Bien scanner au bon format

Oui, pour du web ou de la vidéo.
Et si c'est pour de l'impression, on passera de préférence en CMJN pour mieux maîtriser le résultat final (attention, cependant, certains filtres sont inactifs en CMJN)
La force de l'habitude c'est surtout la faiblesse de ne pas vouloir en changer...

Tu devrais t'intéresser au "flux de travail en RVB" tu as tout à y gagner, y compris pour ce qui concerne l'imprimerie : cela permet d'utiliser au mieux le gamut des machines, contrairement au flux CMJN qui s'apparente plutôt à un nivellement par le bas : en CMJN on joue la sécurité au détriment de la quantité/qualité des couleurs.
Il y a déjà de nombreux fils sur ce forum, et sur d'autres sites, consacrés à ce sujet.

Concernant le traitement de photos qui seront certainement imprimées non pas en offset mais sur des imprimantes jet d'encre ou à sublimation on a de toute façon intérêt à travailler en RVB parce que ces types d'imprimantes ont un gamut beaucoup plus proche de l'espace RVB que de l'espace CMJN d'une offset. Donc avec un espace colorimétrique beaucoup plus riche.

:up:
 
Si tu relis bien, c'est exactement l'inverse que j'explique...
Prend n'importe quelle image contenant des calques (surtout des calques de réglages) et compare entre les deux format : il n'y a pas photo !

Je viens de tester.
PSD = 5,7 Mo
TIFF avec calques = 6,3 Mo
Chez moi, le PSD est moins lourd.


Pourquoi "c'était tant mieux" ???

On est dans deux choses différentes. Le fichier PSD qui sert à expérimenter et doser des effets, et le fichier TIFF qui sert à imprimer.
D'ailleurs, à propos du fichier de tout à l'heure, le TIFF, une fois aplati, il fait 3,1 Mo
C'est tout ça en moins qu'auront à gérer Xpress, les différents périphériques d'impression, le ftp-numéris-CD selon le mode de transport de chez soi à l'imprimeur…
C'est probablement vieux jeu, mais je préfère avoir un PSD avec calques d'un côté, et un TIFF aplati de l'autre, plutôt que de faire un TIFF avec calques. Je suppose que je charge moins la mule de cette façon (surtout quand on a des images avec 15 calques et qu'on passe de 100 Mo à 5 Mo entre le pas-aplati et le aplati.

Le TIFF-6 a justement été inventé pour passer outre cette limitation, de façon à permettre l'échange entre différents logiciels.
Quand on veut conserver les calques on n'a le choix qu'entre trois formats : TIFF-6, PSD, et PDF.
Et le PSD, comme le PDF, ne sont pas vraiment des standards parmi les logiciels de traitement d'images...

Mais un "différent logiciel" n'aura pas les mêmes paramètres que photoshop. Il va retrouver quoi celui qui récupère ce fichier ? Et à quoi bon passer de photoshop à je ne sais quel logiciel chez un autre graphiste ? À part quelques cas particuliers, un graphiste gère sa retouche d'image de A à Z et il n'a pas à passer de photoshop à un autre logiciel. Enfin peut-être qu'il y a d'autres techniques de travail en groupe que je ne connais pas, mais le faire avec des logiciels différents ça me parait périlleux.
 
La force de l'habitude c'est surtout la faiblesse de ne pas vouloir en changer...
… Flux … Gamut…

L'avantage pour moi de travailler une image en cmjn dans photoshop, c'est que j'arrive à maîtriser Niveaux et Courbes, ainsi que le travail par Couches. Et je sais ce que je vais obtenir. En RVB, je n'y arrive pas. Ça dépasse ma logique.

Après, je veux bien te croire sur les histoires de flux et de gamut, je ne sais même pas ce que signifie le second terme ! Je ne peux pas te contredire sur des choses que je ne connais pas. À mon niveau, ces questions ne se posent pas. En tout cas pour le moment. Mais je n'utilise photoshop que rarement, mon travail se fait essentiellement sur Illustrator et Xpress. Je gère des aplats… Des logos avec des gammes quadri… Pas de l'image bitmap ou de la photo.
 
Je viens de tester.
PSD = 5,7 Mo
TIFF avec calques = 6,3 Mo
Chez moi, le PSD est moins lourd.
C'est bien ce que je disais au début : tout dépend du type d'image.
Je parlais de mon expérience sans chercher à établir de règle générale.

Et, au fait, ton image de test ne serait elle pas en CMJN ? Il est bien possible que ça aussi ça change la donne...
:confused:
 
C'est probablement vieux jeu, mais je préfère avoir un PSD avec calques d'un côté, et un TIFF aplati de l'autre, plutôt que de faire un TIFF avec calques. Je suppose que je charge moins la mule de cette façon (surtout quand on a des images avec 15 calques et qu'on passe de 100 Mo à 5 Mo entre le pas-aplati et le aplati.
Vieux jeu ! Mais tes principes datent du millénaire dernier, ta seule excuse c'est d'utiliser une "vieille" version d'XPress...
:D

Aujourd'hui, qu'il s'agisse d'XPress ou de InDesign, le format n'a pas d'importance : on peut y importer des TIFF aussi bien que des PSD. L'intérêt principal c'est de ne pas avoir d'images en double, et donc pas de risque d'erreur dans la gestion des versions, plus une économie de place sur le DD. Quand on bosse tout seul (ou presque) c'est gérable, sinon cela devient vite aussi compliqué que risqué.
L'autre intérêt avec InDesign 2+ et XPress 8+ c'est que l'on peut y modifier directement les calques à afficher dans les PSD (pas dans les TIFF), et donc avoir plusieurs versions d'une image ou d'un logo dans un seul fichier.

Quand à savoir si on charge trop la mule, à mon avis c'est une logique obsolète à l'heure où on utilise des semi-remorques multiprocesseurs et multicoeurs dotés de disques durs gigatesques...

:):zen:
 
L'avantage pour moi de travailler une image en cmjn dans photoshop, c'est que j'arrive à maîtriser Niveaux et Courbes, ainsi que le travail par Couches. Et je sais ce que je vais obtenir. En RVB, je n'y arrive pas. Ça dépasse ma logique
Effectivement, ce n'est pas la même logique d'utilisation et tu n'es pas le seul à avoir du mal avec le RVB. Cela dépend surtout de la formation qu'on a eu à l'origine (imprimerie, photographie...).
Mais il ne faut pas perdre de vue que la conversion d'une image du mode RVB vers le mode CMJN peut potentiellement lui faire perdre pas loin de la moitié de son gamut (son espace colorimétrique, le nombre de ses couleurs).

Dominique Legrand explique tout ça très bien dans des tutos/vidéos proposées sur le site Wysibility, il explique également comment passer de la logique CMJN à la logique RVB, en s'appuyant sur l'utilisation des curseurs TSL notamment.

:up:
 
Mais il ne faut pas perdre de vue que la conversion d'une image du mode RVB vers le mode CMJN peut potentiellement lui faire perdre pas loin de la moitié de son gamut (son espace colorimétrique, le nombre de ses couleurs).
Ça c'est la 1re partie du raisonnement, du point de vue du chromiste...

... mais il y a en plus la 2e partie de raisonnement, point de vue imprimeur : quand tu convertis une image de RVB en CMJN, tu passes d'une image RVB non-imprimable, donc une image qui ne contient aucune correction pour l'impression, à une image CMJN prévue pour être imprimée sur un papier et avec un procédé d'impression et donc dans laquelle le profil colorimétrique utilisé à la conversion RVB=>CMJN va inclure des corrections en fonction de ces paramètres d'impression (principalement engraissement, densité maximum de chaque couche et GCR)...

... alors :

- si tu choisis le bon profil pour le bon papier et le bon procédé d'impression, tout va bien,

- mais si tu ne choisis pas le bon profil (genre tu prends le Fogra 27 par défaut prévu pour une presse offset-feuille récente et un papier couché, alors que l'impression est faite sur une vieille rotative et un papier non-couché) ou si les paramètres d'impression changent en cours de travail (genre le client qui finalement change de papier ou d'imprimeur), alors ton image ne conviendra pas pour l'impression !!!


Et pour finir, il y a aussi la 3e partie du raisonnement, qui concerne l'épreuvage : ton image CMJN contient des corrections pour l'impression offset, et ces corrections ne conviennent pas pour l'impression d'une épreuve jet-d'encre : donc soit ton épreuve est fausse, soit il faut que le profil de l'imprimante annule les corrections d'impression... donc il te faut un profil d'imprimante pour chaque profil d'impression : ça devient compliqué !
 
mais il y a en plus la 2e partie de raisonnement, point de vue imprimeur : quand tu convertis une image de RVB en CMJN, tu passes d'une image RVB non-imprimable, donc une image qui ne contient aucune correction pour l'impression, à une image CMJN prévue pour être imprimée sur un papier et avec un procédé d'impression et donc dans laquelle le profil colorimétrique utilisé à la conversion RVB=>CMJN va inclure des corrections en fonction de ces paramètres d'impression (principalement engraissement, densité maximum de chaque couche et GCR)...
Sur le fond on est bien d'accord, j'ai bossé des années en imprimerie et ce n'est pas moi qui vais te contredire, mais il y a un truc qui moi me chagrine un peu, et qui est cause d'incompréhension de la part du commun des mortels :

une bête imprimante jet d'encre bas de gamme à 49 €, dont foisonnent les supermarchés, est capable d'avaler des images RVB (non imprimables...), de détecter le profil colorimétrique incorporé, de détecter le type de cartouches d'encres utilisées, de détecter le type de papier utilisé, et de convertir l'image en CMJN afin de la reproduire au mieux en fonction de tous ces paramètres.

Processus qui pose problème à beaucoup d'imprimeurs, quand cela ne les bloque pas totalement, et qui fait bien marrer les photographes (ceux qui tirent les photos, pas ceux qui appuient sur le bouton de l'APN)...

Je sais bien que ni les imprimantes jet d'encre, ni les photographes, ne "roulent" 10000 exemplaires à l'heure, mais cette situation a un je-ne-sais-quoi de ridicule, voire de suranné...
Non ?
:p
 
Je sais bien que ni les imprimantes jet d'encre, ni les photographes, ne "roulent" 10000 exemplaires à l'heure, mais cette situation a un je-ne-sais-quoi de ridicule, voire de suranné...
Non ?
Les offset-feuilles aujourd'hui, c'est plutôt 15000 tours/heure... et les rotatives sont aux environs de 50000 ou 60000 tr/h...

... et puis entre l'imprimante A4 et la presse offset 70 x 100 il y aussi une petite différence de format...

... et un 1 pot d'encre de 1kg vaut dans 8 euros : ce n'est même pas le prix d'une cartouche d'encre adaptable pour une Epson qui contient une dizaine de grammes d'encre...


Un jour, je me suis à moitié engueulé avec un client qui ne comprenait pas que j'aie besoin d'un logo vectoriel pour imprimer son tract, alors que lui avec Word et sa petite imprimante jet-d'encre A4 sortait son logo JPEG sans problème... au final je lui ai répondu que puisque ça marche si bien avec son imprimante de bureau, il n'avait qu'à aller à Carrefour acheter 200 cartouches d'encre, et que si il commençait aujourd'hui (on était en octobre) il aurait peut-être ses 30000 tracts pour Noël... alors que moi j'en ai pour 3 heures à les imprimer... mais pour sortir un travail correct, j'ai besoin d'un logo vectoriel...


... autre technologie, autre avantages, mais aussi autres inconvénients !!!


... quoique : l'année dernière, HP a présenté à la Drupa une rotative jet-d'encre !!! une machine de fous :

- laize 76,2 cm : donc largement concurrentiel avec une offset 70x102,

- recto/verso en un seul passage : mieux qu'une offset 4 couls standard,

- 2600 pages A4 à la minute : l'équivalent de 19500 feuilles 8 poses (70x100 ou 65x92) à l'heure, donc mieux qu'une offset-feuilles dernière génération,

- et bien-sûr ça fonctionne comme une imprimante : pas de plaque, pas de calage, pas de feuilles de passe, pas de problème de repérage, et ça avale du RVB, du Word, du Publisher et toutes les daubes du même genre possibles et imaginables qui sont inimprimables sur des offset sans un gros travail de correction...
... et comme toutes les jet-d'encre, ça travaille avec de la trame stochastique, donc, comme une jet-d'encre de bureau, ça te sort une impression correcte à partir de logos en JPEG et de textes pixellisés...

... je crois qu'avec nos presses offset, on a des soucis à se faire pour l'avenir... :( :( :(