e à la 28e place, au hit-parade des Etats, dans ce domaine. Nous avons aussi assuré une couverture santé à 100 000 enfants supplémentaires et à leurs familles. Tout le monde soutenait ces mesures et pensait qu’il s’agissait d’idées excellentes. Mais on n’aurait jamais dû intégrer les recettes du boom de la Bourse dans nos calculs de ressources. » L’Amérique, en somme, est devenue schizophrène, refusant de ­toucher aux vaches sacrées des dépenses tout en s’interdisant d’augmenter les impôts.
Et plus le temps passe, plus la dérive budgétaire est difficile à corriger. « Il sera très difficile de changer de cap rapidement », prédit Kenneth Rogoff, l’économiste du FMI. La plupart des dépenses de l’Etat sont man­datées par des lois locales ou fédé-rales, sans même parler des baisses d’impôts fédérales de Bush, qui ont des répercussions mécaniques sur les recettes des Etats. En dehors des universités ou des prisons, les possi­­bilités d’économies sont réduites. « Quelles prisons ou quels campus va-t-on fermer ? » demande Stephen Levy en ne plaisantant qu’à moitié(lire l’encadré ci-contre). Dans le Kentucky, 900 prisonniers ont été libérés avant terme par souci d’éco-nomie…

Le risque d’un exode des riches. Côté recettes, cela ne vaut guère mieux. En vertu d’une autre loi stupide, la taxe foncière de l’Etat est bloquée à un niveau très bas, en Californie : Warren Buffett, le milliardaire américain qui conseille Schwarzenegger, l’a lui-même reconnu, au grand dam de « Schwarzie » qui l’a envoyé au diable. L’impôt sur le revenu, déjà progressif, pourrait être augmenté pour les plus riches. Il faudrait d’abord trouver une majorité des deux tiers au Parlement de Sacramento. Et si par miracle celle-ci était atteinte, planerait alors l’« option ­Nevada ». Traduisez : le risque d’un exode des riches vers un Etat comme le Nevada voisin, où l’impôt sur le revenu est plutôt compétitif : 0 % !
Bref, les Californiens n’ont pas finide boire le calice jusqu’à la lie. Et avec eux tout un pays qui n’a pasencore accepté l’idée que les années 90, exceptionnelles, étaient aussi des années-casino - excès compris.

(envoyé spécial en Californie)


Philippe Boulet-Gercourt

Une pression fiscale accrue

Depuis deux ans, les Etats américains augmentent leurs prélèvements fiscaux, leurs dépenses progressant à un rythme de près de 10% l’an depuis 2000. Constitution-nellement, ils ne peuvent en effet présenter de budget en déficit. Mais ils peuvent toujours le constater a posteriori… comme en Californie.


Philippe Boulet-Gercourt

Warren Buffett, l’oracle de Schwarzie

Arnold Schwarzeneggera dû sentir un frisson lui parcourir l’échine le 20 août, lorsque l’hélicoptère s’est posé sur la pelouse immaculée du Waddeson Manor, dans le Buckinghamshire. Lui, l’enfant modeste de Graz, invité à une réunion de la crème de la crème des milliardaires ! L’homme qui lui a ouvert les portes du saint des saints était à son côté :Warren Buffett, deuxième fortune américaine, surnommé l’« oracle d’Omaha » pour son flair en affaires. Que vient faire ce multimilliardaire de 72 ans au côté de Schwarzie ? Lorsque ce dernier a annoncé que « son ami Warren » rejoignait sa campagne, le 13 août, l’étonnement fut général. Buffett, depuis, n’a guère parlé. Après avoir préconisé une réforme à la hausse de l’impôt foncier, il s’est fait taper sur les doigts par le candidat. Mais son engagement comme conseiller économique correspond peut-être à ce qu’il a décrit le jour de sa nomination : « Il est de l’intérêt critique du reste de la nation que la crise économique californienne soit résolue. »


Philippe Boulet-Gercourt

La fac publique, nouvelle cible du législateur

L’« université du peuple » a-t-elle vécu ? C’est ainsi qu’avait été surnommée l’université de l’Etat de la Californie (CSU), la plus grande fac publique des Etats-Unis. Elle et sa sœur jumelle plus élitiste, l’université de Californie (UC), sont la fierté du golden state, dans un paysqui traite souvent ses facs publiques comme des parents pauvres. Grâce à elles et aux 108 community colleges qui délivrent des diplômes du premier degré (deux ans), l’enseignement supérieur reste accessible à des millions d’immigrés et à des jeunes issus de milieux pauvres. De par la loi, la CSU est tenue d’accepter les 30 % de meilleurs élèves issus de l’enseignement secondaire. L’UC, elle, doit admettre les 12 % les plus talentueux.
Problème : l’enseignement supérieur est l’un des rares postes budgétaires réellement à la discrétion du Parlement de l’Etat. Aux prises avec une crise budgétaire sans précédent, les législateurs ont augmenté les droits d’entrée à l’université de 10 %, puis de 30 %. Une année de scolarité à la CSU coûte désormais plus de 2 000 dollars, et à l’UC, prèsde 5 000 dollars. Même si cela n’a rien à voir avec les 40 000 dollars des universités privées, la tendance inquiète. Quant aux community colleges, les coupes dans le budgetet la réduction du nombre de classes sont telles qu’elles ont empêché le système d’accueillir, l’an dernier, près de 100 000 étudiants potentiels.Le rêve californien n’estpas mort, mais il a pris un sacré coup dans l’aile.


Philippe Boulet-Gercourt
 
Dommage que Schwarzy soit un malade et un con mais bon... c'est peut-être ça qu'il leur faut
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Je dis pas ça parce que c'est un acteur, je m'en fous complètement... je l'ai entendu en interview... il est pas tout là je trouve... bref...
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BONNE CHANCE !
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I'll BE BACK.
 
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