J'imagine que youtube interroge une base de donnée fournie par les éditeurs, l'empreinte sonore est ainsi analysée et comparée.
Dans le cas d'une oeuvre ayant de multiples enregistrements, l'interprétation est forcément différente, donc l'empreinte ne sera pas la même d'une interprétation à l'autre (on peut par exemple imaginer que le tempo ne sera pas le même).
Et j'imagine que dans le cas d'un morceau où seul l'éditeur peut-être identifié, c'est simplement parceque l'éditeur n'a pas enregistré d'autres informations sur cette oeuvre.
Ce ne sont bien sûr que des hypothèses, mais cela me semble être une des plus plausibles pour répondre à ce "mystère".
Je sais que la Sacem, par exemple, utilise un procédé qui permet de définir si une oeuvre est déjà déposée, ou si c'est du plagiat, en transcrivant chaque oeuvre déposée par une "formule mathématique", basée sur le tempo, les écarts entre les notes (permettant d'identifier un morceau qui a simplement été transposé), etc...
Et en y réfléchissant, j'ai cherché un peu, et voici sur quoi je suis tombé (extrait d'un article datant de 2001) :
"Aussi, la Sacem travaille au sein de la CISAC (Confédération Internationale des Sociétés d'Auteurs et de Compositeurs) depuis plusieurs années, à mettre en place un code unique et international d'identification des œuvres musicales qui devrait bientôt être confirmé comme norme internationale par l'ISO (International Standard Organisation). Aux côtés des sociétés allemande (GEMA), italienne (SIAE), espagnole (SGAE) et américaine (BMI), la Sacem a mis en place le projet Fast Track permettant, au travers d'une architecture en réseau, de connecter les bases de données de ces cinq sociétés, en temps réel et d'accéder immédiatement à environ 38 % de la totalité des œuvres musicales existant dans le monde.
La Sacem a également très tôt intégré la dimension internationale que prend dorénavant toute diffusion musicale par le biais d'internet. Elle a ainsi signé, après avoir participé à leur élaboration, des accords bilatéraux avec des sociétés d'auteurs dans le monde (déjà plus d'une dizaine aujourd'hui). Les diffusions sous forme de webcasting, de streaming, la musique en ligne à la demande dans le monde entier peuvent se voir délivrer les autorisations par chacune de ces sociétés.
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La Gema et la Sgae ont travaillé sur le programme Argos qui consiste à repérer et analyser les diffusions ou les téléchargements sur Internet. Il sera également apporté dans Fast Track. Nous allons donc rendre ces travaux accessibles à l'ensemble des sociétés participantes et allons y consacrer des moyens de développement supplémentaires pour optimiser le niveau de développement et de sophistication de ces recherches. "